Comment s’arrêter de manger ? Dénicher ce qui n’est pas « réglé » en moi pour me libérer d’une alimentation compulsive.
Quelle est votre situation ?
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On ne maigrit vraiment que si on comprend ce qui nous pousse à manger, à grignoter.
A l’intérieur de ces magazines, on retrouve les régimes les plus farfelus et qui ne peuvent être efficaces qu’à très court terme : paléolithique, Okinawa, sans gluten, hyper protéiné, ne boire que des jus de fruits, et pourquoi pas se faire coller les dents pendant quinze jours, se nourrir par intraveineuse… Pour conclure sur la formule classique à peine revisitée : alimentation équilibrée et exercice physique, accompagnée de sa batterie de menus à faire mourir d’ennui ! Filet de poisson blanc sur lit d’épinards ! Comme si nous ne le savions pas ! Non, le régime chips-frites-cacahuètes-Nutella n’a toujours pas été accrédité par nos talentueux nutritionnistes ? Quel dommage !
Se faire nourrir par l’Autre
Suivre un régime, c’est redevenir dans notre rapport à la nourriture totalement passif. Un Autre a décidé pour nous de ce que nous allons manger, a élaboré les menus, les quantités. Cela ne vous rappelle rien ? Eh oui ! Rien de nouveau sous le soleil : Maman ! C’est bien de Maman dont il s’agit.
Tous les troubles du comportement alimentaire, toutes les addictions, toutes les intoxications de bouche : nourriture, tabac, alcool se rattachent à une unique problématique : le sevrage, le maintien de la relation mère-bébé, une sorte de cordon ombilical buccal que l’on maintient psychiquement.
Trop manger nous protège de quoi ?
Du vide, de l’absence, de la solitude… De ce sentiment d’abandon que le départ de Maman suscitait et suscite toujours un peu en nous. Quand nous disons Maman, nous parlons, adulte, également, de tous ses substituts, ceux avec lesquels nous construisons une relation fusionnelle : amis, maris, enfants etc. Et trop manger nous permet de nous mettre, de manière illusoire, à l’abri du manque, de l’insécurité, de la douleur de notre mère ou de ses substituts …
L’anorexie, est l’option radicale, dans ce cas, je suis addict au… rien. Ainsi, je ne risque pas de manquer de quoi que ce soit !
Le trop mangé est un déficit de Parole
Sous le signe de l’oralité ! Parler d’oralité désigne tout ce qui a trait à la zone buccale. Que faisons-nous avec notre bouche ? Principalement deux choses : nous absorbons des aliments, des liquides… et nous parlons. Il y aurait donc un rapport de transition entre ces deux fonctions : nous nous remplissons d’aliments lorsque nous sommes dans l’incapacité de nous exprimer comme nous le souhaiterions. Le trop mangé est un déficit de paroles, d’expression de soi à un moment de la journée !
Etat de détresse quand nous avons faim, que n’arrivons-nous pas à exprimer ?
Du monstre à deux têtes à la construction de l’image corporelle: lorsque nous venons au monde, nous n’avons pas de limite, nous avons ce sentiment que Freud nomme « océanique », de « ne faire qu'un avec le grand Tout », le sein maternel fait partie de nous, est une extension, un prolongement de notre bouche. D’une certaine manière, nous sommes encore, dans le ventre maternel, bien à l’abri, protégé de toute frustration. Evidemment ce maternage ne peut être parfait et très vite nous sommes confrontés à des états de détresse absolue, nous avons faim, mal, hurlons, vociférons, ne savons pas parler pour exprimer nos douleurs : notre corps part en morceaux, se fragmente dans ces failles inévitables de l’environnement maternel. Nous sommes totalement dépendants de notre mère qui, dès lors, est à nos yeux toute-puissante. Sans elle, nous ne sommes rien, elle nous nourrit, nous change, nous lave, elle a droit de vie et de mort sur nous.
Quelles réponses maternelles avons-nous reçu ?
Pendant ces premiers mois du bébé, l’adaptation des réponses maternelles aux besoins du nourrisson est décisive pour la construction de son équilibre psychique. Ces manques qui génèrent des failles sont normales et même indispensables pour aider le bébé à grandir et elles se doivent d’être progressives pour qu’il ne connaisse pas trop de détresse, « good enough mother » comme l’a désignée le célèbre psychanalyste anglais Winnicott.
Quand on sort de la dépendance.
Le bébé sort, entre 6 et 18 mois, de cette terrible dépendance à la Mère primordiale par le stade du miroir théorisé par Lacan. « Tiens, j’ai un corps à moi, unifié, fermé, avec des frontières closes » découvre-t-il dans le miroir. Le moi de l’enfant désormais constitué n’est plus dans cette alternance de plénitude orgasmique et de détresse mortelle : ses limites sont définies, constituées. L’enfant a une image et il est sevré. Sa bouche vidée du sein commence à se remplir de mots.
Quelles traces gardons-nous de notre rapport à la nourriture enfant ?
Comme nous avons tous traversé ces étapes infantiles, nous en gardons traces et notre rapport à la nourriture est marqué du signe de notre relation à la mère : manger pour la retrouver, sa douceur, son réconfort…
Se faire mal avec la nourriture dans des conduites boulimiques, c’est répéter un lien plus pathologique à la mère et un sevrage inachevé.
Une mère trop… ? Qui ne respecte pas notre place d’individu autonome ?
Prendre des kilos pour s’en faire un rempart et se protéger ainsi d’une mère trop intrusive, qui ne respecte pas notre place d’individu autonome ? Se gaver pour pallier un trop d’absence, un regard insuffisamment enveloppant et aimant, un déficit de sécurité affective ?
Nous mangeons pour nous réconforter, prendre des forces, c’est un processus auto calmant jusqu’à ce qu’il bascule dans l’excès, l’autodestruction, le dégoût de soi.
Avoir le droit à la parole !
Qui nous donne ce droit ? Pour parler, pour pouvoir dire « je », il faut avoir un nom et parler au nom de quelqu’un. Avez-vous été considéré(e) comme sujet à part entière ? Vaste question. Qu’est-ce qu’être sujet ? Tenir parole à soi-même, être responsable, tenir ses engagements, oser signer de son nom chacun de ses actes, oser dire « non ».
Avez-vous été considéré plus souvent comme « sujet autonome » ou « subissant » ?
Le contraire du sujet autonome serait être objet : subir, vivre des situations que l’on ressent comme non choisies, agir contre notre volonté par peur de perdre l’autre, penser aux besoins de l’autre au sacrifice de ses propres désirs. Si votre parent vous a toujours imposé ses propres choix, le plus souvent pour votre « bien », il ne vous a pas habitué à décider par vous-même. Choisir devient une épreuve, ouvre un abîme de perplexité : choix des activités sportives, des études, des amis... Un discours parental qui définit de manière trop autoritaire, trop péremptoire ce qui est « bien » et ce qui est « mal », ne laisse pas de place pour votre propre affirmation, ne vous autorise pas, de crainte de perdre leur amour, de leur déplaire, à même vous autoriser à penser différemment. L’énergie pour la révolte et la colère demeure présente mais totalement étouffée et se transforme souvent en faim de destruction, de dévoration.
Le rôle du père dans notre manière de manger. Nous a-t-il rendu sujet autonome ?
Celui qui nous rend sujet de notre parole, qui donne à notre bouche la fonction d’émettre des paroles plus que de se gaver d’aliments, c’est notre père. Par l’avis différent de celui de notre mère qu’il peut émettre, il créé la place pour que notre petite voix d’enfant s’autorise à se faire entendre : « moi, je pense que ». Désormais, un tiers est venu entre notre mère et nous, pour faire obstacle à sa dévoration. Lacan utilise une image très parlante : le père, c’est le bâton dans la bouche de la mère crocodile. Il utilise également l’image d’une chamelle à l’immense langue.
La mère est dévorante et le père creuse la place à l’enfant.
La mère est toujours pour le bébé cette figure de toute-puissance et de dévoration. Seul le père, et son bâton phallique, peut y faire entamer et creuser une place pour la parole de l’enfant. Lorsque la parole du père n’est pas considérée par la mère, lorsque le père, lui, est lui-même soumis comme un enfant, lorsque la mère incarne une trop grande souffrance (dépression, maladie, etc.) comment sortir de ses griffes et oser prendre sa place et la parole ? Et moins nous parlons, plus nous sommes le siège de poussées de destruction dont l’engloutissement de nourriture est une des manifestations, le plus souvent la version féminine autodestructrice.
Je suis un yoyo ! Mes résolutions, ma motivation ne peuvent pas durer trop longtemps, pourquoi ?
Le régime des régimes a un inconvénient majeur, nous devenons comme un yoyo. Perte de 5 kilos suivie de la reprise de 8. Perte de 10 kilos suivie de la reprise de 12. C’est ainsi que notre silhouette se déforme durablement.
Le plus souvent, notre résolution est ferme : nous ne craquerons pas. Nous sommes motivées, d’ici l’été, nous l’aurons enfin cette silhouette de rêve. Nous tenons un jour, une semaine, un ou plusieurs mois, certains une année.
Quel événement mineur ou déception ouvrent un gouffre qui anéantit notre régime ?
Soudain, un jour, un événement mineur, ennui ou déception, ouvre en nous un gouffre, un vide, un trou noir. A nouveau, nous ne sommes plus maîtres de nous-même.
Cette envie de manger est comme un appel d’air.
Cette envie de manger est comme un appel d’air auquel il serait illusoire de tenter de résister. Il nous fait nous précipiter vers le réfrigérateur ou le chocolat. Et, au lieu du sentiment de réconfort attendu, ce que nous ressentons, c’est un immense dégoût de soi. Pourquoi ?
Pourquoi manger dans ces moments n’est plus du réconfort ? A quoi cela nous renvoie-t-il ? Que mettons-nous de côté dans ces moments-là ?
Que mangeons-nous en fait ? Au final, rien d’autre que du maternel. Nous avons été confrontées à un point de fragilité, d’impuissance et nous espérons trouver dans la nourriture le rétablissement de la plénitude que sa présence nous donnait. De ce recours compulsif, nous n’en sommes pas fières pour deux raisons :
• se précipiter, de manière bien illusoire, sur sa nourriture-mère au moindre petit souci nous indique comme nous sommes encore infantile, dépendante, fragile …. Si loin de l’idéal de liberté et d’autonomie auquel nous aspirons.
• Ce dont il s’agit, en fait, c’est du sein. Pour nous nourrir, nous le vidons, nous le détruisons, ce que nous absorbons se fait sur fond de destruction. Un aliment consommé est un aliment détruit. D’où ce sentiment dépressif qui suit toute prise alimentaire. Un peu mélancolique…
Comment un enfant « normal » se rend maître de ces manquements maternels ?
Pour que l’absence de la mère n’entraine pas ce vide et cette détresse, Freud a justement montré par l’observation d’un de ses petits-fils d’un an et demi que l’enfant invente un jeu, il joue à l’absence de sa mère, justement pour s’en rendre maître, pour ne plus la subir dans la passivité. Il nous relate ce jeu, le « jeu de la bobine ». Un yoyo justement ? …
Réalité, plaisir et Au-delà : l'enfant joue à faire tomber une bobine attachée par une ficelle puis à la ramener à lui. En même temps, il prononce « Fort – Da » (« pas là – là »). Le jeu symbolise la répétition de la présence et de l’absence de la mère, ou plutôt du sein maternel. Cette expérience va permettre le sevrage, puisque l’enfant devient capable d’ajourner une satisfaction immédiate du besoin pulsionnel. Auparavant, il était soumis au principe de plaisir, dans ce cas, une pulsion est l’équivalent d’un ordre, d’un impératif, d’une exigence de satisfaction totale et immédiate ; désormais, il peut supporter l’ajournement, le différé, la frustration sans trop en souffrir, sans que cela ne génère colère et violence. Le principe de réalité (j’admets ce qui est possible ou impossible) prend désormais le pas sur le principe de plaisir (je veux tout et tout de suite).
Ajourner une satisfaction immédiate de notre besoin pulsionnel.
Il faut remarquer que l'enfant se met,au même moment, à maîtriser le langage. L'enfant répète un traumatisme, malgré le déplaisir que cette répétition occasionne. Ce que Freud nomme comme compulsion de répétition. Son but est de maîtriser ce traumatisme, de se l'approprier, de le symboliser. Cette compulsion à répéter une activité au final déplaisante en vue de la dépasser, de s’en rendre maître, se situe « au-delà du principe de plaisir ». En effet, en première analyse, la visée de cette action est la recherche d’un déplaisir ce qui est contraire à ce que Freud avait identifié comme principe de plaisir : toute activité humaine vise la recherche de plaisir. Pourtant, dans un second temps, c’est bien la recherche de plaisir qui est visée puisque cette action déplaisante répétée aura pour conséquence de nous avoir immunisé face à la survenue inopinée, inattendue, traumatisante d’un déplaisir.
La compulsion intérieure qui nous dépasse a pour objectif de nous affranchir d’un vécu de dépendance.
Lorsque nous nous précipitons sur le réfrigérateur ou le paquet de bouchées au chocolat, nous ne sommes plus dans la recherche de plaisir, de convivialité, nous sommes au-delà. C’est à une compulsion intérieure qui nous dépasse à laquelle nous obéissons dans le but, cette fois, de tenter de s’en affranchir, de sortir de la dépendance, de la nécessaire présence d’un autre pouvant nous mettre à l’abri du manque. Et bien sûr, c’est l’échec… Car ce que nous cherchons, c’est la possibilité de supporter l’absence, le manque, le vide par une mise en mots d’un traumatisme vécu : l’absence de l’autre secourable et le vécu de détresse auquel nous avons, de ce fait, été confronté.
Pour parvenir à éloigner notre mère, encore aurait-il fallu qu’elle soit solide.
Pour pouvoir jouer avec notre mère, la jeter au loin pour la ramener à nous et, peu à peu, se passer d’elle, encore faut-il qu’elle nous semble assez solide pour ne pas avoir trop peur de lui faire mal. Quelle mère avons-nous eu ? Gaie, joyeuse, amoureuse ? Protégée ? Avait-elle des projets, un travail, des loisirs, une vie de couple ? A-t-elle osé être un peu femme ? D’autres enfants étaient-ils là pour porter avec nous le fardeau de la combler, ce sac de pierres que nous traînons ? Y-a-t-il eu des traumatismes familiaux ? Des enfants morts dans la fratrie ? Un divorce ? Des départs incompris ? Des maladies ? Autant d’événements douloureux qui nous enferment dans ce que Ferenczi a conceptualisé comme « terrorisme de la souffrance » et qui fait de nous des enfants ayant renoncé à leur individualité.
Ces événements de l’enfance qui ont fait de nous des enfants qui ont renoncé à une part de leur individualité… compensée, adulte, par cette petite part auto destructrice…qui mange, parfois, trop.
Quelle réponse symptomatique apportons-nous à cette souffrance transmise ? Quelle soif de destruction engendre cette souffrance maternelle ? Le refuge dans la nourriture n’est, bien sûr, qu’une réponse possible, la version féminine plutôt autodestructrice. Chez les hommes, cela peut être d’autres addictions : jeux, drogues, sexe… et à visée destructrice plutôt qu’autodestructrice : toutes les conduites violentes.
Le Cas qui sauve : Marie-Anne mange tout le temps léger et sain… sauf à 21H30. Comment éviter ce vide ?
« Je suis en plein régime, je cuisine beaucoup, des petits plats extrêmement équilibrés et pourtant j’ai pris près de dix kilos depuis septembre. Tout se passe entre 21 h 30, l’heure à laquelle je couche mon fils et 22 h 30, l’heure à laquelle mon époux rentre du travail. En une heure, je vide tous les placards, tout y passe, chips, cornichons, charcuterie. Je ne supporte pas le vide, la solitude. Cela créé en moi comme un creux, un appel d’air, un trou noir. J’ai comme un animal féroce à l’intérieur de moi qui ouvre grand la gueule et exige, impérieux, d’être nourri, beaucoup, tout de suite. »
Que s’est-il passé en septembre pour Marie-Anne ? Tout simplement la mort de sa grand-mère maternelle qui faisait pour elle office de tiers entre elle et sa mère célibataire. De son père, sa mère lui en a toujours parlé, il était présent et nommé même si physiquement il était absent. Sa mère disait que le mariage n’avait pu se faire car une différence trop grande de milieux sociaux ne permettait pas selon elle une relation harmonieuse. Marie-Anne s’est mise à chercher toutes les informations sur son père dont elle connaissait le nom. PDG dans un grand groupe, il lui en imposait.
Puis, elle a tenté de le rencontrer, elle s’en faisait une vraie fête. Malheureusement, ce père mythifié, héroïque a été rejetant et n’a pas souhaité entretenir de relations avec elle. Mais à la fois, en tombant un peu du piédestal sur lequel elle l’avait mis, moins idéalisé, l’amour pour le père a fait de la place à l’amour pour l’homme et a pu se marier, avoir un enfant.
La mort de la grand-mère la met de nouveau aux prises avec sa mère des débuts de sa vie, lorsque nourrisson elle ne pouvait survivre sans elle, lorsqu’elle ne pouvait supporter aucun différé dans la satisfaction du besoin.
Marie-Anne a fait connaissance avec son demi-frère avec lequel elle a progressivement et, non sans douleur, construit un vrai lien. Le travail thérapeutique consistera à soutenir la reconstruction de son état civil. Toujours pas reconnue par son père mais très proche de ce demi-frère qui désormais la présente comme sa « sœur », il est envisageable que l’établissement d’une vraie relation avec ce père au départ inconnu viendra donner une vraie colonne vertébrale psychique à Marie-Anne et lui permettra de refermer enfin cette blessure narcissique aux conséquences hémorragiques qui la précipite dans les conduites boulimiques.
Le cas qui éclaire : Sophia, en comprenant ce qu’elle « réparait » chez sa mère…a repris une alimentation non compulsive.
Pendant toute son existence, Sophia n’a eu qu’un seul but, consoler sa mère de la mort d’un bébé né juste avant elle. Sophia, une très belle femme, s’est battue toute sa vie contre les kilos et contre sa mère vis-à-vis de laquelle elle multipliait les pires provocations pour se prouver qu’elle ne lui était pas aliénée. Arrêt des études, mauvaises fréquentations… Plus elle provoquait sa mère par ses conduites transgressives, plus elle prenait du poids dans un cercle vicieux infernal. Le travail analytique lui a permis d’explorer toutes les conséquences sur sa vie de la perte de ce frère mort indétrônable, rendant si difficile son accès à la féminité et surtout la possibilité de rencontrer son désir propre. Elle put ainsi reprendre ses études et obtenir le diplôme qu’elle visait. Moins en révolte, elle put réaliser des ambitions conformes aux attentes maternelles. Elle rencontra Manuel et donna naissance à un magnifique fils. Au baptême, sa mère trônait, reine de la fête ! Sophia était désormais quitte, avait payé sa dette. Quelques mois plus tard, elle perdit, à 50 ans, tous les kilos qui l’avaient encombrés toute sa vie et arborait enfin le 38 dont elle avait toujours rêvé. Sa vie lui appartenait.
L’exercice qui change tout et vous met sur la piste :
Pendant une semaine, notez scrupuleusement tout ce que vous mangez dans un petit carnet.
Quel diagnostic portez-vous sur votre manière de vous nourrir :
Comment vous nourrissez-vous ?
- Convivial
- Solitaire
Qu’est-ce qui vous fait prendre du poids ?
- Grignotage
- Craquage sur un aliment particulier irrésistible et calorique
- Crises ponctuelles de boulimie
Validation des acquis :
Puisque vous avez constaté que la nourriture lorsqu’elle est prise en excès n’est que le substitut d’autre chose, qu’un déplacement est opéré, d’un objet perdu, inaccessible (la mère de notre enfance) sur un autre à portée de mains qui ne peut nous illusionner dans cette fonction de compensation qu’un très bref moment (la nourriture). Il ne vous reste qu’à effectuer un autre déplacement : exprimez davantage vos ressentis face à votre mère, votre père, votre conjoint. Entourez-vous davantage d’amis qui vous aiment authentiquement. Ecrivez, chantez, cherchez un job plus épanouissant etc. ?
Alors, la thérapie, mieux que tous les « nouveaux » régimes de l’été ? Dans le jeu de yoyo de l’alternance des séances, la bouche évidée du sein se remplit de mots, de sens, de chants, de vie…
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