Votre partenaire est infidèle, réagissez !
Vous vous sentez blessé(e), trahi(e), meurtri(e), profondément en colère. Vous en avez tout à fait le droit.
L’infidélité semble toujours monstrueuse et incompréhensible pour la personne trompée, parce qu’elle suppose une rupture de la confiance indispensable en l’autre.
Pour autant, l’infidélité n’est pas une fatalité. Tout n’est pas perdu.
Love Intelligence® est là pour vous aider à réfléchir à l’avenir de votre couple.
Découvrez dans ce guide les différentes possibilités qui s’offrent à vous pour prendre la bonne décision face à l’infidélité de votre partenaire et considérer l’avenir de la façon la plus lucide possible.
Face à l’infidélité, comment prendre la bonne décision pour l’avenir de votre couple ?
En fonction de votre passé, du vécu de votre couple, Love Intelligence® vous aide à réfléchir quant à la réponse à donner à cette rupture de l’équilibre dans votre couple.
Qu’est-ce qui a pu amener votre partenaire à vous être infidèle ? Où en est votre couple ?
Faut-il pardonner et poursuivre, ou rompre et passer à une autre page de votre histoire amoureuse ?
L’infidélité : innée ou acquise ?
La fidélité constitue souvent pour les êtres humains une véritable épreuve dans la mesure où il s’agit d’une qualité que l’on acquiert et qui n’est pas innée, donc pas naturelle.
- La fidélité n’existe parfois que dans les comportements ce qui est déjà fort louable. Mais il arrive qu’elle soit suffisamment intégrée dans la personnalité pour ne provoquer aucun fantasme, pour interdire même l’infidélité par la pensée. Nous avons alors à faire à une véritable vertu, assez rare au demeurant.
L’infidélité semble aujourd’hui
avant tout relever du choix.
- Heureusement, nous rencontrons des femmes et des hommes pour lesquels elle ne pose aucune difficulté tant elle semble évidente, mais hélas, ils ne sont pas la majorité, loin s’en faut.
Longtemps contenue par les dogmes religieux, les cadres moraux ou légaux, l’infidélité semble aujourd’hui avant tout relever du choix, assumé ou non.
L’infidélité ne serait-elle pas innée, comme certains s’en excusent ?
Lucy Vincent, neurobiologiste, soutient pourtant qu’elle est bien inscrite dans nos gênes.
Passées les trois premières années de relation, la passion s’efface et laisse le champ libre à toutes les tentations auxquelles nous sommes soumis dans le vie de tous les jours.
Au bureau, pendant nos loisirs, la mixité apporte son lot d’opportunité à ceux qui chercheraient l’adrénaline de l’interdit. Pourtant, nous ne sommes pas tous infidèles dans notre vie : y aurait-il un moyen de freiner les pulsions biologiques d’infidélité ?
Toujours selon Lucy Vincent, cela tient à la qualité du lien du couple. Il faut continuer à ménager des moments de tendresse, faire des projets ensemble, prendre soin de son intimité pour éviter de succomber à la tentation.
Quand l’infidèle passe aux aveux… dans une relation naissante
Malgré tout, homme ou femme, pour des raisons différentes, peuvent être également amenés à commettre « l’irréparable ».
Lorsque vous découvrez l’infidélité de votre partenaire, vous aurez tendance à vous trouver submergé(e) par un torrent d’émotions contradictoires : l’incrédulité d’abord, une peine profonde, un sentiment de trahison et bien sûr, de la colère.
Comment comprendre l’attitude de votre partenaire ?
Il peut s’agir d’un égarement (parfois avec « l’ex », ou dans un contexte festif inhabituel) qui ne portera pas ou peu à conséquence si vous avez suffisamment confiance pour accepter ses excuses et croire qu’il/elle ne recommencera pas.
Vous pouvez aussi choisir de cesser immédiatement la relation. Tout va dépendre de l’épaisseur du lien qui est déjà tissé entre les deux partenaires.
Le fait d’avoir « avoué » la faute peut faire pencher la balance en faveur du pardon, à condition bien sûr que cette infidélité ne se soit produite qu’une fois, qu’il ne s’agisse pas d’une habitude…
Cependant, rien ne vous en assure et il faut rester conscient qu’il s’agit d’un signe de mauvaise augure pour la suite de la relation. A vous d’évaluer si vous vous sentez capable de passer sur cette aventure, de reprendre les choses à zéro et donner une nouvelle chance à cette relation.
Que vous choisissiez de pardonner ou de mettre fin à votre relation, il est cependant très important d’exprimer à votre partenaire votre souffrance, votre colère et la blessure ancrée en vous.
En exorcisant ses émotions, on les gère plus facilement, ce qui facilitera l’estime de soi et la confiance dans l’avenir du couple.
Quand l’infidèle passe aux aveux… dans une relation naissante (2)
Comment réagir dans le cas où la relation n’en est qu’à ses débuts ?
Tout d’abord, avant de faire ou de dire quoi que ce soit, il est essentiel de vérifier l’information.
Si l’infidélité est avérée, vous avez le choix d’en parler ou non à votre partenaire.
- Si vous préférez vous taire, vous devez être conscient(e) qu’il ne faudra plus jamais en parler car vous aurez décidé de ne pas en tenir compte et de la traiter comme un « incident de parcours ». Si, bien sûr, ce comportement infidèle ne se renouvelle pas.
- Si vous choisissez d’en parler à votre partenaire, vous devrez expliquer comment vous avez découvert le “pot aux roses” et demander une explication.
Si « l’accusé(e) » nie l’information vérifiée…
Ce n’est pas très bon signe : l’avenir risque d’être problématique sur le plan de la confiance.
A moins que :
- vous préfériez prendre cela comme un défi : vous prouver à vous-même que la force de son amour vous aidera à surpasser cette épreuve. C’est risqué, mais pourquoi pas…
- vous ne jouiez un jeu un peu malsain : cet écart serait comme une permission que vous vous donnez de lui rendre la pareille. C’est également risqué sur le plan de la durée du couple dont les fondations mélangeront sans doute quelques grains de sable au béton…
Si « l’accusé(e) » reconnaît sa faute…
Une discussion sérieuse s’impose pour procéder à un « état des lieux » du futur couple.
Vous devrez, l’un comme l’autre, vous montrer très clairs sur cette question de la fidélité — question très souvent évitée car l’on préfère toujours éviter les sujets délicats avant de s’engager plus sérieusement dans une relation. Ce qui peut être particulièrement nuisible à cette jeune relation, même si cela manque un peu de romantisme.
Les serments de fidélité suffiront-ils à rassurer complètement ?
Tout va dépendre, encore une fois, de la qualité des sentiments des protagonistes. Si l’un ou l’autre était encore un peu hésitant devant l’engagement, peut-être le sera-t-il davantage face à ce nouveau facteur de doute.
Quand l’infidèle passe aux aveux… dans une relation de couple établie
Face à une telle situation, qui a souvent pour effet un électrochoc, il convient de s’interroger le plus calmement possible sur l’état de sa relation et sur l’avenir que vous allez ou non pouvoir lui donner.
Pour cela, la première chose à faire est de dialoguer, d’être capable de ménager un espace de communication pour l’un comme pour l’autre :
- L’infidèle, pour expliquer ce qui s’est passé, ce qui a permis « l’infraction » au code de la relation.
- La personne trompée, pour faire part de tout qu’il ou elle ressent : déception, rage ou colère, tristesse, peur pour l’avenir.
La trahison dans un couple établi est très souvent révélatrice d’un problème dont les deux partenaires n’avaient pas forcément conscience.
Il est intéressant pour votre relation de comprendre d’où est venu le manque à combler chez l’autre, quel besoin il/elle a du satisfaire (peur de l’enfermement dans une routine, besoin de séduire…).
En en parlant de façon ouverte et compréhensive, la trahison peut être salutaire dans un couple qui décide de communiquer.
Quand l’infidèle passe aux aveux… dans une relation de couple établie (2)
Comment réagir s’il s’agit d’une relation de couple plus installée ?
S’il s’agit d’une véritable relation de couple, une discussion en profondeur s’impose, non seulement pour comprendre, analyser ce qui a provoqué l’infidélité, mais aussi pour décider ensemble de l’avenir du couple.
Au-delà de la colère, de la déception et de la tristesse légitimes que vous ressentez, vous risquez de vous poser des questions sur votre potentiel de séduction.
L’infidélité peut, de plus, se transformer en humiliation et l’infidèle, s’il (elle) tient à la relation, aura beaucoup à faire pour aider à restaurer l’estime de soi de son(sa) partenaire.
Si l’infidélité est un acte isolé et que les partenaires ont une relation de couple fondée sur un amour profond, le respect et l’amitié, la confiance peut perdurer et ne pas être mise à dure épreuve. La faute peut être pardonnée et la page tournée — à la condition expresse de ne pas se reproduire.
À l’inverse, s’il s’agit d’une aventure qui dure depuis quelque temps, l’analyse de la situation devra comporter une véritable mise à plat des raisons de cette liaison et une remise en question la plus lucide possible du couple. Il est parfois utile de consulter un spécialiste qui pourra, en observateur neutre, aider à dénouer les tenants et aboutissants de cette situation.
On pardonne les infidélités, mais on ne les oublie pas. Madame de La Fayette
Si le couple est malgré tout solide, il pourra surmonter cette épreuve, en tenant compte de ce qui s’est passé, en apportant les ajustements apparemment nécessaires.
L’objet de son désir…
Faut-il chercher à savoir avec qui est la tierce personne qui met en jeu votre histoire ?
Même si la trahison n’était qu’une aventure sans lendemain, la curiosité à propos de celui/celle qu’il/elle a choisi demeure inévitable et naturelle.
Il est important de désacraliser la personne avec laquelle votre partenaire vous a trompée car la comparaison va automatiquement s’instaurer.
On peut envisager deux façons de gérer
l’existence de cette tierce personne :
la confrontation ou l’ignorance.
L’ignorance vous permet de vous recentrer sur votre couple et les véritables raisons qui ont poussé l’autre à vous trahir sans tenir compte du choix de l’objet de son attention éphémère.
La confrontation peut vous aider à trouver dans l’objet de son désir une personne humaine avec ses défauts, ce qui lui appartient et que vous n’avez pas, ce qui manquait peut-être à votre partenaire.
Il faut de toute évidence dans la mesure du possible éviter la comparaison avec cette autre personne qui ne fera que dévaloriser votre propre estime de vous.
Pour garder cette estime, sachez vous souvenir des raisons et qualités qui vous sont propres et pour lesquelles votre partenaire vous a choisi(e).
L’objet de son désir… (2)
Un(e) ami(e) du couple, de quelqu’un de proche que vous fréquentez tous les deux (ce qui est une situation extrêmement courante)
- Vous ressentez la trahison de façon d’autant plus aigüe qu’elle est double : la trahison de votre partenaire, mais également une trahison amicale.
- Au-delà de la blessure et de la rancœur, peut-être déciderez-vous, malgré tout, de laisser une autre chance à votre partenaire et à votre histoire.
- Vous devrez alors exiger de votre partenaire de parler à cette tierce personne, ensemble, pour bien lui faire savoir qu’elle n’est plus admise dans le cercle d’amis.
- Le fait de s’adresser à elle en tant que couple a l’avantage de lui passer une information très claire, de l’informer d’une décision prise à deux, en toute connaissance de cause, pour bien lui montrer que le couple est solidaire et solide, qu’elle n’a rien à espérer.
Une personne extérieure au couple, une rencontre “de passage”, un(e) collègue du travail.
- Votre partenaire doit s’engager à lui parler pour lui expliquer qu’il ne s’agissait que d’une erreur sans suite.
- Et pourquoi ne pas proposer à son ou sa partenaire de l’accompagner pour bien exprimer à l’amant ou la maîtresse qu’il s’agit d’une véritable décision de couple, comme précédemment ?
Faut-il pardonner ?
La confiance en l’autre est un sujet rarement abordé dans une relation amoureuse, ni à ses débuts, ni une fois installée. Comme si elle allait de soi, comme si elle était une évidence…
Il n’en est rien : la confiance se gagne peu à peu, elle est parfois fragile.
En cas d’infidélité, elle est sérieusement malmenée et doit être reconstruite, ce qui prend un peu de temps.
L’estime de soi est également passablement mise à mal lors d’une infidélité.
C’est bien normal, car le regard aimant de l’autre est un facteur essentiel dans une relation de couple.
Découvrir que ce regard s’est porté, même une fois, sur une autre personne est à la limite du supportable, surtout si l’estime de soi n’est pas très solide.
Pour toutes ces raisons, avant de commettre une infidélité (qu’elle soit pulsionnelle ou décidée), il est très important de se demander si l’on tient suffisamment à sa relation (naissante ou installée) pour la mettre en péril. Certains couples n’y survivent pas.
Faut-il pardonner ? (2)
Le pardon est un sujet souvent difficile dans un couple. Car pardonner veut dire que l’on n’utilisera plus jamais l’argument de l’infidélité lors des désaccords, des disputes ou des conflits.
Si le pardon ne signifie aucunement l’oubli (ce serait si simple !), il ne doit pas servir à alimenter ni la culpabilité de l’un, ni la victimisation de l’autre. C’est un acte définitif.
Pour pardonner il faut dépasser son égo, ses angoisses profondes,
travailler à ne plus avoir mal en transformant la colère en motivation.
Pour aller plus loin….
Posez une question personnelle à un coach.
Décrivez votre situation et laissez vos coordonnées téléphonique et l’une de nos coachs vous appellera.
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