Violence conjugale : les 3 choses à savoir
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Nous abordons aujourd’hui un sujet plus délicat que les autres, un sujet qui fait couler beaucoup d’encre et qui est régulièrement l’objet de campagnes de communication chocs. Les violences conjugales ne sont pas un sujet nécessairement tabou, mais ont été un sujet longtemps ignoré. Les violences conjugales sont de trois types : psychologiques, physiques et sexuelles ; mais figurez-vous que celles dites psychologiques ne sont incluses dans la loi que depuis 2010. Pour certaines femmes violentées, il est très dur de passer le cap et d’aller dénoncer leur mari, ex mari ou concubin. C’est pourtant une démarche importante et nécessaire à opérer. Ensuite, si vous souhaitez rester en couple, il est fondamental de comprendre ce qu’il faut mettre en œuvre pour que votre conjoint progresse d’un point de vue psychologique pour qu’il mûrisse et apprenne à se contrôler.

Violence conjugale
QUELLES SONT LES DIFFÉRENTES POSSIBILITÉS LÉGALES POUR FAIRE FACE À CE PROBLÈME ?
On le sait bien, l’objectif n°1 à atteindre le plus rapidement possible après avoir subi une violence quelconque est le suivant : il faut se protéger pour que ça n’arrive plus.
Un acte isolé (ou non…) : Nous expliquions auparavant que, quand une femme fait face à un conjoint violent, il est tout à fait possible que cela soit un acte isolé. Cet acte isolé aura moins de chance de se répéter si vous en avez parlé calmement ensemble, quelques temps après l’incident. Cependant, beaucoup de femmes se trouvent dans une situation beaucoup plus compliquée. En effet, certains actes de ces maris ou concubins violents ne sont pas suivis de vraies remises en questions. Parfois, ces femmes reçoivent excuses ou explications, mais cela agit comme un baume qui ne suffit pas à enrayer le possible renouvellement de violence. Souvent, après l’incident, l’atmosphère reste tendue et la femme se retrouve quelque peu « coincée » dans cet environnement hostile où elle doit néanmoins affronter au quotidien son conjoint tout en maintenant son foyer et une certaine harmonie familiale. Bien évidemment, la situation est d’autant plus délicate si des enfants sont issus de cette union, et qu’ils sont témoins des actes violents. Suivant la gravité de la violence que vous avez subie, deux solutions s’offrent à vous :
1)Déposer une main courante au commissariat.
Une main courante est avant tout un acte de signalement ; vous notifiez les autorités duproblème mais aucune démarche ne sera enclenchée par la suite si le fait ne se reproduit pas. Généralement, on dépose une main courante quand les coups portés ou la violence psychologique infligée ne laissent pas de marques ou de séquelles. Il faut déposer cette main courante et mettre au courant le conjoint pour comprendre que vous n’êtes pas une petite chose fragile qui a l’intention de se laisser faire. Vous lui signifiez que vous prenez les choses en mains. Vous lui donnez une autre chance mais il doit savoir que s’il recommence, cette fois-ci, vous porterez plainte.
2)Porter plainte
Déposer une plainte est un acte nécessaire dans beaucoup de cas, puisque cela permet aux autorités de suivre la situation de plus près. Les règles sont très strictes concernant ce genre de cas. Sachez néanmoins que même si vous ne portez pas plainte, les autorités ont le droit de poursuivre le mari ou le concubin à partir du moment où la violence infligée est jugée très sérieuse. Une liste de ce type de violences a été établie par le Ministère de la justice, il s’agit par exemple des viols, tentatives d’homicide, mise en danger volontaire de la conjointe ou prostitution forcée de celle-ci. Pour ce qui est des gifles ou autres actes qui ne laissent pas de traces physiques, il est vrai que les poursuites ne sont pas automatiques, mais vous pouvez tout de même porter plainte si vous le jugez nécessaire.
Que se passe t-il après le dépôt de plainte ? Les autorités se présentent à votre domicile dans le ou les jours qui suivent et confrontent votre conjoint au commissariat afin d’avoir sa version des faits. Il y a régulièrement une garde à vue de 24h, en fonction de la gravité de la situation ou de l’attitude du conjoint. Notre conseil : appelez, sans forcément dévoiler votre identité, le commissariat pour expliquer votre situation. Sachez que le commissariat enjoint souvent les femmes à porter plainte car elles sont une majorité à garder le silence.
TOUS CEUX PRÊTS À VOUS ÉCOUTER ET VOUS AIDER.
Mairie et commissariat : Sachez que si vous êtes victime de violences conjugales, vous serez encadrée au mieux. Si vous désirez signaler cette violence vous pouvez vous rendre dans la mairie de votre ville, au commissariat ou à la gendarmerie.
Le procureur : Dans certains cas, vous pouvez même écrire un courrier que vous enverrez directement au procureur. Quoi qu’il arrive, le procureur sera toujours notifié quand vous avez porté plaintz, et c’est ce qui est le plus important car il a le pouvoir d’enclencher un plan de prévention pour que vous ne subissiez pas de nouveaux actes violents. C’est lui qui a le pouvoir d’interdire à votre mari ou à votre concubin d’avoir accès à votre domicile (si vous ne vivez pas ensemble) et il peut également ordonner son expulsion si vous habitez ensemble.
Le médecin : Une personne à laquelle il est indispensable de s’adresser si vous souhaitez fournir des preuves tangibles aux policiers et au procureur est le médecin (médecin traitant ou médecin urgentiste). C’est lui qui fournira l’attestation officielle sur laquelle les poursuites judiciaires sont basées. Même si vous ne faites qu’une main courante, allez voir le médecin pour qu’il constate les bleus ou blessures et qu’il y ait une trace.
Votre entourage : Quand une femme fait face à cette situation difficile, il est impératif que ses amis, sa famille et ses voisins soient au courant, car en cas d’urgence, il est nécessaire de toujours pouvoir se réfugier chez une personne de confiance. Ce sont eux qui peuvent également témoigner lors d’un éventuel jugement. Rappelons que la loi ne stipule pas qu’un casier judiciaire est attribué au concubin ou au mari tant que le jugement ne sera pas prononcé. Il peut en revanche être placé sous « contrôle judiciaire » et devra se rendre auprès d’un juge régulièrement pour vérification de bonne conduite.
Les associations : Pour vous venir en aide, vous pouvez également contacter les différentes associations qui traitent du sujet. En voici quelques exemples :« Sos Femmes », « Solidarité Femmes », ou consulter le site du gouvernement « Stop violences femmes ». N’oubliez jamais les numéros de tel 117 et 3919 qui sont sans doute le moyen le plus rapide d’entrer en contact avec quelqu’un qui vous aidera en cas de danger.
Quand il s’agit d’aborder le sujet des femmes battues, il faut rappeler qu’un homme violent ne l’est pas forcément au premier abord. Cet acte peut survenir après de nombreuses années de mariage ou de vie commune, tout comme il peut laisser son empreinte sur une relation depuis le début. La violence est un élément inattendu dans la vie d’un couple et n’empêche pas qu’une femme reste avec son conjoint si elle pense que cela n’arrivera plus. Or, nous ne pouvons jamais vraiment en être sûrs. Les évolutions de la loi montrent bien que le sujet est pris au sérieux et que la législation évoluera quand toutes les femmes violentées seront protégées au mieux, comme l‘illustre d’ailleurs la loi de 2010 qui donne au procureur les « ordonnances de protection » pour les femmes battues.
LA VIOLENCE CONJUGALE EN CHIFFRES
1) Pour finir, nous souhaitions évoquer la violence conjugale de manière plus concrète en vous donnant quelques chiffres : De nombreuses études sont menées chaque année afin d’évaluer le nombre et la fréquence des actes de violence signalés, études notamment conduites par l’Organisation Nationale des la Délinquance (OND) et par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Chaque année, c’est un triste bilan qui est tiré : En France en 2006, environ 47573 faits de violence conjugale ont été signalés, tandis qu’en 2008, 156 femmes perdaient la vie sous les coups de leur mari ou concubin. Pour l’année 2011, ce sont environ 122 femmes qui ont succombées à leurs blessures. Ce chiffre ne diminue pas assez, ce qui explique pourquoi le gouvernement n’hésite pas à mettre en place des campagnes de communication chocs (affiches, spots publicitaires).
Sur un échantillon de 6970 femmes ayant subit des violences conjugales, les chercheurs ont voulu déterminer à quels types de violence elles sont le plus confrontés. Voici les résultats de l’année 2006 :
Violence verbale : 4.3%
Violence psychologique : 37%
Violence physique : 2.5%
Violence sexuelle : 0.7%
2) Bien que nous ayons choisi de parler de la violence conjugale exercée contre les femmes, nous ne devons pas nier le fait que les hommes sont également parfois les victimes de la violence conjugale. En 2006, environ 2317 plaintes ont été déposées ; les hommes hésitant encore plus que les femmes avant d’entamer une démarche. Cependant, les recherches montrent qu’il est encore moins facile d’aborder la violence conjugale exercée contre les hommes, puisque leurs femmes ou concubines répondent souvent elle-même à un acte violent qui leur a été infligé au préalable par ce dernier.
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