Votre partenaire vous semble trop présent ? Il s’investit beaucoup ou est très regardant sur tout ce que vous faites, à tel point que cela vous oppresse ?
Vous souhaitez retrouver une certaine indépendance et rééquilibrer votre relation ? Vous vous surprenez peut être même à rêver d’une liberté plus grande ?

Grâce à ce guide, comprenez les mécanismes d’une relation étouffante pour déterminer comment les désamorcer. Nos experts vous aident à provoquer le déclic chez votre partenaire pour qu’il réalise que son comportement doit changer.

J’étouffe dans ma relation. Que faire ?

La sensation d’étouffer dans sa relation amoureuse n’est pas rare.
Il arrive qu’on se sente oppressé, privé de liberté. Surviennent alors des doutes, parfois même l’envie de fuir, la culpabilité et la peur de perdre l’autre. Difficile d’y voir clair dans ces conditions…

Vous vous demandez ce qui déclenche ce comportement chez l’autre, si vous y êtes pour quelque chose. Vous l’aimez, mais vous ne tolérez plus ses excès. Rassurez-vous, il existe des méthodes efficaces pour faire changer les choses !

Love Intelligence® vous aide à repérer ce qui vous étouffe et à comprendre pourquoi votre partenaire adopte un comportement étouffant. Conditions indispensables pour pouvoir réagir de façon appropriée, reprendre son souffle, et améliorer sa relation amoureuse.

Comment en arrive-t-on à se sentir étouffé ?

D’où vient cette sensation intolérable ? En suis-je responsable ? Est-ce que je l’aime encore ? Dois-je partir ? Puis-je l’amener à changer ?

Autant de questions que vous vous posez certainement et que vous pourrez mieux aborder grâce à la démarche de Love Intelligence®

Les comportements étouffants

Contrôle, dépendance, intrusion, jalousie, constituent les quatre principales sources d’étouffement.
Il est fréquent d’en souffrir et légitime de vouloir s’en affranchir. Car aimer ne veut pas dire étouffer.

Quelques exemples représentatifs des comportements les plus répandus

Contrôle

« Il ou elle m’appelle sans cesse pour savoir où je suis. J’ai l’impression d’être épié(e), dans tous mes faits et gestes. Je dois rendre compte, comme si j’étais un enfant. »

Dépendance

« Il ou elle ne peut pas faire un pas sans moi. Impossible de prévoir des courses ou des sorties seul(e). Tout se fait, et s’envisage à deux ou pas du tout. »

Intrusion

« Je ne m’habille plus vraiment comme je veux. Je m’aperçois que mes vêtements correspondent davantage à ses goûts qu’aux miens. »

« J’ai l’impression de vivre dans son appartement. Impossible d’avoir mon mot à dire sur la décoration. Plus généralement, j’ai beaucoup de mal à lui faire partager mes goûts et mes choix. »

Jalousie

« Il m’est devenu presque impossible de communiquer normalement avec quiconque, en particulier avec les personnes du sexe opposé, sans m’exposer à des crises de jalousie. Je cherche soi-disant à séduire. Et lorsque j’essaie de m’expliquer, je m’expose à des scènes interminables.
Depuis peu les reproches concernent aussi les liens que j’entretiens avec ma famille. Dès que je témoigne de l’affection à mes proches, je m’expose à ses critiques. »

Réagir ou laisser faire ?

Il n’y a malheureusement aucune raison pour que cela s’arrange tout seul.

Au début d’une relation amoureuse, il est souvent difficile de remarquer un comportement étouffant : les premiers temps, cette attention soutenue peut être perçue comme « charmante », « dévoué », et donc confondue avec des marques d’amour. Cette confusion est due à l’euphorie de l’état amoureux.

Mais les mauvaises habitudes se prennent très vite. Et dans ce contexte, le « laisser-faire » n’est pas votre allié.

Jugez par vous-même…

Les cadeaux sont, semble-t-il, des preuves d’amour.

• Censés faire plaisir, les cadeaux répétés, qui ne tiennent manifestement pas compte de vos goûts, peuvent masquer un besoin de tout choisir, tout prévoir, tout organiser, au sein du couple.
• Offrir une croisière à une personne qui a le mal de mer, est-ce l’aimer ?
  N’est-ce pas plutôt, une façon de lui imposer ses propres goûts ?

Des appels téléphoniques assidus, au lendemain d’une rencontre, sont le signe manifeste d’un intérêt, peut-être même d’un amour naissant ?

• Mais attention, à ne pas se laisser bercer. S’ils persistent, les mois et les années passants, ces appels « si charmants » peuvent dériver et s’avérer « très insistants », voire oppressants.
• Qu’il s’agisse d’une volonté de contrôle, ou d’une dépendance, il y a de quoi se sentir étouffé, et aspirer à un peu plus de distance.

Difficile de vivre dans l’appréhension des crises de jalousie.

De même, qui ne s’est jamais senti flatté, de susciter un zeste de jalousie, chez l’autre ? Là encore, si l’on n’y prend pas garde, la jalousie peut se transformer en enfer .

• Au début d’une relation, la personne jalouse se tait, car elle a honte. Mais sa souffrance est réelle. Elle ne pourra pas la dissimuler très longtemps.

• C’est à partir de là, que la souffrance commence aussi à gagner son partenaire. Car être suspecté, finit par devenir pesant. Difficile de rester soi-même, lorsque tous ses actes, toutes ses paroles, sont analysés, critiqués. Difficile de vivre dans l’appréhension des crises de jalousie. Scène après scène, la jalousie ronge le couple, et finit par le détruire.

Réagir ou laisser faire ? (2)

L’amour qu’il/elle vous porte ne peut justifier un comportement étouffant.

« Je fais ça parce que je t’aime » est une réponse classique et désarmante, lorsque la personne, qui se sent étouffée, tente d’affirmer ses attentes.

• Et il est difficile de rester ferme, lorsque l’autre brandit l’argument de l’amour. Tenez bon ! Il est important de marquer son territoire dès les premières manifestations.
  

• Le désir d’interférer dans la vie, les actes et les pensées de l’autre, n’est pas de l’amour. Il dénote plutôt, un manque de respect, de nature infantilisante.

Un comportement étouffant ne devrait
jamais rester sous silence ou être minoré.

Mais être, au contraire, suivi d’un échange, afin de se donner toutes les chances de le surmonter. Renoncer à ses attentes, fuir les explications, met en péril la survie de la relation amoureuse.
Et plus vous tardez à réagir, plus votre partenaire aura du mal à comprendre vos « soudaines revendications ».

Il/elle m’étouffe, j’ai envie de le/la quitter

Avant de prendre votre décision, posez-vous les bonnes questions. Car une rupture, même à votre initiative, sera forcément source de souffrance et d’interrogation.

Les premières questions à se poser

A quel stade en est ma relation amoureuse ?

• Au début de la relation, le couple passe souvent par une phase d’instabilité. Une phase au cours de laquelle chacun s’interroge.

Est-ce que l’autre correspond vraiment à mes attentes ?

• Ce doute est indispensable à l’évolution de la relation. Il fait partie des étapes du processus amoureux. Acceptez-le. Car il faut bien apprendre à se connaître et à faire part de ses attentes.

• Se précipiter vers la rupture à la moindre difficulté, vous détournerait peut-être de la « bonne personne ».

S’agit-il d’une sensation nouvelle et peut-être passagère ?

• Si tel est le cas, essayez d’identifier les raisons de ce changement.

• Qu’est-ce qui, dans votre couple (événements particuliers), chez votre partenaire ou chez vous, a provoqué cette situation inédite ?

Le recul et le temps permettent souvent d’y voir plus clair.

• Même si votre relation n’en est pas à ses débuts, même si la sensation d’étouffer revient fréquemment, ne prenez pas votre décision en pleine crise et dans l’urgence.

• En matière de rupture, le recul et le temps sont vos alliés. La précipitation et la colère conduisent rarement à la clairvoyance.

Mettez ce temps et ce recul à profit pour analyser la situation.

C’est précisément ce que vous propose Love Intelligence® dans les pages suivantes.

Comprendre ce qui pousse l’autre à adopter ce comportement

Le comportement étouffant est le signe d’une souffrance.

Difficile d’admettre que celui qui contrôle, exige ou impose, souffre véritablement.

D’autant plus difficile que l’on souffre soi-même. Et pourtant.

• Ce type de comportement « tyrannique » masque fréquemment un réel et profond manque de confiance en soi.

• Ne pas se sentir à la hauteur, nous pousse parfois à adopter une attitude autoritaire pour « passer en force ». C’est une réaction inappropriée mais classique.

• Dans la relation amoureuse, ce manque de confiance en soi induit aussi un sentiment d’insécurité. Et la peur de ne pas mériter l’autre, d’être inapte en quelque sorte, peut conduire à vouloir prendre le pouvoir sur lui.

Le comportement étouffant est généralement lié à un trouble affectif.

Contrôle, dépendance, intrusion ou jalousie, trouvent leur source dans l’histoire de votre partenaire.

Si l’autre se montre très dépendant de vous, vous demande sans cesse d’être plus présent, adopte parfois un comportement capricieux, vous critique, c’est parce qu’il a besoin d’être en fusion, pour se sentir en sécurité.

Ce besoin remonte à sa prime enfance, lorsqu’il n’était encore qu’un bébé. Il est inhérent au lien qui l’unissait à sa mère.

Les personnes, qui adoptent un comportement étouffant, ont souvent été exposées à une rupture brutale de ce lien.

Elles portent en elles, sans en être conscientes, car elles ne s’en souviennent pas :

d’une part, la douleur de cette rupture originelle.
Elles redoutent, toujours inconsciemment, de la vivre à nouveau dans leurs relations amoureuses d’adulte. Car la vie amoureuse la réactive.

d’autre part, la nostalgie de l’état fusionnel.
D’où leur comportement « tyrannique ». A l’instar de celui d’un bébé, qui a tout pouvoir sur sa mère. Comme au temps où sa survie dépendait des soins qu’elle lui prodiguait.

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Comprendre ce qui pousse l’autre à adopter ce comportement (2)

Si l’autre se montre jaloux (2), c’est le signe d’une mauvaise estime de soi, et d’une grande possessivité.

• Plus l’estime de soi est mauvaise, plus la personne est jalouse, et s’imagine que son partenaire risque de trouver quelqu’un « de mieux » qu’elle.

• Quant à la possessivité, il est illusoire de penser que l’autre nous appartient. Personne n’appartient à personne.

La jalousie peut naître très tôt.

Par exemple à la naissance d’un petit frère ou d’une petite sœur. Ou à cause d’un instituteur qui fait preuve d’injustice manifeste.

Mais elle peut aussi surgir plus tard, suite à une blessure dans la vie amoureuse. Avoir été trompé, engendre parfois un comportement jaloux.

Amener l’autre à comprendre votre malaise

Il s’agit, dans cet exercice, de « faire toucher du doigt » ce que vous ressentez. Et de faire prendre conscience de votre propre souffrance.

Demandez-lui, de se mettre à votre place.

Quelle serait sa réaction :

si vous l’appeliez dix fois par jour ?

si vous lui reprochiez de mener ses activités de son côté ?

si vous lui imposiez ses tenues vestimentaires ?

ou si vous le suspectiez, dès qu’il s’entretient avec une personne du sexe opposé ?

Généralement, ces démonstrations vous aideront à être mieux compris. Et à faire admettre, que ses manifestations, prétendument amoureuses, sont exagérées et peuvent être vécues comme étouffantes.

Expliquez-lui que vous êtes une grande personne, autonome.

Que vous n’avez pas besoin de vous sentir materné dans votre couple.

A l’image des exemples suivants, expliquez que s’inquiéter pour vous, sans raison, n’est pas « vous aimer ».

Rendre de compte de ses moindres retards, inhérents aux imprévus de la vie (problème de circulation ou autres), peut devenir pénible.

Donner des conseils permanents, sur la « bonne » façon de se vêtir ou de se nourrir, est une attitude protectrice de parent envers son enfant, qui n’a pas lieu d’être dans une relation amoureuse.

Réfléchissez à vos propres exemples et exposez-les.

Amener l’autre à comprendre votre malaise (2)

Démontrez aussi en quoi vouloir posséder, contrôler, imposer,
n’est pas aimer.

Il est utile de faire comprendre à l’autre que même dans un couple, tout ne se partage pas. A savoir, le courrier, les SMS, les e-mails… Répondre au téléphone de l’autre, sans y avoir été invité, est hors de question.

Il est aussi, tout à fait légitime, de garder ses pensées et ses rêves dans son jardin secret. Vouloir les connaître est un désir d’intrusion. Or ce n’est pas parce que l’on aime que l’on peut tout se permettre.

Avoir besoin de l’autre non plus.

Dépendre n’est pas aimer, mais avoir besoin. Ce n’est pas une nuance. C’est une différence très importante.

Une personne, qui a besoin d’un autre adulte, pour simplement vivre ou se sentir exister, est dépendante. Elle n’est pas adulte affectivement.

Des phrases du type, « Sans toi je ne suis plus rien, ma vie n’a plus de sens. », montrent que l’autre est indispensable à la satisfaction de ses propres attentes. Or on ne peut pas toujours attendre de l’autre. Il s’agit d’apprendre à se satisfaire soi-même, de comprendre et de combler ses manques.

Les clés pour retrouver un nouveau souffle

Dans le cas d’un comportement étouffant, les deux souffrent.
La personne qui se sent étouffée, et celle qui étouffe.

Si vous en êtes sans doute conscient(e), il va falloir amener votre partenaire à prendre conscience, qu’en l’état, votre relation est vouée à l’échec, bien évidemment de façon aimante et compréhensive.

Il a peur ? Rassurez-le.

• Montrez-lui votre compréhension.
• Malgré tout, restez ferme sur votre objectif : son changement de comportement, qui vous permettra de renouer avec la sérénité. Mais faites preuve d’empathie et de douceur dans la forme.

Les mots que vous utilisez, la façon dont vous-vous exprimez, sont essentiels.
Veillez à ne pas juger. Dans ce cas précis, l’usage du conditionnel, des « peut-être », et des questions, sont opportuns.

Car les reproches, les critiques, la froideur ou l’arrogance ne feront qu’accroître ses doutes, son manque de confiance, sa mauvaise estime de lui et donc sa souffrance.

• Au lieu de lui dire « Tu es insupportable » ou « Je n’en peux plus », dites-lui, avant tout, que vous l’aimez et que vous souhaitez améliorer votre relation, que vous sentez qu’il n’est peut-être pas sûr de votre amour. Ainsi mis en confiance, il se livrera plus aisément.

• Une fois qu’il aura pris la parole, aidez-le à poursuivre, à développer.
• Ne le coupez pas. Se sentant brusqué, il peut saisir toute occasion d’échapper à cette mise à nu, sans doute libératrice par la suite, mais si éprouvante sur le moment.

Amenez-le à préciser ses manques et ses peurs dans votre relation.

• Montrez-vous disposé à l’aider, dans votre propre comportement. Cela prouvera votre bonne volonté, et votre détermination à surmonter les difficultés de votre couple.

Les clés pour retrouver un nouveau souffle (2)

Faites-lui accepter les risques de la maturité affective.

• Aimer comporte des risques, notamment celui de s’être trompé.
  Mais la peur de l’abandon ne peut être exclue de la relation amoureuse. Elle en fait partie.
  L’accepter, permet de mieux appréhender les épreuves inhérentes au couple.

• Cette démarche risque d’être longue et fastidieuse : elle demande un véritable engagement de part et d’autre, une réelle volonté de changement. Mais elle est décisive et indispensable au retour à la sérénité.

Pour aller plus loin….

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