La colère en couple : la gérer !
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Il est fréquent chez Love Intelligence que nous soyons confrontés à des personnes dont le problème est la gestion des disputes, des crises et de la colère (ou c’est le problème du couple en général, ou du conjoint). Qu’est-ce qu’une mauvaise gestion de ses émotions négatives, (la colère venant en tête) ? Evidemment quoi de mieux pour faire fuir son partenaire que d’être colérique. Nous tenons à nuancer les idées reçues sur la colère qui n’est pas que destructrice, soyez en sûr(e) et vous proposons plein de bonnes idées pour rendre la colère utile… et tout en dosage !

Crises de colère en couple
QUAND LA COLÈRE SE TRANSFORME EN VIOLENCE VERBALE (ET PHYSIQUE !)
La colère est bien l’un des sept péchés capitaux. En effet, la représentation de la colère que nous avons dans nos sociétés occidentales est très clairement négative. La colère est souvent associée à la rage et à la violence lorsqu’on laisse libre cours à son expression. En effet, lorsqu’on est en colère il n’est pas rare que nos mots dépassent notre pensée. Ces mots peuvent être extrêmement blessants pour la personne à qui ils sont destinés. Nous ne nous rendons pas toujours compte de l’impact de nos paroles sur notre partenaire, sur nous même et sur notre relation. Notre conjoint peut recevoir nos reproches, critiques, voire même nos insultes comme si nous l’avions frappé physiquement. Si ce n’est pas son corps qui en portera les marques, c’est bel et bien son cœur et son esprit qui s’en verront meurtris (et qui cicatriseront plus ou moins rapidement).
LES DOMMAGES COLLATÉRAUX DE LA COLÈRE À OUTRANCE
Nous nous faisons également mal à nous même, que nous nous en rendions compte ou pas. Lorsque l’on agresse quelqu’un, notre cerveau le perçoit aussi négativement que si nous nous faisions agressé(e) par une source extérieure. C’est d’autant plus vrai lorsque nous cherchons à faire du mal à une personne qui nous est chère. Et cela va sans dire, en étant verbalement violent(e) nous infligeons parfois des blessures indélébiles à notre relation amoureuse. Elle s’en trouvera durablement affectée, et il est fréquent que certains conflits passés resurgissent bien plus tard en cas de crise. Quant à la violence physique, elle est à bannir complètement. Rien ne justifie jamais la violence physique à l’encontre de son partenaire. Une telle perte de contrôle de soi est non seulement dangereuse mais aussi moralement inacceptable.
LA COLÈRE, UNE ÉMOTION COMME LES AUTRES
La colère fait partie du cercle très fermé des émotions intenses tel que l’amour. Nous ressentons à longueur de journée de multiples émotions (à ne pas confondre avec les sensations), mais rares sont les moments où nous sommes à la merci d’émotions véritablement fortes. Bien que la colère soit mal vue par nombre d’entre nous, il faut, comme pour toute autre émotion, apprendre à l’accepter et à la maitriser pour en faire quelque chose de constructif. Exprimer avec excès elle peut, tout comme l’amour, faire bien des dégâts.
QUELQUES CONSEILS POUR TIRER PARTI DE SA COLÈRE
Il ne s’agit pas de laisser exploser sa rage à la moindre contrariété, mais plutôt d’oser exprimer son mécontentement par petites touches, au fur et à mesure ; presqu’à chaud. Il faut savoir parler (en choisissant bien ses mots) à son partenaire de ce qui nous rend malheureux ou en colère, et ce au quotidien. L’autre doit également faire l’effort de se trouver dans une disposition d’écoute et de compréhension du mal-être de son conjoint. Si au contraire nous nous obstinons à tout garder en nous des heures, des jours, des semaines, des mois, des années durant, nous nous exposons au dites explosions de rage et de colère que nous mentionnions plus haut. C’est la meilleure façon de s’enliser dans les sables mouvant de la colère. Un couple qui ne se dispute jamais n’est pas un couple parfait, mais plutôt un couple au sein duquel la frustration n’est jamais bien loin. Ou l’un est très dominant, l’autre est en totale fusion et adhère à tout ce que fait l’autre.
CONTENIR SA COLÈRE : ATTENTION DANGER
Sans compter les potentielles conséquences sur votre santé que pourrait engendrer le fait de contenir sa colère à outrance. Certaines personnes suite à cela développent des pathologies telles que la dépression par exemple.En effet, laisser éclater sa colère nous permet de nous libérer de ce qui représente pour nous une source de frustration, il s’agit là d’une décharge émotionnelle nécessaire à notre équilibre psychique mais aussi à notre bien-être physique. Le corps et l’esprit étant intimement liés, si vous gardez un volume d’éléments négatifs trop important en vous, tôt ou tard ceux-ci s’exprimeront malgré vous.
COMMENT ÊTRE EN COLÈRE SAINEMENT : LE PRINCIPE DU CONTENANT ET L’EXERCICE DE LA TRANSACTION
Harville Hendrix, éminent thérapeute conjugal, développe dans son ouvrage intitulé Le Couple, mode d’emploi (aux Editions Imago) l’idée selon laquelle la colère déversée à petite dose peut être bénéfique. Il faut peut-être au préalable avoir réfléchi sur sa colère et l’avoir mûrie avant de la communiquerà l’autre. Etre conscient de la source de cette colère et s’attarder sur la meilleure façon de la formuler peut ne prendre que quelques instants, le tout étant de s’en servir pour faire passer un message à l’autre, le message le plus clair possible. Et de s’en délester… Apprenez à mieux appréhender la colère de l’autre Quant à l’exercice de la transaction, développé par le même auteur toujours dans Le couple, mode d’emploi, il consiste à faire accepter à l’autre notre propre colère. Cela ne veut pas nécessairement dire qu’il sera d’accord avec les raisons pour lesquelles nous sommes dans cet état, mais il acceptera que nous puissions ressentir cette colère. Ainsi, l’acceptation de l’autre contribue de façon tout à fait imperceptible à amoindrir votre colère. Encore mieux, ayant profité de cette attention de votre partenaire, si c’est lui/elle qui exprime du mécontentement à l’avenir nous aurons une propension plus grande à nous aussi accepter son état.
S’ATTAQUER À UN COMPORTEMENT ET NON À L’ÊTRE
Un dernier conseil prodiguer par l’auteur est de ne surtout pas s’attaquer à ce qu’est l’autre, à l’essence de sa personnalité dès lors que l’on extériorise son malaise. Il faut toujours faire allusion à un comportement ponctuel ou spécifique , à une situation précise et non à ce qu’est l’autre de manière générale. Par exemple : la critique qui porte non pas sur une action spécifique du conjoint (ex. : « Tu n’as pas fait les courses comme tu l’avais promis »), mais sur une caractéristique de sa personnalité (« Tu es un/une irresponsable ») ; Néanmoins si vous voulez pointer un comportement récurrent, cantonnez-vous à ce comportement précis, n’englobez rien d’autre qui peut agacer. Et souvenez-vous qu’avec un peu d’humour, les critiques passent toujours mieux.
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