Mon conjoint est bipolaire
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Parmi toutes les situations amoureuses que nous déposent nos clients sur love-intelligence.fr, voire lors de coachings, nous avons remarqué que l’inquiétude quant à l’instabilité émotionnelle, la déprime, et, de plus en plus, la bipolarité du conjoint est un sujet de préoccupation qui revient beaucoup ces derniers temps.
Nous n’avons pas la prétention d’aborder les cas de bipolarité grave ; nous souhaitons plutôt aborder la question de la bipolarité légère dans le couple.
Mais tout d’abord, voici quelques explications pour vous aider à comprendre ce que sont ces troubles du comportement et nous poserons la question : peut-on être heureux(se) avec un bipolaire ?
QU’EST CE QUE LA BIPOLARITÉ, EN QUELQUES MOTS ?
Bipolarité, définition

Affronter la bipolarité
Le trouble bipolaire se caractérise par une alternance d’épisodes d’exaltation de l’humeur et excitation psychique et motrice (la personne déborde d’énergie, d’envies) et d’épisodes dépressifs dont les manifestations varient en fonction de chacun.
Donc soit l’humeur est euphorique (associée à une hyperactivité physique et psychique), soit l’humeur est irritable et proche de la déprime.
Quand la personne est exaltée, gaie, avec un optimisme à toute épreuve, la personne peut exprimer des idées tristes ou gaies, passer du rire aux larmes, de la colère à l’anxiété.
Quand la personne est irritable, le ton devient désagréable, grinçant voire caustique.
L’optimisme démesuré s’associe parfois à une projection irréaliste dans le futur, une augmentation de l’estime de soi, pouvant aller jusqu’à la formalisation d’idées grandioses voire mégalomaniaques. La personne se lance dans plein de projets (parfois réalistes pour une bipolarité légère)
C’est en fait un emballement de la pensée, une fuite des idées, une distraction permanente, une logorrhée avec une accélération du débit.
L’autre volet : l’hyperactivité physique se caractérise par une réduction du temps de sommeil, avec au début un réveil de plus en plus tôt, et l’absence de sentiment de fatigue.
Un amaigrissement peut aussi être observé.
C’est un état de désinhibition qui peut se manifester dans la vie professionnelle, affective, sexuelle, sociale. L’excitation peut prendre aussi une forme maniaque : les symptômes sont moins nombreux, le patient fait des erreurs d’appréciation majeure.
Dans certains cas, il peut se mettre en péril financièrement, professionnellement.
Bipolarité de type 1 (forte)
Il y a plusieurs types de bipolarité, ce n’est pas une maladie, mais plusieurs symptômes de la catégorie des troubles comportementaux « maniaco-dépressifs ».
Le type 1 de bipolarité (parmi les 4 existants) est sans doute le plus intense (et par conséquent le plus facile à diagnostiquer) puisque la personne souffrant de ce type 1 vit entre illusions et réalité, délires et moments d’accalmie. Le reste du temps, il est beaucoup plus difficile de diagnostiquer des troubles bipolaires car ils peuvent facilement se confondre avec une dépression.
Ce n’est qu’à partir du moment où l’on remarque qu’une personne réagit très mal au traitement contre la dépression (perte totale de sommeil, crises de paranoïa etc..) que la bipolarité apparait comme le diagnostic correct.
LA BIPOLARITÉ EST-ELLE DANGEREUSE ?
Ce qui nous fait peur, c’est sans doute la difficulté du diagnostic. Il se trouve qu’une personne ayant une addiction à l’alcool ou à d’autres substances peut être un bipolaire non diagnostiqué.
En ce moment, on voit la bipolarité partout. Selon un magazine hebdomadaire réputé, c’est même le « nouveau mal du siècle ».
Bien que les troubles bipolaires n’aient rien de nouveau, l’intérêt médiatique qu’on porte au sujet l’est.
Ce que nous constatons, c’est une réelle exagération voir une obsession autour de ce phénomène.
On catégorise de bipolaire n’importe quelle personne qui, parce qu’il est stressé ou dans un contexte très particulier ne se maîtrise pas comme à son habitude, a un comportement hors du commun… Ce que nous voulons, chez Love Intelligence, c’est calmer un peu ces inquiétudes.
Certes, la « bipolarité » au sein du couple fait peur car elle peut vouloir dire qu’il y aura toujours un manque de stabilité en termes d’humeur.
Nous nous souvenons d’une jeune femme qui a pris peur et a quitté son compagnon après quelques mois de relation, lorsqu’il lui a avoué avoir été diagnostiqué bipolaire.
Bien que sa réaction soit compréhensible, nous voulons rappeler à nos lecteurs et lectrices que la bipolarité de type 2 ou 3 (c’est à dire, plus « légère ») peut être encadrée par des médicaments dont les effets bénéfiques ont été prouvés car les chercheurs savent de mieux en mieux appréhender ces troubles.
Cette jeune femme nous a consultés et elle a repris sa relation.
La bipolarité de son conjoint était finalement très maîtrisée et elle n’a jamais été confrontée à une crise inquiétante.
La relation est aujourd’hui au beau fixe et la bipolarité légère en voie de guérison ou de stabilisation.
Face à un conjoint bipolaire, une bonne attitude à adopter est celle de l’accompagnement et du soutien.
Il faut chercher à comprendre ce qui est mis derrière ce terme…
Vous pouvez demander à rencontrer avec lui/elle le médecin, au moins une fois.
PEUT-ON VIVRE HEUREUX AVEC UN CONJOINT BIPOLAIRE ?
Chez Love Intelligence, nous pensons qu’il est tout à fait possible de vivre heureux avec un conjoint souffrant de troubles bipolaires légers.
C’est, dans tous les cas, ce que nous avons observé sur les cas rencontrés.
Certaines périodes de dépression sont inévitables mais quand elle est bien soignée, la déprime s’atténue avec, par exemple, les régulateurs de l’humeur.
Après quelques jours les médicaments font effet et la stabilité émotionnelle revient la plupart du temps (à condition d’avoir trouvé le bon médecin et de suivre le traitement le plus approprié aux symptômes vécus).
Découvrir que la personne que nous aimons est atteinte d’une maladie est toujours un choc, mais après ce choc il faut toujours penser à la façon dont nous allons nous y adapter pour faire durer le couple avec la personne malade. Face à une personne bipolaire vous ne serez jamais « seul » car il y a un bon encadrement du corps médical.
Vous aurez toujours un soutien car ces troubles ne sont pas pris à la légère. Il ne s’agit pas de vivre malgré la maladie mais de vivre AVEC, en profitant des bons moments sans avoir peur de celle-ci.
Si votre conjoint est pris en main et accepte de se soigner, c’est très bon signe.
S’il est par ailleurs, suivi en psychothérapie, c’est qu’il a une vraie volonté de se soigner et que votre couple est sur la bonne voie.
Si, en revanche, ce n’est pas le cas, il faut que vous mettiez tout en place pour lui donner envie de se soigner.
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