Je suis trop gentille avec les hommes
Donner autant que recevoir… Pour le pire comme pour le meilleur… Les relations amoureuses ne sont parfois pas si équilibrées !
Nombre de vos amis vous trouvent « bien trop gentille » avec votre partenaire, estiment que vous en faites trop, que vous allez systématiquement au devant de ses désirs, sans rien attendre en retour.
Pourtant vous, vous ne voyez pas ce qui peut poser problème.
Love Intelligence® vous aide à y voir plus clair : êtes-vous simplement attentionnée ? risquez-vous de tomber dans un excès de gentillesse dommageable à votre relation ?
Comprenez comment sortir de l’engrenage et rétablir une relation saine, équilibrée et épanouissante.
Comprendre quand la gentillesse devient abusive, apprendre à nouer des relations saines et équilibrées
« Gentil » — Qui plaît par sa délicatesse morale, sa douceur, sa bienveillance.Le Petit Robert.
La gentillesse n’a pas forcément bonne presse dans notre société. Quand il s’agit d’une femme, la gentillesse est souvent comprise comme de la soumission envers son partenaire : « elle est vraiment gentille avec lui, il a de la chance ! » ou « je ne sais pas comment il ferait sans elle, elle est tellement gentille ! ».
Ces interprétations laissent présager qu’on ressent un certain malaise devant trop de gentillesse, qu’on lui attribue une connotation clairement négative et déplacée.
Lorsqu’elle est transposée aux relations amoureuses, que peut-on dire de la gentillesse : est-elle plaisante ? Est-elle néfaste ? Comment se manifeste-t-elle ? Etes-vous trop gentille ?
Où finit la gentillesse, où commence l’excès ?
Où situer alors l’excès de gentillesse puisqu’a priori les intentions envers son partenaire restent les mêmes ?
Pour le déterminer, posez-vous les questions suivantes. Si vous vous reconnaissez dans ces interrogations, lisez bien ce qui suit : nous vous expliquons en quoi ce comportement est excessif.
L’enjeu initial de la gentillesse, c’est de percevoir l’autre heureux.
Avez-vous le sentiment que votre partenaire est ingrat envers vous ?
- Si l’amour est à donner sans compter dans une relation, de la même manière, les démonstrations d’amour ne devraient pas attendre de remerciement. Les comportements gentils ne devraient donc susciter aucune demande de retour, puisque seul le bien-être provoqué suffit à satisfaire.
Etre gentille, c’est quoi ?
Dans une relation saine et équilibrée, être gentille signifie :
- vouloir faire plaisir à l’autre
- être attentive à lui, à ses désirs, ses souffrances, ses envies
- vouloir qu’il se sente bien, qu’il soit épanoui
- penser à son bien-être
- témoigner de son amour
La gentillesse se retrouve dans toute relation impliquant notre affectivité. L’enjeu initial de cette attitude est le plaisir de percevoir l’autre heureux.
Où finit la gentillesse, où commence l’excès ? (2)

Pensez-vous que vous vous impliquez beaucoup plus que lui ?
- L’excès de gentillesse pointe lorsqu’on a le sentiment de donner beaucoup plus que l’autre. Bien évidemment, dans une relation, il ne s’agit pas de raisonner en fonction de lois de proportionnalité strictes, mais cela dit il est important de rester à l’écoute de son ressenti.
Etes-vous plutôt dans l’attente d’un retour de la part de l’autre ou mettez-vous votre gentillesse à sa disposition gracieusement ?

Faites-vous en sorte d’anticiper ses envies,
ses besoins ?
- Aller au devant des désirs de l’autre avant même qu’il ne les formule est un bon exemple de gentillesse extrême.
Vous dit-il souvent : « Tu penses vraiment à tout ! », « Qu’est-ce que je ferais sans toi ! »…
Etre trop gentille : où cela nous mène-t-il ?
Lorsque l’on tombe dans l’excès, on a tendance à ne plus voir ni concevoir ce qui distingue l’acceptable du nécessaire.
S’il a pour conséquence principale, dans tous les cas, d’étouffer l’autre, l’excès de gentillesse se manifeste de deux façons :
- la maîtrise de la relation
La femme qui fait tout à la place de son partenaire, devine ses moindres envies avant même qu’il ne les exprime, tout cela se rapproche du comportement d’une mère face à son nourrisson encore incapable de mettre en mots ses désirs et ses besoins.
- Elle le place ainsi dans une position inférieure en l’infantilisant.
- la création d’une relation de dépendance
La femme qui s’abandonne totalement dans l’autre, qui oublie sa propre identité, ses désirs, ses besoins pour satisfaire ceux de son partenaire.
- Elle répond ainsi à l’angoisse d’être quittée en s’assurant d’être indispensable.
Ce type de comportement cache donc souvent un besoin sous-jacent à satisfaire.
Les blessures, les peurs, les craintes peuvent empêcher d’éprouver l’amour simplement. La gentillesse en excès peut alors être utilisée pour les bénéfices secondaires qu’elle suscite :
remerciements, gratitude, compliments, sentiment d’utilité, de haute considération….
Etre trop gentille : où cela nous mène-t-il ? (2)
Que révèle une gentillesse excessive ?
Cette attitude peut être initiée par d’autres difficultés plus profondes, et n’être ainsi que la simple conséquence d’un mécanisme bien rodé.
Une gentillesse extrême
peut témoigner de :
- Un manque d’estime de soi
- « il faut bien qu’il ait une raison de m’aimer. »
- Un désir de contrôler l’autre
- « il ne peut me faire aucune critique. »
- Une peur d’être moins aimée
- « plus je suis gentille et plus il m’aimera. »
- Une crainte des conflits
- « je suis toujours d’accord avec lui. »
- La peur d’être quittée
- « il ne trouvera aucune autre femme qui sera aussi gentille que moi. »
- Un besoin de confirmer ses croyances
- « c’est comme ça que ma mère a gardé mon père. »
- Un chantage affectif (inconscient)
- « quoiqu’il arrive, il sera le méchant, j’ai ma conscience pour moi. »
- « Posséder » l’autre et le rendre dépendant « il a trop besoin de moi pour me quitter. »

Trop de gentillesse, plus aucun désir ?
Initialement, dans une relation affective, la gentillesse se veut un témoignage d’amour, visant à satisfaire le désir de l’être aimé. Toute la difficulté réside donc dans le mouvement à donner à l’attitude gentille, afin de ne pas empêcher votre partenaire de désirer.
Ce que vous devez retenir du désir et de son fonctionnement :
C’est le moteur de la relation
Pensez à laisser l’autre accéder à la sensation de manque. C’est ce qui permettra de savourer la tentative de satisfaction.
Tout comme vous,
votre partenaire dispose d’un manque originel et nécessaire
à la création d’un désir, puisque c’est la sensation de ce vide qui va induire l’envie de le combler.
Ne pas aller au devant des désirs de l’autre ne suppose pas que vous soyez mauvaise ou que vous ne l’aimiez pas.
C’est en se déculpabilisant, et en s’autorisant à ne pas combler les manques de l’autre, que vous parviendrez à regagner une dose suffisante de gentillesse.
Les grands classiques de la femme trop gentille
Outre l’anticipation des désirs, il faut savoir également que la femme trop gentille a une tendance naturelle à mettre la barre de plus en plus haute quant à la satisfaction des besoins de l’autre.
La difficulté essentielle dans laquelle se trouve la femme
trop gentille est qu’elle n’a plus de mesure de ce qui est raisonnable.
On retrouve certains comportements-types chez la femme trop gentille qui peuvent conduire à l’installation d’une relation infantile avec son partenaire.
Il pourra se conforter facilement dans une place d’enfant ou d’adolescent, ce qui implique beaucoup moins de responsabilités et de contraintes dans la relation. *
Ou bien au contraire, le partenaire pourra avoir une réaction antagoniste : plus la femme montrera d’engouement à le satisfaire, et moins il lui portera d’intérêt.
Love Intelligence vous présente quelques exemples des manifestations de ce type de gentillesse…
Les grands classiques de la femme trop gentille (2)
Vous vous êtes préparée pour sortir ce soir avec vos copines, vous attendez cette soirée avec impatience depuis plusieurs jours, seulement voilà, ce soir il est fortement tenté par une proposition de soirée foot chez l’un de ses amis… Qui s’occupera des enfants ?
Vous n’hésitez pas une seconde et lui dites : « Vas-y, ce n’est pas grave : tu aimes tellement le foot !! ».
La femme trop gentille préfère céder aux désirs de son homme (alors qu’il ne lui demande pas et aurait été prêt à changer ses plans pour la laisser sortir avec ses copines).
Votre partenaire rentre de sa journée de travail épuisante, vous-même avez passé de durs moments au bureau, mais voilà vous savez qu’il va rentrer affamé…
Et vous, vous devez encore ranger l’appartement pour l’arrivée de vos beaux-parents le lendemain, étendre le linge, payer les factures… Malgré tout, la première chose que vous faites, c’est préparer un bon repas pour son arrivée… Bref pas de répit !!
La femme gentille se croit surhumaine et ne perçoit plus les déséquilibres les plus évidents.
Lorsque vous faites les courses, vous avez tendance à choisir les produits préférés de votre partenaire, du yaourt au gel douche, vous choisissez ce dont il a besoin, sans nécessairement qu’il vous l’ait demandé.
Et vous en oubliez un peu vos goûts à vous…
La femme gentille fait tout à la place de son partenaire, et estime savoir ce qu’il aimera ou n’aimera pas.
Vous partez quelques jours chez votre sœur, votre partenaire se retrouve à devoir assumer l’organisation de la maison, mais aussi à devoir se débrouiller tout seul !!
Il ne parvient pas à trouver le matériel d’entretien, ni les outils de cuisine, et se rend compte qu’il ne sait même pas vraiment où les choses sont rangées.
Il va alors se contenter d’un plat surgelé, et se réfugiera, mécontent, devant la télé ou sous sa couette.
La femme gentille instaure une relation de dépendance avec son homme, et peut ainsi involontairement entacher l’estime qu’il a de lui-même.

Comment remédier à cette tendance excessive ?
Pour mettre fin à cette gentillesse extrême, ou plutôt à cette illusion de gentillesse, Love Intelligence® vous délivre quelques conseils pour vous conduire vers un véritable changement.
La prise de conscience
- Il est bien évidemment indispensable de se rendre compte de l’excès de son comportement. En effet, rien ne sert de combattre un démon dont on n’admet pas vraiment l’existence !
- Il s’agit de la première étape vers une possibilité de changement, bénéfique pour la relation mais également pour la femme trop gentille, qui s’enferme dans un comportement nuisible.

L’estime de soi
- On sait qu’elle est le fondement d’une relation équilibrée avec son partenaire.
Comment être en mesure d’aimer les autres si vous ne vous aimez pas vous même ? - Quand l’estime de soi manque, il faut prouver que l’on vaut quelque chose : on se consacre à l’autre comme on entre en religion. Une manière, en se croyant utile et même indispensable, de se donner un peu de valeur.
Le respect de l’autre
- Quand le respect de l’autre a disparu, on fait tout pour le « plier » à ses propres désirs sans tenir compte des siens.
- On croit que l’on sait mieux que lui ce qui est bon pour lui. Il n’a plus de territoire pour exprimer ce qu’il veut, ce dont il a envie. Car cette « gentillesse » doit suffire à le satisfaire totalement. Et s’il n’a pas l’air content, qu’est ce qu’il veut de plus ? Il ne peut donc que se soumettre.
L’autonomie
- Rendre l’autre dépendant de soi correspond à une co-dépendance : la femme trop gentille est dépendante du besoin de l’autre à son égard. C’est un rapport de toxicomanie.
- L’excès de gentillesse fait naître beaucoup de colère et d’amertume si l’autre ne remercie pas constamment : quel ingrat ! Sans oublier le fait que la femme est consciente qu’elle s’oublie volontairement et en veut à l’autre de la laisser se dévouer ainsi totalement à lui.
C’est un cercle vicieux : s’il lui rappelle qu’elle peut aussi exprimer ses désirs, c’est qu’il refuse sa gentillesse, c’est un ingrat ; s’il accepte toute cette gentillesse, il n’est qu’un égoïste !
Comment remédier à cette tendance excessive ? (2)
L’acceptation et la reconnaissance de ses propres désirs
- Cela reste la clé du changement. Selon Frederic Franget, « la principale étape vers l’affirmation de soi, c’est formuler ses désirs et ses besoins ».
En pensant davantage à vous, la tendance s’inversera. Outre la prise en compte des demandes de l’autre et de ses envies, vous devrez faire en sorte de ressentir votre propre satisfaction. - Rendez à votre partenaire son autonomie, ses responsabilités. Posez-vous certaines questions telles que : Qu’est ce qui ME ferait plaisir ? De quoi ai-je envie ? Et le dire !
L’équilibre de la relation
- Ôtez-vous de l’idée qu’il vous quittera si vous ne vous concentrez plus uniquement sur lui.
Ayez une démarche rationnelle : ce que vous faisiez jusqu’ici avait une incidence négative sur votre couple.
- Cette prise de conscience, combinée à votre volonté de changement vous permettra de voir peu à peu les choses changer et d’en tirer très vite les bénéfices. Cela vous paraîtra d’autant plus facile !
C’est en re-focalisant un instant, une partie de votre attention sur vous-même, que vous serez en mesure de répondre plus raisonnablement à l’autre.
Le rôle du partenaire
- Il est important de relever que cette relation déséquilibrée n’est pas à sens unique : le partenaire joue un rôle silencieux, puisque soit il trouve cette situation assez confortable (ne cherche-t-elle pas à satisfaire tous ses désirs) et laisse faire sans mesurer de la souffrance qu’elle ressent, soit il n’ose pas, de bonne foi, la contrarier et entretient ce rapport malsain de fait. Il n’a pas non plus toujours le discernement pour comprendre ce qui se joue, ou les mots pour le dire.
- S’il est rarement responsable de la situation, le soutien de l’homme dans la remise en cause que va devoir effectuer sa partenaire est crucial : il a tout à gagner à retrouver, lui aussi, une relation sereine d’adulte à adulte.
En amour, y a-t-il des limites à ne pas franchir ?
On a tendance à penser que tous les coups sont permis, et qu’aucune limite n’est nécessaire en amour, surtout quand il s’agit de gentillesse. Il faut apporter une nuance à cette croyance : certes il est nécessaire d’être sincère dans une relation, mais en aucun cas de rechercher la fusion. Ce qui fait la richesse d’une relation amoureuse c’est bien la rencontre de deux individus distincts, avec leurs qualités et leurs défauts, qui vont parvenir à s’associer et à s’offrir ce qu’ils ne possèdent pas. Ils déclenchent ainsi la naissance de l’état amoureux.
Retenez bien qu’il faut
Préserver cette relation de « satisfaction du manque »
- L’excès de gentillesse comme on a pu le voir tend à combler de manière plus qu’abondante tous les besoins et les désirs de l’autre en oubliant soi même ses désirs. Et c’est là que se situe le problème…
- Pour que l’amour s’installe confortablement, et qu’il pose ses valises un certain temps, il faut soutenir et susciter le désir.
S’autoriser à penser à soi n’est pas forcément une attitude égoïste.
Se faire du bien permet aussi à l’autre d’être bien.
- Il est plus agréable d’avoir en face de soi une personne sûre d’elle qui sait ce qu’elle veut et ce qu’elle ne veut pas.
Appartenir
Mon doudou, mon chéri, mon amour…
Mon amant, mon mari, mon toujours…
Des mots si doux mais qui effraient, parfois
Je ne t’appartiens pas
Des mots si chauds mais à la fois si froids
Je n’appartiens qu’à moi.
Pour aller plus loin….
Posez une question personnelle à un coach.
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