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Faut-il aimer pour faire l’amour, ou faire l’amour pour tomber amoureux ?

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11/8/2023
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Dans nos coachings, on rencontre parfois des couples qui fondent leur relation sur le sexe : dans ces cas là, on travaille sur les 3 autres liens du couple, qui sont les liens émotionnels, spirituels, intellectuels.

Il est nécessaire de trouver une complémentarité ailleurs qu’uniquement dans la sexualité, car bâtir des projets communs, accepter, aimer les différences de notre partenaire permet une relation solide et épanouie. Découvrez notre Master Class pour retrouver l’amour en 3 mois.

S’engager dans l’inconnu ?

Cela passe par un premier regard. Touché, troublé, vous lisez l’intérêt, la tendresse, le désir et cela a suffi à déclencher une pulsion d’excitation. Et si c’était lui ou elle ? Comment le savoir ?

L’amour s’abreuve d’émotions ardentes, de désirs irrépressibles et de jouissance à l’état pur. Il renverse l’âme, transcende la vie quotidienne et ouvre à la découverte de soi. L’acte sexuel sublime le tout en fusionnant les corps.

Alors une relation d’amour sans sexualité peut être certes une relation d’amour, mais il lui manque une fusion qui rappelle aux esprits parfois contrariés la vérité de leur union.

L’amour sans sexualité est plus difficile à maintenir

La fin des clichés hommes femmes sur la sexualité et les sentiments.

Les clichés disent que les femmes ont besoin d’aimer pour faire l’amour, et les hommes, de faire l’amour pour aimer. Pourtant il n’y a pas de règles. Aucun doute, aimer c’est avoir envie de l’autre. Nous aimons penser que l’acte sexuel aide à aimer.

Et d’un point de vue neuro-biologique, tout le prouve car nous développons les hormones de l’attachement via le sexe.

Sans échange corporel, quelque chose dans l’amour ne se fait pas.

La différence entre faire l’amour en aimant, ou, sans aimer.

L’amour est synonyme de plaisir parce qu’il y a du désir. Alors que sans amour le plaisir se vit comme un moyen de se débarrasser d’une tension. Pour jouir il faut une émotion qui dégage des ondes, des vibrations, des sensations fortes, alors… quand on aime vraiment, on est dans un tout.

Le plaisir physique sans aimer crée une dissonance qui nous donne envie de quitter, partir, fuir car nous ne voulons pas donner de suite à l’attachement furtif qu’il a provoqué.

Dans quels cas le sexe peut faire naître des sentiments ?

Dans certains cas, le sexe peut nous faire naître comme couple et être à l’origine de l’existence de l’amour mais ce sont des cas finalement assez rares ; car les prédispositions à l’état amoureux sont le désir, le fantasme, le mystère, la curiosité de l’autre.

Quand le sexe vient…après tout cela, alors tout est en bon ordre, c’est-à-dire que les liens d’attachements ont déjà commencé et la sexualité ne vient qu’en rajouter un. L’homme, la femme, se réveille après l’acte sexuel avec des liens d’attachements autres que ce désir assouvi.

Tandis que les conditions préalables au sexe sont le désir, la notion de possession, l’envie de plaisir partagé.

Une fois ceci fait, on peut ne pas se revoir, jusqu’à l’envie prochaine… Nous connaissons trop bien ces mécanismes lors de nos accompagnements au sein de Love Intelligence pour vous raconter des sornettes.

Tout faire dans l’ordre vous permet de construire 3 liens : émotionnels, spirituels, intellectuels et il ne manque que le 4e pour terminer le pilier de la chaise d’une relation solide : le lien sexuel !

Le sexe adoucit les liens, comment, pourquoi ? Le plaisir qu’on se donne adoucit notre lecture de l’autre et module les concessions de la vie qui pourraient nous éloigner. Car nous avons tous des défauts, mais l’intimité les efface, nous les rend acceptables. Notre amoureux(se), parce qu’on a fait l’amour avec lui/elle s’affranchit de son personnage social.

Pure consommation sexuelle…la tendance, pourquoi ça ne peut pas fonctionner longtemps à deux ?

Se libérer de toute emprise affective ! En ces termes il s’agirait plutôt ici de dire « faire du sexe » plutôt que faire l’amour.

A la fois plus léger et plus libérateur, rien ne semble nous parasiter quand on a décidé d’un commun accord d’être plus dans l’instinct.

En même temps, une complicité sexuelle est une forme d’affection, pas anecdotique du tout, car la sexualité communie avec ce qu’il y a de plus privé et de secret en soi. Il faut donc être conscient néanmoins que si l’un garde ses distances, l’autre a certainement l’attachement au fond du cœur.

Pour la meilleure des sexualités, mieux vaut-il être amoureux ou non ? Pour certains c’est une évidence : les papillons dans le cœur sont nécessaires pour se donner entièrement à l’autre et être en confiance totale.

Au contraire, pour d’autres l’absence même de cette petite dose de sentiments, de liens affectifs ou familiaux leur permet de ne pas se sentir fébrile et de s’abandonner plus librement, d’ « expériencer » autrement dans les bras d’un ou d’une inconnue, ou d’un sex friend.

Le non enjeu amoureux les rassure car il n’y a pas d’attente au-delà du sexe. Et ces attentes du partenaire, des attentes affectives, de tendresse, de mots doux, de communication…, certains ne savent pas bien les gérer, ou en souffrent en parallèle.

Le sexe, le ciment du couple ?

Comme nous l’avions rapporté un peu plus haut, il n’y a ni règles, ni lois ni typologie. La seule constante est que la complémentarité sexuelle et l’accord sensoriel facilitent la durabilité du couple.

Les corps qui se connaissent d’emblée, qui n’ont nul besoin d’apprentissage charnel, où il suffit de se toucher pour se désirer, forment des couples sur l’instinct, le désir, mais ensuite, il reste TOUT à construire.

Cette entente sexuelle fait que tous les possibles s’ouvrent à eux mais ils vont devoir traverser toutes les phases du couple (découvrez les 5 phases du couples) et apprendre à construire.

Il va leur falloir trouver leur complémentarité ailleurs qu’uniquement dans la sexualité, bâtir des projets communs, accepter d’aimer leurs différences ; La sexualité aura été leur point de départ, elle sera aussi leur boussole, leur bouée-souvenir dans les moments difficiles.

Ceux qui commencent par les sentiments ont-ils plus de chance de faire durer la relation ?

Pour les amants qui empruntent un autre chemin pour accéder à la relation d’amour, ceux qui passent par l’affectif et l’émotionnel, avant d’accéder au charnel misent toutes les chances de leur côté car ils respectent le rythme du désir, du fantasme de l’autre, des sentiments naissants.

Une relation amoureuse va traverser toutes un processus bien connu et on peut vouloir tout inverser…mais c’est plus dur de réussir alors car notre chimie amoureuse doit respecter certaines règles ;

On ne joue pas avec nos émotions…car elles doivent exister tout au long de la relation, sinon quoi l’un quitte l’autre, il n’est plus amoureux. (découvrez la Méthode Florence en 5 étapes pour trouver l’amour pour que cela ne se produise plus)

Bref, le sexe est un puissant ciment, donc éprouver l’amour et l’explosion des sens est un excellent « bagage » pour vivre en couple. Et cela permet, aussi, de se réconcilier sur l’oreiller

Sexe sans sentiment, ça nous mène nous ?

On ne fonctionne pas par tiroirs, même si on a une dominante sexuelle ou affective.

S’imaginer qu’on peut dissocier longtemps sexualité, tendresse, sentiments est une forme de protection : on se cache derrière l’idée qu’il est plus facile d’appréhender le sexe que de faire cohabiter sexe et sentiment amoureux.

Même dans un couple fondé sur le sexe, les liens d’attachement et d’amour s’installent…même si l’un des deux les rejette, il ne peut nier qu’ils voudraient parfois cohabiter.

C’est d’ailleurs un quasi-impératif, de retrouver à terme l’aspect affectif. Il faut qu’il y ait dû « nous » entre les amants très sexuels, car si on en reste au sexuel pur, il est fort probable que l’un des deux se sentent sur la durée flouée.

Et si je couche juste pour lui donner envie ou une chance de m’aimer ?

Mais alors le sexe permettrait-il d’aimer quelqu’un dont, a priori, on se dit : « Il/elle n’est pas pour moi pour une vraie histoire ? ».

Notre expérience au sein de Love Intelligence nous amène à vous répondre par la négative. Le sexe est, plus souvent, dans ce cas de figure, un répulsif car on a besoin de désirer, de conquérir ;

Et le sexe tout de suite nous prive de ces efforts que l’on aime à mener et qui donne du sublime, de la tension, du mystère dans un monde de consommation.

C’est ainsi que l’on comprend qu’on accorde de la valeur à l’effort porté pour conquérir quelqu’un. Cette personne perd de sa valeur dès lors qu’elle est accessible ultra facilement. C’est comme si elle nous décevait.

Se sentir exister à travers le sexe

« Être aimé, c’est se sentir justifié d’exister », disait en substance Sartre.

L’amour vrai, c’est cette expérience de vivre et de légitimation au monde, cette illusion que notre amour est unique. L’autre est l’idéal incarné, et nous existons grâce à son regard. L’amour nous redonne un statut d’enfant convaincu de sa toute-puissance, convaincu que s’il n’existait pas, le monde raterait quelque chose.

On s’élit l’un l’autre.

L’autre nous apporte aussi son monde, une ouverture vers d’autres horizons, des émotions que nous ne percevions pas avec la même intensité auparavant. Nous sommes davantage « réveillés ». Une belle sexualité développe tout cela, mais n’est pas suffisante pour se sentir aimé(e).

Conserver une sexualité épanouie

Aujourd’hui, on se connaît mieux, on a apprivoisé son propre corps et celui de l’autre.

On a appris à lâcher-prise, à s’abandonner, à être en confiance ensemble.

Et l’habitude peut avoir du bon. « Si on a découvert avant comment atteindre le plaisir, on sait comment en avoir à coup sûr. Une habitude reste bonne tant qu’elle ne devient pas une contrainte. Cela vaut pour la vie sexuelle comme pour le reste », analyse Catherine Cudicio (psychanalyste)

Faire durer le désir, c’est accepter qu’il puisse prendre un nouveau visage avec le temps.

Il faut éviter de confondre une sexualité épanouie avec des performances sexuelles.

Faire vivre le désir nécessite donc de se donner du temps.

Du temps pour se regarder, se parler, s’écouter, se toucher. Du temps aussi pour laisser libre cours à son imagination érotique, à sa fantaisie.

Tous les scénarios sont possibles - dans le respect de son ou sa partenaire bien sûr-, à la seule condition de se donner les moyens.

Alors pourquoi ne pas s’offrir de temps en temps une nuit à l’hôtel, une sieste coquine ou décider de rester dans la chambre toute la journée ? Au quotidien, les moments d’intimité se font souvent rares. N’hésitez donc pas à vous donner des rendez-vous.

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