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Amour et alcoolisme, comment s’en sortir ?

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10/8/2023
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J’aime un alcoolique

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Couple touché par l’alcoolismeDes solutions pour se sortir de l’alcoolisme

C’est la goutte d’alcool qui fait déborder le verre. Votre partenaire boit tous les soirs (s’il/elle n’a pas déjà commencé en journée) pour « se détendre », mais quand il/elle commence c’est pour ne plus s’arrêter. Les soirées se finissent toujours pareillement mal : il/elle a l’alcool méchant et ses comportements deviennent excessifs.

Depuis bien trop longtemps il/elle a troqué ses petites attentions pour vous contre une bouteille de mauvais vin. Incapable de vivre sans son ivresse quotidienne, il/elle a fait de votre vie un enfer ; celui d’un(e) partenaire d’alcoolique.

La honte de celui qui boit peut se propager à son conjoint véritablement impuissant et désemparé. Comment faut-il réagir à cette situation ?

L’ALCOOLISME, UNE FORME D’ADDICTION :

Les Français évoluent d’une consommation d’accompagnement de repas vers une consommation de loisirs. L’alcool est un facteur de convivialité, c’est un rituel sociologique de la fête, il a un rôle initiatique dans le statut d’homme et favorise l’intégration et la sociabilité dans « le bistro » après le travail.

Vu comme ça, on ne se doute pas que l’alcoolisme touche de 2 à 5% de la population française, qu’il figure au 3e rang des causes de décès et qu’il réduit de façon considérable l’espérance de vie.

On parle d’alcoolisme lorsque l’individu a perdu la liberté de s’abstenir de boire. Il s’agit donc bien d’une addiction qui dépasse le simple usage : la personne est soit dans l’abus d’alcool (elle consomme trop) soit dans la dépendance : elle ne peut s’abstenir de consommer, elle est dépendante physiquement et psychiquement.

L’OMS définit l’alcoolisme comme une dépendance associant les phénomènes d’addiction, d’habituation et une compulsion. C’est un trouble mental et comportemental lié à l’alcool.

L’alcoolisme se caractérise par une perte de contrôle qui s’accompagne généralement d’une dépendance physique caractérisée par un syndrome de sevrage à l’arrêt de la consommation, une dépendance psychique, ainsi qu’une tolérance, c’est-à-dire la nécessité d’augmenter les doses pour obtenir le même effet.

Un buveur excessif consomme des quantités exagérées d’alcool, mais il n’est pas forcément dépendant, contrairement à l’alcoolique.

Ce dernier a une pathologie, une addiction et va présenter des manifestations affectant sa santé physique et mentale, sa relation à autrui et son comportement social et économique. Le corps est habitué à la prise d’alcool et les conséquences du manque d’alcool sont plus liées à la déshydratation qu’au manque en lui-même.

UNE GRANDE SOUFFRANCE POUR LE COUPLE

Pour une personne dépendante, 4 personnes de son entourage sont en général directement concernées par les conséquences relationnelles, sociales ou économiques qui en découlent.

L’alcoolisme correspond à une première période de recherche de sensation qui évolue secondairement vers la dépendance. L’alcool est une réponse à un stimulus angoissant (une angoisse existentielle par exemple), il y a un renforcement immédiat par l’effet euphorisant et un échappement à un environnement hostile.

En clair, la personne se sent tout de suite mieux et oublie ce qui l’angoissait.


LES CAUSES DE L’ALCOOLISME

Concernant les causes, il peut s’agir de l’expression d’une dépression, de troubles anxieux, de troubles de la personnalité, de la réponse à un traumatisme insupportable.

Il peut s’agir aussi de reproduire un modèle, de faire comme son père lui-même alcoolique…

Par sa consommation excessive, l’alcoolique exprime une souffrance.

TOUT LE MONDE SOUFFRE

Ces comportements font aussi souffrir les autres au quotidien, ce qui peut devenir insupportable pour le conjoint qui ne trouve pas de solutions, d’autant plus si la communication est devenue quasi-impossible.

Dans le couple il y a une différence fondamentale : l’un va bien et l’autre non.

L’alcoolique a des besoins de dépendance qu’il peut aussi chercher à combler par les besoins de protection et de maternage de l’autre. L’alcoolique n’admet pas souvent son état, il peut parler de déprime, d’insatisfaction mais il ne reconnait pas en général son alcoolisme, il cherchera à minimiser son problème, pourtant évident.

Il est dans le déni. Ivre, un(e) alcoolique peut faire des colères très violentes. Son agressivité est tournée vers lui (il se fait du mal) mais aussi vers les autres. Il peut même avoir des comportements injustes comme accuser l’autre de sa consommation excessive.

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PENSEZ À VOUS AVANT DE PENSER À VOTRE COUPLE

Vous devez tout d’abord vous protéger et ne pas pâtir de cette situation. Il faut lui affirmer votre attachement et le rassurer en lui disant que vous êtes là mais que vous devez aussi vivre votre vie.

Il est difficile d’aider un(e) alcoolique car tout dépend de lui/elle seule, il faut lui donner de l’affection mais dans une certaine limite, il ne faut pas trop le/la cocooner car il ou elle finirait par se complaire dans son état.

Ne vous culpabilisez pas si l’autre ne change pas ou reste dans le déni. Si la situation est devenue impossible, qu’il refuse de se soigner, si vous pensez au fond de vous avoir tout essayé et que votre vie est devenue avec lui un enfer, il faut réfléchir à le quitter, même si cette décision paraît difficile.

Dans tous les cas, il faut vous faire accompagner. Et parler de cette éventualité avec un psy ou un coach où vous vous sentez en confiance.

NE TOMBEZ PAS DANS « LE SYNDROME DE L’INFIRMIÈRE »

Tout dépend depuis combien de temps vous êtes avec l’autre et si la relation vaut le coup.

Si vous n’êtes pas engagé(e), vous n’avez pas la corde au cou et n’êtes pas obligé(e) de rester avec lui/elle.

Aimer quelqu’un qui se fait du mal finira rapidement par vous faire du mal. Il ne faut absolument pas tomber dans ce qu’on appelle le syndrome de l’infirmière, qui consiste à chercher à rassurer, soulager, guérir l’autre en oubliant ses propres besoins et ses propres désirs.

A QUI LE DIRE, À QUI SE CONFIER ?

De nombreux conjoints d’alcooliques craignent les rumeurs et ne savent pas à qui se confier, par exemple par peur de ne plus être invité si le problème est dévoilé au grand jour.

En plus d’un spécialiste, psychologue ou coach, vous pouvez vous confier à un très bon ami qui ne fera pas de fuites et aura la capacité de vous écouter, ou à un ami lointain qui ne connait pas du tout votre entourage.

COMMENT PRENDRE LE PROBLÈME AU SÉRIEUX ET LUI DONNER ENVIE DE SE SOIGNER ?

Vous ne pouvez pas fermer les yeux sur cette situation, vous ne pouvez accepter de vivre avec un(e) partenaire malade et faire comme si tout était normal ou vivre dans la honte et vous cacher sans cesse.

Il faut affronter le problème et ce, avec un maximum de recul.

Osez aborder le sujet avec délicatesse pour l’amener à prendre conscience de la situation et de la souffrance qui en résulte. Abordez ce sujet quand il ne boit pas et qu’il est loin de l’alcool.

Renseignez vous : quels sont les spécialistes dans votre entourage. Dites lui que vous aimeriez prendre rendez-vous et qu’il n’a qu’à vous dire OUI. Prenez les choses en mains.

LES 3 SOURCES DE SOUTIEN

a) Vous-même et l’entourage : Quelqu’un de dépendant à l’alcool et qui veut s’en sortir a besoin de soutien. Il faut valoriser ses efforts et soutenir sa volonté de s’en sortir. Plus il se sentira entouré plus il se sentira fort et moins il noiera ses problèmes dans l’alcool.

b) Un spécialiste : psychiatre ou psychologue : Le traitement de l’addiction à l’alcool doit aussi être psychologique. Si votre partenaire reconnait qu’il/elle a un trouble et qu’il/elle veut se faire soigner, il/elle aura besoin de consulter un spécialiste compétent qui saura le/la conseiller en fonction de sa consommation et de ses ressources personnelles et psychothérapeutiques. Les psychiatres connaissent bien cette addiction, ils pourront prescrire un traitement médicamenteux adapté ou conseiller vivement une psychothérapie, ce qui ne pourra qu’aider votre conjoint. S’il ne connaît pas l’origine de son alcoolisme, une thérapie pourrait permettre de mettre en mot cette cause (même si elle est extrêmement douloureuse) et de faire un travail sur ce sujet.

c) Des mouvements d’anciens buveurs tels que les « Alcooliques Anonymes » ou « Vie Libre » : Ces associations fonctionnent sous la forme de groupes de paroles. Elles jouent un rôle très efficace pour aider les alcooliques à parvenir à l’abstinence complète d’alcool.

http://www.alcooliques-anonymes.fr/aafrance/

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