Continuer ou pas ? Les bonnes questions à se poser !
Rompre, tout comme s’engager, ne sont pas des choses faciles. Et savoir si quelques efforts seront utiles ou si la rupture est justifiée l’est encore moins.

Comment ne pas confondre une brouille passagère avec un réel essoufflement du couple ?
Comment savoir si on fait le bon choix et surtout si on ne le regrettera pas plus tard ?
Love Intelligence® vous dévoile les 27 questions clés qui vous aideront à prendre la bonne décision.
Vous doutez, vous ne savez plus où vous en êtes de votre relation de couple…
Vous vous demandez si cette personne est la bonne, mais ne voulez pas prendre la décision à la légère ?
Il est peut être temps pour vous de prendre du recul, de vous poser les bonnes questions afin de prendre la bonne décision.
Grâce à ce guide en 5 étapes, nos experts vont vous apporter leur aide et vous aider à analyser la situation avec lucidité, faire le bon choix et envisager l’avenir.
Quand le doute s’installe…
Au début de la relation, le couple passe souvent par une phase d’instabilité. Cette phase permet à chacun des partenaires de trouver ou non dans son cœur la certitude que son ou sa partenaire lui convient.
Pour trouver en soi cette certitude, traverser une phase de doute est indispensable.
Devant la perspective d’un engagement en couple, il est parfaitement normal de se poser des questions. Seulement, attention, la phase de doute n’apparaît pas forcément au même moment chez les deux partenaires, il faut alors gérer cet écart.
Si votre partenaire l’aborde avant vous, ne vous en alarmez pas, mais au contraire, laissez-lui davantage d’espace et de temps libre.
Le doute correspond
à une prise de conscience.
Les conséquences de ce choix sont essentielles : c’est ce en quoi le doute est une étape souvent nécessaire pour considérer la relation naissante avec réalisme, en acceptant de reconnaître ses propres manques et ce qui, chez l’autre, ne correspond pas ou plus à vos attentes, vous surprend, vous gêne ou vous dérange.
Le doute correspond à une prise de conscience et il est normal, avant de s’engager, de ressentir de la peur. L’être humain, par nature, a souvent peur de l’inconnu : ce qui explique ce temps indispensable avant de prendre une décision.
Il me plaisait et il ne me plaît plus… Pourquoi ?
A mesure que la relation prend forme et s’installe, l’acceptation de l’autre, qui était totale et aveugle, devient plus conditionnelle : l’un des deux devient plus critique et est facilement déçu. C’est le dégonflement de la bulle amoureuse, l’espoir peut alors laisser place aux désillusions.
En effet, au cours de la parade amoureuse, ce n’est pas l’autre (une vraie personne) qui nous plaît, mais le bien-être et l’image de nous qu’il nous renvoie que l’on aime.
On ne le connaît pas, on sait seulement qu’il est attiré par nous et, de façon très égoïste mais très normale, c’est le bonheur narcissique qu’il nous apporte que l’on aime.
Enfin quelqu’un nous regarde et cherche à se faire aimer de nous : comment alors ne pas se sentir beau, important, précieux.
C’est une démarche qu’il faut entreprendre à deux, le moment où chacun peut formuler ce qui, selon lui, le porte vers ce doute profond.
Notre discernement va croissant au cours d’une relation : si nous évoluons dans le processus amoureux en respectant les étapes, nous augmentons nos chances de reconnaître la personne qui nous conviendra.

Dans cette optique, même les ruptures deviennent utiles car elles nous permettent de mieux savoir ce que nous recherchons.

C’est précisément pour toutes ces raisons qu’il faut envisager tous les aspects de la question avant de prendre une décision irrévocable.
Les questions à vous poser quant à votre ressenti.
N’ayez pas peur d’aborder tous les sujets, même les plus délicats, afin que cette réflexion vous soit pleinement et réellement profitable.
La compréhension
Ai-je le sentiment d’être compris(e) ?
Pourquoi ai-je aimé cette personne ?
Ai-je envie de faire des efforts, de mettre de l’énergie dans cette relation ?
Qu’est-ce que j’attendais de lui (d’elle) ? L’ai-je obtenu ?
Les relations intimes
Ai-je encore du plaisir à partager des moments avec elle/lui ?
Ma sexualité est-elle épanouie ?
Est-ce que cette relation me permet de conserver des relations familiales et amicales satisfaisantes ?

L’apport de la relation
Est-ce que cette relation me permet d’évoluer sur le plan que je recherche : intellectuel, spirituel, sportif…
Comment va mon estime de moi :
est-ce que cette relation me permet de la conserver ou est-elle mise à rude épreuve ?
Qu’ai-je compris grâce à cette relation ? (ce que je veux / ce que je ne veux plus)
Votre comportement
Qu’est-ce qui a changé dans mon comportement en bien / en mal ?
Est-ce de sa faute ou de la mienne ?
Comment ai-je pu le (la) décevoir ?
Quelle est ma part de responsabilité dans notre éloignement actuel ?
Ai-je envie de tenter une réconciliation ?
Si non, pourquoi n’en ai-je pas le courage ?
Les questions à vous poser à propos de votre couple.
Analyser
- Qu’est-ce qui me déçoit tant ?
- Qu’est-ce qui a pu provoqué l’éloignement affectif ?
Faire un bilan
- Où en est notre communication ?
- Où en suis-je sur la compréhension mutuelle ?
- Où en sommes-nous de la confiance mutuelle ?
- Où en suis-je sur le respect mutuel ?
Parler
- Pourrions-nous parler de ce qui ne va pas et de ce qui va encore ?
- Pourrions-nous nous faire aider par quelqu’un de neutre ?
Les questions à vous poser concernant votre partenaire.
Ses responsabilités
Ce que vous lui reprochez, ce que vous estimez être les raisons de votre envie de rompre.
Qu’est-ce qui a changé dans son comportement ?
- moins attentif, plus irritable, moins dynamique…
Quelle est sa part de responsabilité dans cet éloignement ?
- estimez-la par un ordre de grandeur et d’importance.
Sa personnalité
Celle-là même qui vous avait attirée, en quoi la trouvez-vous changée ?
Ses qualités ont-elles disparu ?
D’autres se sont-elles révélées ?
Ses défauts sont-ils vraiment intolérables pour moi uniquement ou pour tout le monde dans notre entourage ?
Vos responsabilités
Car vous en avez aussi ! Soyez, tant que faire se peut, honnête et lucide sur cette analyse, qui vous aidera vous aussi à évoluer personnellement. Au besoin, faites cette réflexion, dans le calme, à deux.
Qu’attendait-il (elle) de moi ?
L’a-t-il (elle) obtenu ?
Attendais-je trop de lui ?
Quels sont les signes annonciateurs négatifs que je n’ai pas voulu voir ? Pourquoi ?

Quel est le secret d’un couple fort ?
Une fois que vous aurez abordé toutes ces questions, prenez encore en compte cet élément notable, souvent négligé, de nos jours, où chacun se presse : le temps.

Pour vous éviter des regrets, accordez du temps à votre relation…
prendre du temps pour apprendre à se connaître,
prendre le temps de la réflexion lorsque les premières remises en questions apparaissent.

Il s’agit de se connaître mieux soi-même et de découvrir qui est l’autre.
Pour cela :
réfléchir à ses propres valeurs, à ce qui est important pour soi.
réfléchir à ses propres attentes : savoir ce que l’on veut, ce que l’on ne veut pas.
s’attacher à la découverte de l’autre : ses valeurs, ce qui important pour lui, ses attentes dans une relation.
repérer ses propres rythmes et ceux de l’autre : il est très difficile de s’accorder avec une personne dont les rythmes de vie sont à l’opposé des siens.
s’accorder un peu de temps pour donner de la place à la lucidité.
accepter de regarder chez soi ce qui parfois est heurté, contrarié ou blessé par les paroles et/ou les comportements de l’autre.
s’efforcer d’arrêter de confondre attirance physique et peur de la solitude avec l’amour (chez soi et chez l’autre).
Les bons réflexes à prendre dès le début d’une relation.
Pour partir sur de bonnes bases dans votre couple et vous éviter de vous poser les questions listées plus haut, il convient…
d’accepter de se montrer dans sa vérité, d’être soi-même et non pas de jouer un rôle.
Un jour, il deviendra de plus en plus difficile d’empêcher le naturel de revenir au galop ! D’autant plus que ce rôle, s’il apporte la satisfaction de se sentir indispensable, devient vite épuisant car l’on ne tient plus compte de ses propres désirs. Sans compter que l’on ne peut plus savoir si l’on est aimé(e) pour soi ou pour ses talents de comédien(ne)…
de se montrer attentif aux désirs de l’autre et d’y répondre dans la mesure où cela vous fait plaisir.
À trop se forcer, une rancoeur larvée se développe lentement mais sûrement. Trop de gentillesse tue la gentillesse. Vous risquez tôt ou tard de faire éclater un ressentiment que votre partenaire ne pourra comprendre.
d’apprendre à demander à l’autre de vous faire plaisir par des marques d’attention qui vous conviennent : s’il vous aime, il aura à cœur de vous rendre heureux(se).
Si malgré tout la rupture est inévitable…
Si vous avez suivi la démarche que nous vous avons proposé dans cette e-class, de façon honnête envers vous-même et envers l’autre, avec toute la lucidité nécessaire, vous arriverez peut-être à la conclusion qu’il n’y a pas d’autre option que la rupture.
Dans la mesure où vous avez entrepris cette démarche à deux, cette rupture devrait être ressentie, selon toute vraisemblance, comme un soulagement. Vous aurez passé un cap douloureux, lourd de conflits avec votre partenaire.
Sachez immédiatement
identifier les apports
de cette rupture.
Mais ne vous arrêtez pas là ! Une rupture, même à votre initiative, sera forcément source de souffrance et d’interrogation.
Pour ne pas tomber dans les affres de la déprime d’après séparation, sachez immédiatement identifier les apports de cette rupture, en tirer les enseignements sur vos comportements amoureux.
Vous pourrez ainsi rebondir vers de nouveaux horizons sentimentaux et aborder vos relations futures plus mur(e) et moins angoissé(e) de leur issue.

Pour aller plus loin…
Posez une question personnelle à un coach.
Décrivez votre situation et laissez vos coordonnées téléphonique et l’une de nos coachs vous appellera.
https://www.love-intelligence.fr/parler-a-un-coach-maintenant
Tous nos coachs sont certifiés Love Intelligence®. En plus de la formation Love Intelligence, nos coachs sont diplômés en coaching, conseiller conjugal, PNL ou psychologie.
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