Sexualité moderne et équilibre personnel
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L’exemple du couple

Dans un climat d’hypersexualisation, d’exigences fortes pour une sexualité au top en couple, un maintien du désir et des sentiments, comment être heureux sexuellement ET en couple sans se sentir perdu, à la traîne ? Et si on s’est installé dans une surconsommation des relations, comment ne pas s’y perdre ?
Voici quelques clefs sociologiques à la portée de tous afin de saisir le caractère problématique de la modification de la scène sexuelle , Notre objectif ? réussir à conjuguer plaisir à deux et harmonie avec soi-même et avec l’autre au 21e siècle.
La modernité sexuelle, dangereuse et saine à la fois ?
SAINE, OUI !
Depuis quelques siècles déjà, nous avons vu arriver au sein du couple de nouvelles pratiques sexuelles, autrefois réprouvées (sodomie, sexe oral facile, sextoys, plan à 3, films érotiques…). Ce qui était autrefois tabou voire interdit est aujourd’hui perçu comme incontournable pour rester un couple moderne.
Le plaisir a été mis dans le top de nos priorités et a permis la levée des non-dits. Sur le devant de la scène sexuelle, le désir nécessite, pour être satisfait, plus de communication : on peut désormais parler de ses désirs, sans crainte, à son partenaire en étant assuré qu’ils pourront être partagés, entendus, compris. On est tous cools, libres, bienveillants …
Le fait également que le sexe soit aujourd’hui majoritairement dénué de pensée procréatrice permet finalement plus de « lâcher-prise » et plus de légèreté dans l’acte.
Nous faisons l’amour pour le plaisir et non plus seulement pour faire des enfants. Il y a donc eu finalement, une transformation de l’intimité pour plus de proximité : l’union sexuelle étant devenue un des points clefs de la satisfaction de la vie de couple. Et une satisfaction personnelle et sexuelle emmène forcément avec elle plus de partage et de complicité au sein de la relation. Vous l’aurez compris, ces critères font partie d’une base solide pour un couple qui dure ; si les deux partenaires sont satisfaits, il y a moins de raisons pour qu’une séparation ait lieu et de même, moins de risques pour que l’un d’eux devienne infidèle.
Dans une certaine mesure, la modernité sexuelle a œuvré très clairement pour la durabilité du couple.
MAIS…
La modernité sexuelle, si elle représente un grand pas pour l’humanité en signant la fin de la domination masculine et le début de l’émancipation féminine, a cependant imposé une redéfinition de la sexualité. Une redéfinition et un certain brouillard entre normal et anormal mais aussi entre masculin et féminin ; on ne parle plus seulement du sexe comme moyen de procréer mais aussi comme objectif pour atteindre plaisir tout en se divertissant. Il y aurait-il alors un quiproquo des sexes ? Et une dénaturation de la sexualité humaine ? De plus, avec l’explosion des sites de rencontre et de la pornographie au sens large, le couple tel que l’on se le représentait en a pris un coup. Il est plus difficile de trouver un compagnon de vie, et lorsque nous l’avons trouvé, il est encore plus complexe de faire durer la relation dans le temps : les nombreux divorces en témoignent.
SEXUALITÉ MODERNE ET FANTASMES
Si fantasmes contemporains riment avec hypermodernité sexuelle, ils ont cependant été alimentés par de nouveaux processus d’excitation sexuelle : notamment la vue. Si certains auteurs pensent que ce phénomène est récent (Jean-Marie Lacrosse, le sexe a-t-il un genre ? Revue le Débat) à Love Intelligence, nous ne partageons pas entièrement cette idée ; de tout temps, l’excitation sexuelle a trouvé comme point de départ la vue. Cependant, encouragée par le sexe virtuel, nous pensons que la vue est aujourd’hui sur-sollicitée. Elle a parfois pris le pas sur d’autre sens, tout aussi importants dans la stimulation du désir. Sorte de « toucher à distance », la vue a permis l’entrée dans la sexualité humaine d’une marchandisation du sexe, entraînant les problèmes que nous connaissons…
MARCHANDISATION DU SEXE : COMMENT ÊTRE ÉPANOUI SEXUELLEMENT ?
Problèmes de sexualité pré-adolescente (l’âge du premier rapport est en baisse), d’exposition de plus en plus tôt des enfants au pornographique, montée en puissance du sexe virtuel, nombre de partenaires sexuels en hausse avec surconsommation du sexe… Toutes ces modifications doivent être prises en compte dans l’appréhension globale du phénomène. L’image parfois violente, se substituant à l’imaginaire entraîne une vision de la sexualité erronée, des complications, des conflits et des compulsions à l’âge adulte. Les personnes sont trompées en adoptant pour schéma une sexualité qui fait l’économie de la relation. La priorité est donnée au rapport à soi et dans le même temps, on exclut l’autre en négligeant ce qu’il représente : un être à part entière, fait de ses désirs et de sa personnalité. Les incidences sur la sexualité sont alors posées et la possibilité de se mettre en couple éloignée. Ces tendances importantes mènent au bout du chemin à l’immaturité affective et sexuelle. L’expérience sexuelle s’est élargie mais a aussi condamné en quelque sorte l’homme et la femme modernes à une rupture et un recommencement permanent, parfois en multipliant séparations et relations vaines.
D’OÙ L’IMPORTANCE DE MIEUX COMPRENDRE SON CORPS ET SA SEXUALITÉ…
Comment alors s’y retrouver dans cette profusion de sites de rencontre, de sites X, dans ce contexte d’hypersexualité et de surconsommation où l’industrie du sexe règne ? D’abord, bien comprendre qu’il existe des différences entre réalité, fantasmes et représentations. Il s’agit donc de faire de buts et objets du désir sexuel non plus des phénomènes que l’on ne peut pas contrôler mais comme des trésors que l’on recèle à l’intérieur et que l’on peut partager avec l’autre : stimuler la libido, parler de notre vie sexuelle intérieure, amener des jeux de caresses, ne pas négliger l’effet de la parole dans l’acte… Tout autant de choses que l’on a au fond de nous et qu’il ne faut pas hésiter à partager. Il faut voir aussi qu’une des choses importantes, c’est l’égalité en droit des partenaires dans le couple.
CONSTRUIRE LES BONNES BASES D’UNE RELATION
S’il existe de nouveaux problèmes et de nouveaux dilemmes, ils affectent tous deux la dimension relationnelle/communicationnelle du couple. Finalement, on a une relation avec soi-même et l’autre n’existe pas ; nous valorisons aujourd’hui le couple et pourtant, une majorité de personnes consomment massivement des contenus pornographiques, basculent dans l’infidélité sexuelle et dissocient amour et sentiment. Les fantasmes de multiplicité sont liés à la consommation élevée de pornographique et penser que ça n’aura aucun impact sur la vie réelle n’est pas tout-à-fait vrai. Ce n’est pas sans conséquences car d’une part, il ne faut pas oublier le caractère addictif du monde du sexe et d’autre part l’enjeu relationnel est bien là : développer une maturité affective c’est aussi être capable d’envisager les relations comme un tout qui nous engage et inclut l’autre. Mais alors, là où le couple stable est encore le meilleur moyen de s’assurer des rapports pérennes (environ 8 à 10 rapports par mois, en moyenne) comment ne pas basculer dans l’ennui et la routine ? Et ne pas céder à la tentation de la consommation ?
DE L’ENTRETIEN DU DÉSIR
D’abord, il est important de se connaître pour pouvoir se retrouver parmi cette profusion de tout et ne pas négliger la valeur primordiale accordée au couple (à distinguer de la famille). La masturbation par ailleurs est un bon moyen de se connaitre : elle est au centre de l’organisation sexuelle et permet la maturation à l’adolescence puis la pérennité de la sexualité. Elle permet en quelque sorte, en la maintenant tout au long de la vie, un équilibre personnel, l’entretien du désir et le contrôle de l’excitation. C’est un moyen aussi d’amener l’autre et soi-même à la satisfaction sexuelle. Satisfaction qui est au cœur de l’équilibre de la sexualité dans le couple.
L’ÉQUILIBRE DANS LE COUPLE
Là où majoritairement, les partenaires ne s’écoutent pas l’un l’autre, ne sont pas réellement attentifs ni l’un ni l’autre à qui est l’autre, et où chacun d’eux projette sur l’autre ce qu’il est censé être à ses yeux, il faudrait entendre l’amour comme capacité de se mettre à la place de l’autre et non pas seulement comme besoin de l’autre. Pour un attachement VRAI. Si le credo de notre époque est « l’orgasme pour tous à charge pour chacun de trouver le chemin qui l’amène au sommet » ne pourrait-on pas dire plutôt « l’orgasme, oui, mais en voyant l’autre et dans le respect de l’autre ? »
RÉUSSIR À CONCILIER SEXUALITÉ POUR SOI ET SEXUALITÉ À DEUX
L’enjeu étant de réussir à stabiliser et mettre en commun notre bulle auto-érotique et notre bulle érotique faite de nos désirs. Il faut également réussir à distinguer les attentes personnelles des attentes imaginaires : notre partenaire n’est pas un support sur lequel on se projette ! Enfin, il faut absolument valoriser l’affectivité et l’authenticité dans le couple. Faire un « tout » de nos différences et ressemblances, respecter la différence des désirs de l’autre et intégrer des pratiques créatives en épargnant l’ennui et la routine. Mais attention, sans chercher pour autant la stimulation dans le registre pornographique. Vous voilà prêts ! A chacun donc de trouver un équilibre entre le sexe avec soi et le sexe relationnel qui implique l’autre, ses émotions, ses affects et sa sensibilité.
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