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Sommes-nous décadents en amour ?

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18/7/2023
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Aujourd’hui, la société occidentale est victime d’une décadence en amour : entre surconsommation des applications de rencontres, taux de divorce extrêmement élevé (en France un couple sur deux divorce), ou encore consommation excessive de films pornographiques chez les jeunes, l’amour au sens romantique, au sens engagé, au sens sacré, du terme semble perdre toute sa substance.

Notre civilisation est en effet en proie aux avancées technologiques, banalisant ainsi les rencontres mais aussi les séparations, les infidélités, favorisant le « ghosting »… Quelles chances laissons-nous aux futures générations d’avoir une vie amoureuse épanouie ?

Au sein de Love Intelligence, nous aspirons à former les jeunes à l’affectivité. Nous nous battons pour que notre projet d’éducation affective voie le jour, et que la Fondation de l’amour puisse sensibiliser le grand public à la transmission de clés simples qui permettent de piloter plus harmonieusement sa vie affective.

On nous raconte des vies amoureuses bâclées où l’on s’aime puis se distance et se fait mal car…on ne sait plus s’aimer. Alors, l’amour épanouissant est il voué à disparaître au-delà de 3 ans ?


décadence en amour

Peut on être heureux plus de 3 ans ?

Nous avons pendant 15 ans vu les résultats d’une transmission de clés simples mais essentielles sur les vies amoureuses de chacun. On a vu des hommes, des femmes, reprendre les rennes de leur vie amoureuse.

L’amour au sens propre du terme peut reprendre, en ces temps de culture très individualiste toute sa vigueur si l’on accepte de comprendre qu’il nous faut apprendre en soft skills sur le savoir aimer, car nous avons tout oublié ! Sinon, la relation qui dure un tant soit peu, la notion de famille n’est pas garantie de perdurer !

Qu’est-ce qu’une société décadente ?

On dit d’une société qu’elle est décadente dans la mesure où ses citoyens font preuve selon Valérie Toranian d’une « mollesse des caractères » et dans laquelle les élites sont médiocres. L’Empire romain, et sa chute, depuis le sac de Rome en 410, est à considérer comme le paradigme sur lequel s’étayent les époques et les sociétés pour témoigner du déclin. Entre hantise de la guerre, peur du soulèvement des minorités face aux élites, nous constatons, depuis la chute de Rome, une idéologie de la décadence, se perpétuant siècles après siècles.

L’Art d’aimer dans les sociétés anciennes : l’homme tout-puissant.

L’Art d’aimer, dans les sociétés anciennes, et notamment grecques et romaines, était comme coupé de toute spontanéité, sur-contrôlé, contracté et puritain. Lorsqu’une épouse était infidèle, elle risquait la peine de mort là où son mari avait tous les droits, à l’instar du Code Napoléon qui n’arrivera que bien plus tard dans les mœurs mais qui semble, pour autant, s’appuyer sur ce modèle inégalitaire. L’homme avait en effet à l’époque, tous les droits sur sa femme : cette dernière était sa propriété.

La décadence amoureuse.

Si aujourd’hui les mouvements féministes cherchent à mettre à bas le patriarcat toujours ambiant, qu’en est-il cependant des restes de ces sociétés anciennes, entretenant une idéologie de la décadence, et des rapports hiérarchiques à tout prix ? Au sein de Love Intelligence, nous nous sommes intéressés à la décadence non pas de nos sociétés actuelles mais d’une forme de décadence de nos relations amoureuses. Le magazine « Revue des deux Mondes » fait d’ailleurs sa Une sur la question de savoir si nous sommes, ou non, une société décadente.

Capituler à la moindre contrariété.

En effet, nous constatons bien que la mollesse de nos caractères dont parle Toranian peut tout à fait être applicable à la façon dont les individus traitent le couple : dans la société décadente et aujourd’hui consumériste qu’est la nôtre, nous considérons que cette tendance à fuir à la moindre contrariété témoigne bien de ce trait capitulard propre à une société décadente. À la moindre difficulté, des couples se brisent, des foyers s’effondrent.

Pouvons-nous alors supposer que ce paradigme de la décadence est encore trop ancré dans les conceptions de tout un chacun, générant ainsi la perdition des couples capitulant à la moindre contrariété ? Nous ne sommes pas directement responsables de cette décadence en amour : les mouvements individualistes, la politique du développement personnel, la favorisation de l’indépendance des femmes vis-à-vis des hommes et la libération sexuelle, participent largement à ce que nous pouvons considérer comme étant décadent.

Le déclin du couple…

Les modèles auxquels les citoyens aspirent, la naissance de la télé-réalité, la tendance des médias à mettre en avant toujours plus de nouveautés dans la façon de vivre l’amour, où règne le non engagement, la liberté et l’individualisme à tout prix rendent bien compte de ce déclin de la perception du couple et de la famille comme étant quelque chose de périssable et de précaire. Un pessimisme ambiant règne en maître sur nos sociétés, héritières de la chute de l’Empire romain, et conservant des séquelles indéfectibles sur la manière d’être pour soi-même et avec les autres. En effet, nous constatons que la banalisation du divorce, des séparations et l’idée qu’il est possible de retrouver l’amour aussi vite via une application quelconque cultivent bien cette idéologie décadente et pessimiste du couple. Nous avons acquis la fâcheuse tendance de ne plus le concevoir comme un lieu de sécurité solide, mais voué à prendre fin coûte que coûte.

Il est fréquent de voir des femmes divorcées renoncer à l’idée de rencontrer quelqu’un d’autre, jugeant être mieux seules que mal accompagnées (et nous le comprenons !), des enfants une fois adultes et ayant connu le divorce de leurs parents, ont parfois plus de mal à s’investir dans une relation amoureuse (leurs croyances étant différentes), des hommes surinvestissent les applications de rencontres…

… et de la famille.

Si l’abolition du modèle patriarcal est une avancée considérable dans la lutte pour l’égalité des hommes et des femmes, elle a pour conséquence la dissolution de l’intérêt pour la notion de la famille, du couple qui cherche à co-créer la relation, à respecter un engagement, à comprendre la part d’investissement en communication pour traverser les caps.… L’idée de construire une famille n’attire plus : trop responsabilisante, demande des concessions, un savoir-faire…

Les mouvements féministes, que nous soutenons, génèrent l’indépendantisme des femmes et en ce sens, c’est le couple qui se meure, entraînant, dans sa chute, la possibilité de construire une famille dans un foyer heureux et des parents amoureux. Les hommes, les pères, prennent pour autant progressivement plus de place dans le schéma familial, et l’idéologie de la mère au foyer laisse place à un nouveau paradigme plus égalitaire (prolongement du congé paternité, démocratisation des pères au foyer…).

Le mal-être de la société décadente.

C’est plus de la moitié des couples qui divorcent aujourd’hui, témoignant fermement de tout ce que nous avons avancé plus tôt : société décadente, esprits mous sur la question de la famille et du couple engagé qui nous amènent à prendre la poudre d’escampette à la première difficulté… Les mères élèvent leurs enfants seules, ces derniers pâtissent du divorce de leurs parents, se font une idée biaisée et négative du couple et de l’amour, et risquent eux-aussi, de reproduire le même schéma. L’engagement se perd peu à peu, les célibataires cherchent quelqu’un pour venir les compléter dans leur incomplétude, les couples se lassent et se séparent, donnant naissance à un mal-être, celui d’aimer et de ne pas être aimé, ou de ne plus réussir à aimer après une séparation douloureuse par exemple.

Au sein de Love Intelligence, nous luttons contre cette décadence de l’amour et notre projet essentiel consiste en notre volonté de créer une Fondation de l’amour pour que, malgré le pessimisme propre nos sociétés décadentes, chacun puisse bénéficier d’une éducation à l’amour.

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