Comment passer le cap d’une rupture difficile ?
La rupture amoureuse est un phénomène à double tranchant. Parfois salvatrice et source d’un mieux-être, elle peut à d’autres moments être très difficile à accepter et pénible à surmonter.
Lorsque vous vous séparez de votre partenaire, vous comprenez alors que vous vous retrouvez seul(e) et cette prise de conscience vous fait souffrir. Difficile de repartir du bon pied spontanément.
Dans ce guide, découvrez les 9 étapes indispensables et efficaces pour tourner la page et être capablede rebondir vers de nouvelles relations en tout sérénité !
Vous vous demandez comment surmonter ce passage difficile et faire en sorte qu’il ne soit pas plus long qu’il ne devrait ?
Comment être capable de vous ouvrir de nouveau à l’amour ? Et sans vous faire mal ?
A travers ce guide constitué de 6 étapes, nos experts vous accompagnent pas à pas avec des conseils efficaces et concrets sur la voie de la reconstruction afin qu’elle s’ouvre sur une nouvelle vie amoureuse.
Pourquoi cette douleur ?
De nos jours, les relations amoureuses qui comptent pour une personne au cours de sa vie sont bien plus nombreuses que par le passé, car le lien est plus fragile et sensible aux aléas d’une vie moderne stressante. Malheureusement, rares sont les privilégiés qui n’ont jamais vécu une rupture amoureuse difficile.
Une rupture n’est difficile que lorsqu’elle met fin à une véritable histoire d’amour.

Une rupture n’est difficile que lorsqu’elle met fin à une véritable histoire d’amour, une histoire de couple qui a partagé des projets d’avenir, dont chacun des partenaires s’est projeté dans cet avenir avec l’autre. Mais dans le fond, qu’est-ce qui est le plus pénible dans cette rupture, cet achèvement brutal ? Après la rupture, nous nous retrouvons face à nous-mêmes et à l’échec d’une relation à laquelle nous tenions. L’échec touche alors à la vision que nous avons de nous-mêmes, une vision tout à coup déformée et négative.
Nous nous sentons dévalorisés parce que nous ne sommes pas parvenus à maintenir cette histoire dans la durée. Parfois même, une certaine culpabilité apparaît, que l’on soit ou non à l’initiative de la rupture.
C’est un passage délicat mais incontournable pour surmonter une blessure qui saura se refermer si on s’autorise à prendre le temps de suivre toutes les étapes nécessaires…
Que faire de sa colère ?
Pleurer, car ne pas se laisser aller à pleurer, croire que l’on peut se passer de cette étape importante, c’est commettre une erreur commune mais radicale.
Lorsque nous pleurons, nous exprimons notre chagrin : or une rupture amoureuse provoque inévitablement du chagrin, une immense peine.
Il est donc tout naturel de pleurer. C’est normal et c’est indispensable. Inutile de vouloir jouer au « dur », se montrer « fort(e) », ce ne serait qu’un rôle qui, justement, empêcherait de surmonter réellement cette situation.
Pleurer, c’est faire état d’un manque, d’autant plus profond et sensible après une rupture.
Bien évidemment, la tristesse s’accompagne aussi d’une colère amère contre cet autre qui n’a rien compris, n’a pas su aimer comme on le voulait, qui a « tout cassé, tout détruit », qui a « brisé » le couple.
Toutes les formes de rage, de déception, de frustration doivent aussi trouver leur mode d’expression, à la seule condition de ne pas les retourner contre soi.
Demander de l’aide ? Savoir en parler à son entourage.
Il est souvent indispensable de solliciter sa famille, ses ami(e)s pour être consolé, parler et, pendant quelques temps, se faire prendre en charge, savoir lâcher du lest pour parvenir à vivre un quotidien si peu enthousiasmant. Comment vivre sans l’autre ?
C’est pourquoi les personnes de l’entourage ont un rôle important à jouer pour être là, pour accompagner la tristesse, la colère et leur expression, pour distraire parfois.
Il est important surtout de ne pas tout intérioriser, de ne pas se replier sur soi par peur d’être jugé par son entourage, par amour propre. Le risque est grand alors de prolonger la dépression passagère en refusant l’aide de son entourage, voire d’un professionnel.
« Le chagrin est une sorte de chat sauvage, de couleur grise. Son cri est plutôt triste et lugubre. Il faut se mettre à plusieurs pour en venir à bout. Car, seul, on a du mal à chasser le chagrin. » Francis Blanche, in Signé Francis Blanche.
Comment accepter la dépression passagère ?
Toute rupture entraîne une dépression qui passera, certes, mais qui s’installe pour quelques mois.
- Ne vous alarmez pas trop, dans la mesure où l’on sait bien qu’elle est normale et nécessaire.
- L’absence de dépression passagère serait simplement le signe que la rupture n’a pas mis fin à une véritable histoire de grand amour. La souffrance provient du vide d’amour.

La vie sans l’autre ne présente strictement aucun intérêt et même les actes de la vie quotidienne les plus élémentaires (qui correspondent à des besoins vitaux) comme faire des courses, manger, se laver, s’habiller, paraissent trop difficiles : à quoi correspond tout cela désormais, puisqu’on se sent inutile, aveuglé par le désintérêt de soi et de sa vie ?
La souffrance provient du vide d’amour.
On a tendance à « remuer le couteau dans la plaie » car chaque lieu, chaque odeur, certaines dates nous renvoient à ce que l’on a partagé avec cet autre qui n’est plus là.
On voudrait presque s’enfermer, ne plus sortir pour ne plus être confronté à ce type d’expérience.
C’est d’ailleurs à cette étape que le soutien de la famille et des ami(e)s (et parfois d’un spécialiste) est indispensable. Ils devront progressivement amener la personne dépressive vers une autre étape : retrouver goût à la vie.
Car, cela peut paraître paradoxal, mais cette sensation de vide peut être salutaire pour la poursuite d’une vie (et pas seulement amoureuse) équilibrée.
« Nous exigeons de l’amour qu’il nous sauve de nous-même, qu’il nous sauve de la vision effroyable de notre vide et de notre détresse, mais de l’amour ne peut que nous renvoyer à nous-même et à nous mettre en face de notre propre responsabilité par rapport à nos états intérieurs. Voici le principal enseignement de la peine amoureuse. En faisant face à la réalité, nous avons une bonne chance de nous comprendre et d’arrêter le cycle de la souffrance. En refusant le face-à-face, nous prolongeons une vie où le malheur et le bonheur se produisent par accident et disparaissent de la même manière. »
Guy Corneau, La guérison du cœur.

Comment parvenir à se reconstruire ?
Cette dépression passe en général au bout de quelques mois. Il ne faut néanmoins pas s’y complaire.
Petit à petit, vous reprenez pied dans la réalité, tout ne vous paraît plus aussi lourd et difficile à entreprendre.
Le moment est alors venu de reconstruire une image de soi qui s’est déformée lors de la rupture.

* Vous vous disiez : « Puisque l’autre ne m’aime plus, ne veut plus de moi, c’est que je ne vaux rien. ». Ainsi peut se formuler cette faille dans votre ego.
- Car l’image de soi est conditionnée par le regard aimant de l’autre. Quand ce regard n’est plus là, l’image positive de soi s’effondre. L’ego n’a plus de repères.
Il faudra alors la reconstruire en comprenant que si l’on était « quelqu’un de bien » avant de rencontrer l’autre, rien n’a changé. Au contraire, on est riche d’un vécu, d’une expérience et d’une maturité nouvelle.
Car tous les échecs apprennent, autant qu’une relation pérenne : une rupture intervient, pour quelque raison que ce soit, au terme d’une relation qui a été constructive, où l’on a fait des concessions, où l’on a pris des risques en faisant confiance à l’autre.
Cette relation, comme son achèvement, nous a appris beaucoup sur nous-mêmes et sur notre façon d’aborder la vie, ce qui nous permet désormais d’envisager les choses différemment, de rester fidèles à certains comportements, et d’essayer d’en modifier d’autres.
Tristesse, manque et dépression ne changent rien à l’identité profonde. La personne demeure « quelqu’un de bien », d’aimable par une autre personne qui viendra à croiser son chemin.
C’est dans ce sens que l’entourage proche — famille, amis — devra parler.
Comprendre ce qui s’est passé et analyser sa vie amoureuse
Quand l’estime et l’image de soi se sont reconstituées, il est temps de passer à l’étape suivante : comprendre l’histoire de la relation, avec le plus de lucidité possible sur l’autre et soi-même.
Il convient de porter un regard objectif sur la rencontre, les débuts de la relation, sa progression… et sa déchéance, jusqu’à la rupture.
- Établir clairement les responsabilités de chacun est essentiel pour ne pas multiplier les ruptures, justement.
- Car les deux partenaires sont aussi responsables l’un que l’autre du début à la fin de la relation. Il n’y a donc pas lieu d’accabler l’autre ou de s’accabler soi-même : chacun a fait des erreurs. Savoir lesquelles est le plus important.
Sauf si cette relation a été la seule, il est également utile de reconsidérer objectivement sa vie amoureuse et se poser les bonnes questions.
- Par quel type de personne est-on attiré(e) ?
- Comment se passe la rencontre (qui fait le premier pas) ?
- Qui fait les choix ?
- Qui prend les initiatives ?
- L’amour était-il également partagé ?
- En général, est-on plutôt quitté(e) ?
- Ou prend-on le plus souvent l’initiative de la rupture ?
- Quels sont les signes annonciateurs que l’on n’a pas voulu reconnaître assez tôt dans la relation ?
Savoir tirer les bénéfices de cette rupture.
Il ne servirait à rien de se poser tant de questions et de ne pas tenir compte des réponses.

- Car ce sont justement ces réponses qui pourront aider à mieux choisir son (sa) partenaire, à vivre la prochaine relation amoureuse avec sans doute tout autant d’amour mais davantage de lucidité.
Évitez de vous lancer dans une autre histoire avant la fin de la « convalescence amoureuse ».
- Il faut être entièrement disponible à l’autre et si le travail de deuil et la convalescence n’est pas totalement terminé, la nouvelle relation a peu de chance de durer longtemps.
- Rappelez-vous ce principe essentiel :
« les bonnes fins font les bons débuts. »
- Et l’on fera le plus souvent payer au nouveau (à la nouvelle) partenaire la rupture précédente : il (elle) servira alors d’exutoire à la colère. Ce qui n’est pas très sympathique…
Passer le cap d’une rupture difficile demande du temps : il faut l’accepter, sinon le cap ne sera jamais franchi.
« Une rupture est toujours douloureuse, elle permet au moins de sauvegarder l’essentiel : conserver l’estime de l’autre, éviter le pourrissement dû à l’exaspération, raviver le désir qu’on éprouve pour le monde. »
Roland Topor, Journal in Time.
Les 7 clés pour aborder vos relations futures.
Soyez sûr d’avoir bien « tourné la page » de votre relation précédente avant de vous engager :
une relation « pansement » pourra vous soulager sur le moment mais risque fort de ne pas durer.
Ne faites pas porter le poids des défauts et erreurs de votre ex à votre nouveau partenaire.
Cela paraît évident, mais on tombe souvent dans ce travers sans s’en rendre compte.
Regagnez confiance en vous pour entrer dans le jeu de séduction et être capable de faire confiance à nouveau.
Ne cherchez pas à tout prix une personne en tous points opposée à votre ex ou à rechercher votre alter ego.
Le problème n’était pas tant les personnes que la façon d’aborder la relation et les relations avec une personne semblable risque fort d’être très fade.
Montrez-vous à l’écoute, ouvrez-vous au monde. Ne vous précipitez pas !
Acceptez de ne pas trouver la bonne personne du premier coup.
Autorisez-vous un peu de légèreté en amour : profitez du célibat, amusez-vous !

Pour aller plus loin…
Posez une question personnelle à un coach.
Décrivez votre situation et laissez vos coordonnées téléphonique et l’une de nos coachs vous appellera.
https://www.love-intelligence.fr/parler-a-un-coach-maintenant
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