Les mécanismes du désamour
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L’équilibre entre la vie parentale, la vie professionnelle et la vie de couple n’est pas toujours facile à trouver. Parfois, il arrive que les amants s’oublient.
Cette période est appelée « le désamour ». Alors que la crise est officielle et visible aux yeux de tous, le désamour, lui, s’installe plutôt entre les crises que pendant les disputes.
Il naît et grandit de manière progressive et invisible. Lentement, il ronge l’envie et le plaisir d’être avec l’autre… Mais alors quelles sont ces pensées qui entraînent le désamour ?
LE DÉSAMOUR : UNE ÉTAPE NORMALE DU CYCLE DE L’AMOUR
L’amour que vous et votre partenaire partagez, est affecté par vos comportements.
Quand vous accomplissez les besoins de votre partenaire, vous augmentez son « compte d’amour » et, a contrario, quand vous pratiquez un « tue-l’amour » ce compte se vide. En couple, chacun se plaint des défauts de l’autre (un tue-l’amour) mais ne voit pas les siens. Il y a toujours une très longue phase de couple, où l’on chercher à gagner aux dépens de l’autre.
On ne se sent pas toujours aimé alors on réagit en blessant l’autre, pour appeler son amour.
C’est étonnant mais c’est ainsi. C’est notre cerveau primitif.
Comme un jeune enfant qui pleure pour attirer l’attention de sa mère. Evidemment, en blessant notre partenaire, nous détruisons l’amour. Bref, on fait tous le contraire de ce qu’il faudrait faire mais le stress, la fatigue n’aidant pas, on tombe tous dans le piège de temps à autre.
LE DÉSAMOUR : UN PASSAGE OBLIGATOIRE
C’est ce que vivent bon nombre de couples.
Un oubli (ranger son manteau le soir) ou une maladresse (cette robe te va moins bien qu’avant)peuvent prendre des proportions énormes.
Vous pourrez remarquer que le même manquement avec un autre partenaire ne provoquera pas les mêmes émois. Les manquements ne seront pas associés à d’autres précédents.
Le compteur aura été remis à zéro. L’indulgence est une des clés à adopter. Ce n’est pas faute de volonté que de ne pas parvenir à changer certaines habitudes.
Essayez par vous-même d’arrêter l’une de vos habitudes bien rodées (boire votre thé le matin, vous maquiller après le petit-déj et non avant, laisser les placards ouverts…).
Quand vous aurez constaté la difficulté qu’engendre le changement, vous pourrez alors adopter le mode « indulgent ».
LES FACTEURS DU DÉSAMOUR
La distance
Tous les comportements qui instaurent de la distance psychique, consciemment ou inconsciemment sont des facteurs de désamour. Les tests d’amour qui ont pour finalité de « vérifier » l’intensité de son sentiment amoureux sont inutiles voire néfastes.
Ils ont pour premier but de mettre à l’épreuve le partenaire. « Lorsqu’on est satisfaits affectivement, on ne ressent pas le besoin de tester l’amour de son conjoint » (Catherine Solano, médecin, sexologue et andrologue).
Les comparaisons
Aussi, les comparaisons aux ex, aux amis, aux membres de votre famille sont absolument à éviter ! Les comparaisons véhiculent des jugements.
La culpabilité et les mauvaises interprétations
La culpabilité et les interprétations sont des poisons anti-amour. « Si je souffre et que je suis triste, c’est à cause de toi car tu ne fais pas ce que je te demande ».
Culpabiliser l’autre, le tenir pour responsable génère de l’amertume et crée de la distance entre les partenaires sans résoudre les problèmes.
L’insatisfaction
Attendre un équilibre parfait entre ce que vous donnez à l’autre et vos attentes est une attitude propice au désamour ; reprocher les inégalités que vous estimez, attendre en retour, compter les occurrences. Les partenaires insatisfaits tiennent une comptabilité.
« On a fait l’amour 3 fois ce mois-ci », « il m’a dit « je t’aime » seulement 4 fois cette semaine ». La vie de couple est bien difficile de ce point de vue.
CE QUI TUE L’AMOUR : 6 FACTEURS PRINCIPAUX ENTRAÎNANT LE DÉSAMOUR
Exigences égoïstes
Dans un couple, toute exigence est excessive, parce qu’on ne peut que demander quelque chose à un égal, c’est-à-dire à quelqu’un comme nous, il n’y a pas de relation de supériorité ou de dominance.
L’autre est libre d’accepter ou de refuser la demande. S’il refuse, il faut s’en accommoder ou négocier.
Si on exige, celui qui ose exiger s’estime en droit d’être satisfait même si cela déplaît à l’autre, ce qui provoque un conflit. Même si l’un gagne et obtient ce qu’il veut, l’autre est furieux et l’amour en pâtit.
Chacun doit avoir ce qu’il veut, satisfaire l’autre, et être soutenu dans ses problèmes, mais sans jamais exiger.
Jugements irrespectueux
Au lieu d’exiger qu’il/elle vous rende un service, vous prétendez qu’il/elle a un défaut dont il/elle devrait se corriger.
Beaucoup rationnalisent cet irrespect en se voyant comme supérieur à l’autre, trouvant normal de lui imposer son système de valeurs. Par exemple, votre partenaire essaye-t-il/elle parfois de vous forcer à adopter sa façon de faire ou de voir les choses ?
Ces attitudes sont en fait des jugements irrespectueux.
Vous avez le droit de ne pas être d’accord avec partenaire et votre partenaire a le droit de ne pas être d’accord avec vous, mais cela doit se faire avec respect. Essayez de comprendre aussi sa façon de voir les choses, expliquez pourquoi vous pensez autrement.
Crises de colère
Quand l’autre refuse de se plier à ce qu’ils veulent, certaines personnes se mettent en colère.
On se fâche car on estime avoir droit à quelque chose, qu’on subit un tort injuste et inacceptable, que l’autre est coupable de quelque chose.
Mais en fait, nous n’avons droit à rien, rien n’est acquis. Lorsque la colère nous envahit, nous ne sommes plus vraiment nous-mêmes et nous estimons que l’autre mérite d’être insulté parce qu’il fait exprès de nous priver d’une chose à laquelle on a légitimement droit.
Nous blessons alors notre partenaire et brisons notre promesse de chérir et de respecter cet être cher.
Nous diminuons son amour.
Habitudes agaçantes
Ces habitudes irritantes (fredonner un petit air énervant, façon de manger, laisser traîner ses chaussettes…) semblent inoffensives mais elles abîment peu à peu l’amour car l’agacement s’accumule.
Si vous agacez votre aimé(e), il/elle vous verra comme quelqu’un d’inconsidéré(e), surtout s’il/elle vous a déjà dit que ça l’ennuyait et que vous continuez à le faire. En couple, il faut tenir compte des sentiments de l’autre, rationnels ou pas.
Les bonnes habitudes sont des maillons solides, qui scellent l’amour, tandis que les mauvaises sont des maillons faibles, qui le détruisent.
Comportement indépendant
Ce comportement indépendant concerne les choix de nos activités (sport, sorties, Internet, loisirs…).
Si vous prenez des décisions dans votre seul intérêt, si vous continuez à vivre en célibataire, sans tenir compte de ce que pense l’autre, si vous pensez encore comme un « je » et non comme un « nous », l’amour diminue.
Malhonnêteté
La vérité est parfois plus douloureuse que le mensonge ; certains préfèrent qu’on la leur taise tant cela fait mal (exemple : infidélité).
Certains couples se mentent avec de bonnes intentions : protéger l’autre. La vérité blesse tout de suite, alors que le mensonge blesse à long terme et plus profondément. Même non dévoilé, il étouffe lentement l’union. Le vaccin contre cette dérive est l’honnêteté ; elle pique, mais brièvement, et garde la relation en bonne santé, contrairement au mensonge.
Une relation d’intimité ne peut fonctionner sans la confiance. Tout mensonge est destructeur, même un tout petit. Mentir est toujours malhonnête et la douleur du mensonge s’ajoute alors à celle de la mauvaise action.
Le mensonge étouffe la compatibilité : pour être compatibles, il faut mettre cartes sur table, révéler ses pensées les plus secrètes, son histoire personnelle, sa sensibilité, ses rêves, craintes, espoirs, projets, …
Impossible de faire les ajustements nécessaires à la vie ensemble si vous êtes malhonnête.
La malhonnêteté éloigne les solutions possibles en laissant l’autre ignorer leur existence.
LE MOMENT OÙ LA TOLÉRANCE EST AU PLUS BAS
C’est justement lors d’une crise que la tolérance à la frustration est au plus bas et que les barrières morales tombent.
Les chaussures mal essuyées, les chaussettes par terre, le cendrier pas vidé… sont vus non plus comme des petits manquements du quotidien mais comme la preuve de notre non-existence dans la relation.
En effet, le partenaire, qui semble négliger totalement nos requêtes à répétition, nous donne l’impression d’être totalement indifférent à notre existence.
Ce manquement va venir alimenter le réservoir de déceptions, qui lui, viendra confirmer nos interprétations à chaque épisode : « il/elle se fiche de ce que je dis », « il/elle ne m’aime plus », « il/elle n’est pas comme je le pensais quand je l’ai rencontré(e) ».
SOMMES-NOUS MOINS TOLÉRANTS AVEC LE TEMPS ?
Au début d’une relation, il n’y a pas de précédent, ni d’antécédent. Chaque épisode est original et unique. Aucune émotion préalable, aucune amertume n’est ressentie.
Quand les épisodes se répètent après quelques années, on a tendance à les relier entre eux et à leur attacher des pensées telles que « elle le fait exprès », « il est égoïste », « elle est maladroite et nonchalante », « il est immature ».
On a tendance à vouloir expliquer la situation déplaisante par une interprétation propre qui sera dans la même vibration que la pensée, à savoir négative.
Exemple : Je suis en colère parce qu’elle a encore oublié d’acheter la baguette lundi soir. Interprétation : « Le lundi soir, c’est son jour, elle doit prendre du pain. Je ne rate aucun jour car je suis engagé et raisonné ». « C’est une femme légère et immature, elle a tendance à tout prendre à la légère ».
« Elle ne comprend pas que je ne peux pas manger sans pain moi ». Le conjoint ne voit plus une baguette oubliée mais une attitude légère et immature et un désengagement dans la relation.
JE T’AI TROP AIMÉ ALORS JE TE REJETTE
L’état amoureux entraîne chez ses « victimes » une envie et même un besoin de fusionner. Ils se sentent souvent dans la nécessité de se rapprocher, partager davantage d’activités, vivre ensemble.
Les frontières s’estompent jusqu’à parfois disparaître. La différence entre le soi et l’autre devient impalpable.
Le désamour amène, au contraire, l’autre à se sentir isolé voir rejeté. L’autre n’est plus perçu comme une partie de soi mais comme un élément dangereux pouvant porter atteinte à notre intégrité. Le « je » remplace le nous.
ACCEPTER LA DIFFÉRENCE
Rappelez-vous qu’on s’engage avec un autre individu qui a ses propres valeurs, son éducation et ses priorités.
Si pour vous la propreté est indiscutable, pour votre conjoint(e) le curseur est peut-être moins élevé. A contrario, vous pouvez aimer manger à n’importe quelle heure quand vous avez faim alors que votre conjoint(e) a toujours dîné à heure fixe.
Il ne faut pas oublier qu’on s’engage avec l’autre dans son intégrité et sans condition. L’amour inconditionnel implique l’acceptation de la différence, l’indulgence, la patience, l’empathie.
Quand vous aurez lâché prise sur vos exigences, vous vous sentirez plus léger(e).
Il n’est pas question d’abandonner vos valeurs ou vos exigences mais vous ne devez pas dépendre du résultat ou de la réponse de votre partenaire.
Si il/elle a apporté la baguette ce soir, réjouissez-vous. Si ce n’est pas le cas, adoptez une autre méthode : envoyez un SMS de rappel, collez un post-it à son volant, essayer le mode « humour ».
Peut-être qu’un autre mode de communication fonctionnera.
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