Quand le chômage met en péril le couple ! Que faire ?

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March 2024
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Introduction

Une période de chômage n’est pas vécue de la même manière par l’homme et la femme. L’accident professionnel n’est pas dramatique, il touche nombre d’entre nous aujourd’hui. Si le chômage peut présenter un caractère imprévisible, voire brutal, quelle est la nature de son impact sur la vie de couple ? Protéger sa vie amoureuse et son couple est à la portée de chacun. Encore faut-il privilégier quelques attitudes simples et hiérarchiser ses priorités pour réduire l’impact négatif du chômage et gérer cette étape avec recul et intelligence.

Programme de ce guide
Sommaire

Quel est l’impact du chômage sur l’état amoureux ?

Une période de chômage n’est pas vécue de la même manière par l’homme et la femme. L’accident professionnel n’est pas dramatique, il touche nombre d’entre nous aujourd’hui. Si le chômage peut présenter un caractère imprévisible, voire brutal, quelle est la nature de son impact sur la vie de couple ?

Protéger sa vie amoureuse et son couple est à la portée de chacun. Encore faut-il privilégier quelques attitudes simples et hiérarchiser ses priorités pour réduire l’impact négatif du chômage et gérer cette étape avec recul et intelligence.

Votre vie amoureuse est-elle soumise aux aléas de votre activité professionnelle ? Le chômage a-t-il des effets directs sur votre vie de couple et votre propension à séduire et à aimer ?

Ce guide qui traite de l’impact du chômage sur l’état amoureux est fait pour vous. Il permettra de répondre à la question suivante : comment le couple peut-il faciliter ce passage difficile ? Quel est l’effet du chômage sur l’homme ? Sur la femme ?

Chaque être vit le chômage en fonction de sa sensibilité et de ses représentations mentales. Il n’y a pas UNE conduite type à préconiser mais plutôt des attitudes concrètes qui vous permettront de faire preuve de discernement.

Découvrez dans cette e-class les 3 effets du chômage sur l’état amoureux et les stratégies gagnantes pour éviter qu’une perte d’emploi n’altère votre potentiel amoureux.

Quel est l’impact du chômage chez l’homme ? Page 2

Quels sont les 3 effets du chômage sur l’état amoureux ? Page 3

  • Dévalorisation et perte progressive de l’estime de soi
  • Repli sur soi.
  • Anxiété et troubles de la libido.
  • L’impact est- il le même chez la femme ?

Quelles sont les stratégies à mettre en œuvre pour réduire l’impact négatif du chômage ? Page 4

Quel rôle pour le conjoint ? Page 5

  • dé-dramatisation
  • intelligence affective
  • résilience possible si le couple est fort.

Quel changement positif chez l’homme ? Page 6

  • éveil, lucidité…

Et si le chômage était l’occasion de donner des priorités à son couple ? Page 7

Bibliographie Page 8

Pour aller plus loin… Page 9

Et si le chômage était l’occasion de donner des priorités à son couple ?

De fait, une période de chômage enseigne l’humilité, c’est une remise en question personnelle qui nous réconcilie avec notre être profond. Tout se passe comme si le chômage agissait comme un révélateur des vulnérabilités de la personne qu’il frappe.

C’est là que le conjoint entre en scène pour manifester son écoute bienveillante. Il apporte la réponse de l’intelligence du cœur et vous incite à apprivoiser votre intelligence affective : “J’ai des soucis professionnels mais tu ne doutes pas de moi, de mes compétences, tu me pousses à aller de l’avant” ou bien « Je peux te confier mes doutes professionnels ».

Le chômage est le moment « privilégié » pour faire le deuil de son travail précédent, pour tourner la page et se préparer à une nouvelle activité. Suivre un cycle de formation, entreprendre une activité artistique et réaliser, enfin, ses rêves. En la matière, il ne s’agit pas de confondre vitesse et précipitation. Les psychiatres et les psychothérapeutes sont d’ailleurs unanimes à reconnaître que les états dépressifs activent la lucidité parce que le travail de deuil a été accompli. Faire le deuil consiste à se connecter en toute quiétude à ses besoins réels et profonds. Comme si le déclic du chômage était un catalyseur amoureux. Comme le rappelle le psychosociologue Jacques Salomé : « Nous sommes largement inconscients de nos besoins alors que nous sommes conscients de nos frustrations ».

Nos conseils :

  • Apprenez à donner un tournant décisif à votre vie amoureuse. C’est le moment de reconnaître qu’il n’y a pas que le travail dans votre vie et que VOTRE VIE AMOUREUSE EST UN AUTHENTIQUE TRAVAIL QUI MERITE ATTENTION, RESPECT ET QUALITE EMOTIONNELLE. Par exemple, privilégiez l’improvisation pour un dîner en amoureux dans un nouveau restaurant, une escapade à la campagne dans une chambre d’hôtes et programmez une activité en couple (danse latine par exemple). Bref, sortez du quotidien par la grande porte.
  • Aérez votre relation et n’isolez pas votre vie amoureuse du reste du monde. Accordez de l’importance aux relations amicales et aux réseaux de communication. L’idée est de vous connecter aux divers réseaux sociaux existants qui sont source de créativité, d’inspiration et de découverte. Délaissez le cocooning pour le nesting. « Le nesting, c’est le couple amoureux à l’ère des nouvelles technologies et d’Internet », confirme le psychiatre et sexologue Willy Pasini dans son ouvrage « Le couple amoureux ». Utilisez ces outils pour vous ouvrir au monde qui vous entoure surtout si vous n’avez pas d’emploi.
  • Ne vous torturez pas l’esprit trop longtemps. La perte d’un emploi est parfois vitale pour la survie du couple.

Témoignage :

« Lorsque j’ai été victime d’un licenciement pour fin de mission en janvier 2007, c’était comme une délivrance pour moi. Nous avons pu enfin respirer et nous occuper de notre couple car nous commencions à asphyxier », déclare Marc-Antoine, consultant dans l’industrie aéronautique. « Même si mon activité de conseil m’a passionné, j’ai appelé inconsciemment de mes vœux l’arrêt de cette mission. Au bout de deux ans, les départs pour Toulouse le dimanche soir étaient vécus comme un véritable supplice. Le rituel de la séparation hebdomadaire est devenue pesant et la joie de retrouver ma femme le vendredi à Paris n’était plus qu’un plaisir éphémère. La fin de ma mission représente une renaissance pour notre vie de couple. Exit l’anxiété et le stress du dimanche soir et la vie conjugale à distance. Nous attendons un heureux événement pour février prochain. Je ne culpabilise même pas de ne pas avoir retrouvé de travail à ce jour », conclut Marc-Antoine.

L’impact du chômage sur l’homme

Le chômage représente pour l’homme une série de pertes : de statuts, de revenus, de contacts sociaux. La perte d’un emploi n’a pas la même signification selon qu’elle est subie ou choisie.

En 2007, celui ou celle qui subit un licenciement économique par exemple aura l’impression d’être victime de la mondialisation et des délocalisations sauvages.

Le drame réside dans le fait d’être placé devant le fait accompli sans véritable concertation préalable. Pour les individus qui sont fragiles et qui n’ont pas une bonne image d’eux mêmes, l’impact direct est la dévalorisation qui est un invariant commun à l’homme et la femme. Comme le précise le psychiatre Christophe André dans « L’estime de soi, s’aimer pour mieux vivre avec les autres » : « une bonne estime de soi favorise une plus grande résistance aux échecs professionnels et confère une vision plus claire de ce pour quoi l’individu est fait. »

De plus, les études socio-économiques soulignent que les hommes au chômage sont plus fragilisés et se replient davantage sur eux-mêmes que les femmes. Ne pas travailler pour un homme est synonyme de perte d’identité (cf : Perte d’emploi, perte de soi, Danièle Linhart).

La dévalorisation associée au repli sur soi peut déboucher sur une anxiété et un stress susceptible de créer un malaise dans la communication avec l’entourage.

Nos conseils :

-* N’alimentez pas la dévalorisation par une tendance naturelle à culpabiliser. Vous n’êtes pas responsable d’un licenciement pour motif économique.

-* Apprenez à vous aimer et ne vous laissez pas aller sous prétexte que vous n’allez plus au bureau. Le respect que vous vous portez est la première des élégances envers votre femme ou compagne.

-* Profitez-en pour faire le bilan de vos motivations professionnelles profondes et vous investir davantage dans la vie domestique. Cela ravira votre moitié.

-* Accueillez la perte d’emploi comme une pause dans votre parcours professionnel. Il n’y a pas de jugement de valeur à avoir. Vous disposez d’un espace nouveau dans le champ de votre possible personnel. Profitez de cette opportunité pour donner plus de sens à votre vie amoureuse. Par exemple, mijotez des petits plats à votre amoureuse, c’est une preuve d’amour craquante !

-* Ne vous focalisez pas sur la perte d’identité masculine. L’identité par rapport au travail est en profonde mutation et n’est plus vraiment la référence. Goûtez aux plaisirs simples d’assister à un coucher de soleil avec votre amoureuse ou de jouer avec vos enfants. Vous garderez la tête sur les épaules sans perdre votre identité d’homme et de père.

L’impact du chômage sur la femme

Le chômage est beaucoup moins déstructurant pour une femme. A l’évidence, l’effet de la dévalorisation personnelle est moindre car elle peut d’emblée investir d’autres sphères d’activités : son rôle de mère notamment. Le repli sur soi est moins flagrant aussi, ce qui ne veut pas dire qu’elle n’est pas sujette à l’anxiété ou à la dépression.

En réalité, l’impact du chômage pour la femme se situe davantage sur le terrain de la représentation de sa compétence professionnelle. Par exemple, une femme ne va pas remettre en question sa féminité si elle perd son emploi mais elle va avoir tendance à remettre en cause sa compétence professionnelle. « Au travail, les femmes se positionnent sur des critères objectifs de réussite professionnelle », analyse la neurobiologiste Lucy Vincent dans son livre « Où est passé l’amour ? ».

Les hommes, en revanche, se positionnent davantage sur des critères de réussite sexuelle. Mais paradoxalement, l’impact du chômage est moins néfaste chez la femme car elle sait faire la distinction entre vie affective et vie professionnelle.

« Mon chômage a provoqué un passage à vide pour moi et un état psychologique anxiogène pour ma compagne », se souvient Alexandre, maquettiste dans la presse magazine. « Je commençais à tomber amoureux de mon état et à croire que j’étais seul au monde », ajoute Alexandre. Le témoignage d’Alexandre est révélateur d’un risque pour la dynamique amoureuse du couple. Pour éviter cet écueil, n’oubliez pas qu’une bonne qualité de communication est la clé de l’harmonie. En fait, votre compagne fonctionne beaucoup plus sur le terrain du sentiment et de l’émotion que sur celui de l’intellect. C’est une réalité qu’il ne faut pas négliger si vous êtes celui qui n’a plus d’emploi.

Nos conseils :

  • Ne soyez pas complexée par une perte d’emploi. Votre compétence n’est pas moindre que celle de votre conjoint et votre vie amoureuse et votre propension à séduire n’a pas de raison d’être affectée. Rassurez-vous avec le fameux principe de Peter : les hommes amoureux sont aussi capables d’atteindre leur niveau d’incompétence !
  • Faites en sorte de ne pas tomber amoureux de votre état de demandeur d’emploi. Paradoxalement, cela risque d’être plus angoissant pour l’homme qui partage votre vie que pour vous.
  • Votre femme est votre alliée même si elle ne trouvera pas un emploi à votre place. Délaissez l’indifférence qui génère tensions et incompréhensions dans le couple. Privilégiez la parole qui libère et qui rassure. Vous n’êtes pas seul au monde pour retrouver un emploi, ne donnez pas cette impression à votre compagne.

Le rôle déterminant du conjoint

Alors que l’état amoureux donne des ailes, induit une euphorie et une spontanéité émotionnelle, le chômage peut scléroser à tel point que l’on n’ose pas en parler à son entourage. Or, le rôle de l’épouse ou de la compagne est de stimuler la communication, de libérer la parole pour créer un climat d’écoute et de confiance.

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L’enjeu du conjoint consiste à : trouver les mots justes, être prodigue en écoute et avare en conseils. De la même manière, s’il sait s’appuyer sur l’humour, il saura dédramatiser la situation. La fameuse boutade de l’humoriste Smaïn : « je n’ai pas de problèmes d’argent parce que je n’ai plus d’argent » peut être transposée au domaine professionnel : je n’ai pas de problèmes de travail parce que je n’ai plus de travail.

En revanche, je suis enfin disponible pour m’occuper de moi et décrypter mes désirs profonds.

L’action « thérapeutique » du conjoint est louable. Le neuropsychiatre Boris Cyrulnik dans « Parler d’amour au bord du gouffre » écrit : « Le couple est un facteur de résilience ». En d’autres termes, il sera capable de dépasser cette difficulté passagère parce que son style d’attachement affectif est sécurisant (secure). Un couple résilient est un couple qui s’adapte car il a l’intelligence de puiser dans sa logique de fonctionnement pour faire face à la difficulté.

« La vie de couple, c’est l’union de deux personnes contre l’adversité du monde », rappelle le Professeur Pierre Costa, Urologue-andrologue au CHU Caremeau de Nîmes. Le rôle du conjoint est capital car lui seul porte un regard tendre et bienveillant. C’est la première personne dont l’optimisme est intact, qui a confiance dans l’avenir, qui connaît l’autre, son talon d’Achille, sans manifester le moindre jugement de valeur.

Nos conseils :

  • En trouvant les mots qui dédramatisent le chômage, vous aurez un rôle rassurant sur votre conjoint qui aura toujours un sentiment de culpabilité d’avance.
  • Faites de l’humour plus souvent. Rire ensemble développe la complicité et l’entente dans le couple.
  • Sans jouer au psychothérapeute de couple, cultivez votre proximité affective et vos trésors de tendresse. C’est un bon remède pour lutter contre l’inhibition de votre amoureux qui peut rester braqué sur sa perte d’emploi.

Dédramatiser !

1. La perte d’emploi génère un stress et une angoisse qui est souvent auto-alimentée par l’incompréhension de l’entourage. En réalité, le risque est grand de voir le conjoint projeter sa propre angoisse du chômage. Pour éviter que la représentation du chômage ne perturbe votre entourage proche, il convient de travailler sur la dédramatisation.

2. Une attitude pertinente consiste à décoder la part de l’angoisse inhérente au conjoint. Il est quasi impossible de se mettre à la place du demandeur d’emploi. En voulant bien faire : “ tu devrais peut être changer de secteur professionnel”, vous risquez de “donner une leçon” et d’installer un malaise dans la communication de couple en projetant votre propre angoisse. Dédramatiser cela consiste à recourir à un discours rassurant, objectif et tendre : « tu traverses un passage à vide mais tu vas retrouver un emploi parce que je crois en toi”. Ou bien : « Je ne t’aime pas moins parce que tu n’as plus de travail, je t’aime parce que je t’aime . » Ces petits rappels sont pertinents car ils ont le mérite de valoriser les termes du contrat amoureux que vous avez ratifié ensemble.

3. La prédisposition à l’état amoureux peut être inhibée lorsque la dépression s’installe. Les individus les plus forts rangent la dépression au rayon souvenirs. Les autres en gardent des cicatrices, plus ou moins douloureuses, prêtes à se rouvrir à la moindre évocation verbale. Celui ou celle qui possède une bonne estime de soi parviendra à assumer cette partie sombre. En revanche, le manque d’estime de soi sera réactivé, renforcé par les difficultés de l’existence. Seul le couple- et l’état amoureux qu’il induit-consolidera la résilience c’est à dire qu’il sera capable de s’adapter en relativisant l’obstacle professionnel . « Le couple a un effet protecteur contre la dépression et la maladie », note Boris Cyrulnik dans son ouvrage « De chair et d’âme ».

4. Au plan intime, une perte d’emploi a des répercussions sur la libido et le désir sexuel. Ainsi, la dysfonction érectile (DE) apparaît parfois chez l’homme qui subit un chômage de longue durée. Les troubles de l’érection sont des états fréquents et sans conséquences tant qu’ils sont d’origine psychologiques (appréhension de l’échec). Ils peuvent évoluer vers l’impuissance si une détérioration latente est démasquée à cette occasion. Voir à ce sujet, les travaux du docteur Ronald Virag dans son livre « Le sexe de l’homme » et du professeur Pierre Costa sur les conséquences psychoaffectives des troubles de l’érection.

5. Faut-il rappeler que Ronald Virag est un médecin extraordinaire qui met un point d’honneur à recevoir les couples en consultation et s’appuie sur le pouvoir dédramatisant de l’épouse ou de la compagne pour traiter les troubles de l’érection. Le professeur Pierre Costa -qui est également président de l’AIHUS (Association Inter-Hospitalo-Universitaire de Sexologie) - a réalisé une étude en 2003, publiée dans la revue « Progrès en Urologie » et intitulée : Dysfonction Erectile : connaissances, souhaits et attitudes. Réalisée auprès de 5099 hommes âgés de 18 à 70 ans, cette enquête démontre notamment que plus les couples sont amoureux, plus les conséquences néfastes de l’anxiété de la performance sont intenses.

Nos conseils :

  • Ne confondez pas dévalorisation et absence de virilité ! Ce n’est pas parce que vous êtes au chômage qu’il faut remettre en question votre virilité. Votre compagne peut comprendre une perte momentanée de désir sans vous stigmatiser. Le parallèle entre échec professionnel et perte de virilité demeure facile et simpliste.
  • Privilégiez les « petits rappels » qui constituent les termes concrets de votre contrat amoureux. N’oubliez pas qu’une perte d’emploi génère une perte de repères psychologiques et sociaux. Votre compagnon demandeur d’emploi a plus que jamais besoin d’entendre les clauses affectives de votre contrat de couple ! Cela va sans dire mais beaucoup mieux en le disant.
  • Apprenez à être seul et cultivez les vertus de la patience. Les femmes ont beaucoup changé, ont un rythme professionnel trépidant et ne sont presque plus femmes au foyer en 2012. Sachez appréciez l’écoute bienveillante que votre femme ou compagne vous accorde sans vous posez trop de questions métaphysiques. Son temps est aussi précieux que le vôtre. Privilégiez la gratitude à l’impatience maladive.

Pour conclure

Votre vie amoureuse n’est pas condamnée, comme le travail, à n’être qu’une union précaire, toujours menacée.

De plus, le chômage n’est pas une maladie honteuse, et lorsque vous en avez honte, c’est que vous avez, sans le savoir, « mal à votre passé ». C’est la raison pour laquelle, le travail de deuil après une perte d’emploi est un acte fondamental car il donnera une impulsion nouvelle à votre vie amoureuse.

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Comme le rappelle le psychanalyste Daniel Sibony dans « Entre-deux » : « Beaucoup ne trouvent pas de travail car ils sont trop occupés à plein temps par un travail de deuil, interminable car jamais vraiment commencé. » Commencer le travail de deuil, se débarrasser des scories de son passé sont les préalables à la disponibilité affective. Si vous ajoutez à ce travail intérieur, le rôle moteur de l’estime de soi, vous gagnerez en confiance pour séduire davantage et mieux partager votre amour.

Nos conseils :

  • Pour que le deuil commence, acceptez le chômage sans céder au rôle de la victime. Laissez le propos : « c’est vraiment trop injuste » au personnage du dessin d’animation Calimero.
  • Soyez concret et agissez</sc> sur ce qui dépend de vous. Par exemple, apprenez à tourner la page et envisagez une formation spécifique ou la préparation d’un nouveau diplôme.
  • Faites des pauses et hiérarchisez vos priorités. Si vous êtes célibataire, l’envie de tomber amoureux ou amoureuse risque d’être mise entre parenthèses. Difficile de séduire et de faire des rencontres lorsque votre esprit est perturbé par une recherche d’emploi. Ce n’est pas dramatique. Acceptez cette réalité momentanée… votre disponibilité affective n’en aura que plus de saveur et de spontanéité.
  • Méditez ce propos d’Oscar Wilde : « On ne sait jamais d’où viennent les récompenses ! » C’est au moment où vous ne vous y attendez pas que tout peut arriver. Lâcher prise et plénitude amoureuse.

Bibliographie

BIBLIOGRAPHIE

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L’estime de soi, s’aimer pour mieux vivre avec les autres, Odile Jacob, Christophe André & François Lelord.

Perte d’emploi, perte de soi, Editions Erès, Danièle Linhart. Entre-deux, l’origine en partage, Editions Seuil, Daniel Sibony.

Le couple amoureux, Odile Jacob, Willy Pasini.

Parler d’amour au bord du gouffre, Odile Jacob, Boris Cyrulnik.

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De chair et d’âme, Odile Jacob, Boris Cyrulnik.

Le sexe de l’homme, Albin Michel, Docteur Ronald Virag.

Nos hommes à nu (Plon), Valérie Colin-Simard. Le couple face au temps, Armand Colin, Pascal Duret.

Où est passé l’amour ?, Odile Jacob, Lucy Vincent.

Pour aller plus loin….

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