La compétition dans le couple
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Le parallèle entre la compétition dans notre enfance et la compétition dans notre couple
Voici quelques exemples pour mieux comprendre comment peut être amenée la compétition au sein même d’un couple, entre les deux partenaires.
• Cas n°1 : Vous étiez en compétition avec vos frères et sœurs pour obtenir l’amour de vos parents dispensé avec une grande parcimonie.
• Cas n°2 : Vous êtes, dans la fratrie, habitué(e) à être celui/celle qui a le pouvoir, celui/celle sur qui on prend exemple. Et aujourd’hui, vous êtes avec une personne qui était aussi est l’aîné(e). Ainsi, vous êtes en compétition car chacun revendique, inconsciemment, son statut de dominant dans le couple.
• Cas n°3 : Vous avez été éduqué(e) dans l’idée que pour être accepté(e) et exister dans la famille, il fallait être le/la meilleur(e). Ainsi, aujourd’hui, vous vous sentez en compétition avec votre partenaire – comme vous l’étiez avec vos frères, sœurs et cousins – qui se trouve être meilleur(e) que vous sur un point (salaire plus élevé, diplôme plus élevé, statut professionnel ou social privilégié, …) et vous souhaitez retrouver votre place de premier(e).
Prendre conscience de qui est mon/ma partenaire
Votre partenaire n’est ni votre frère, ni votre sœur, ni votre cousin(e), ni l’un de vos parents. C’est votre moitié, le parent de vos enfants, celui/celle qui est et restera toujours à vos côtés (en principe). Prenez conscience que la personne que vous essayez de battre, avec qui vous êtes en compétition, celle que vous souhaitez dominer, n’est autre que celle qui donne du sens à votre vie ! Cette personne est votre partenaire, votre conjoint(e), votre moitié, votre amant(e), votre âme sœur, votre mari ou votre femme. Vous aimez cette personne autant qu’elle vous aime. Elle ne cherche que votre bonheur et en aucun cas elle ne cherche votre bonheur. Cette personne n’est pas votre ennemie, c’est votre alliée, votre coéquipière.
Privilégier la collaboration à la compétition
Que cet état d’esprit de compétition ait un rapport avec votre enfance ou non, vous devez tous les deux trouver une alternative. Car à long terme, cette compétition pourra laisser non pas un mais deux perdants. Vous n’y gagnerez pas à vous concurrencer l’un l’autre.
Adoptez un nouvel état d’esprit : la collaboration. En éliminant de votre comportement le côté compétitif et en privilégiant le côté collaboratif, vous diminuerez les rapports de force entre vous. Mais c’est un engagement qui se prend à deux, où chacun doit y mettre du sien. Seul(e), vous n’y arriverez pas.
Si vous cherchez toujours à gagner, cela signifie, logiquement, que vous condamnez votre partenaire à perdre tout le temps. Or, l’épanouissement est incompatible avec l’échec et la défaite. En agissant ainsi, vous empêchez donc votre partenaire de s’épanouir personnellement. Est-ce vraiment ce que vous souhaitez, le/la rendre malheureux(se) ? Alors de temps en temps, faîtes-lui de la place pour son égo. Quand vous estimez qu’il lui est nécessaire de gagner pour rebooster son égo, et que cette victoire n’est pas néfaste pour vous, laissez-le/la gagner.
Vous devez donc penser « gagnant-gagnant » pour instaurer un rapport d’égalité entre vous. Sinon, vous entrez dans l’équation « je perds, tu gagnes » ou bien « je gagne, tu perds » ou encore « je perds, tu perds ». Le but est de résoudre l’équation « je gagne, tu gagnes ».
Je perds, tu gagnes
S’il faut savoir lâcher prise de temps en temps, il ne faut pas non plus « s’écraser ». Et c’est valable autant dans la vie de tous les jours que dans une relation de couple. Alors oui, essayer d’arrondir les angles avec son/sa partenaire permet d’éviter le conflit et de conserver sa tranquillité, une bonne entente. Cependant, toujours renoncer à son opinion et à ses convictions révèle surtout un manque d’estime de soi. A toujours laisser l’autre gagner, vous vous condamnez à endosser le rôle de perdant.
Si le but de cette démarche est de nature généreuse et altruiste, car vous pensez être celui/celle qui est indulgent(e) et qui fait toujours passer l’autre en priorité, vous vous trompez complètement. Car si l’un est perdant et l’autre est gagnant, cela crée un déséquilibre entre les partenaires et la relation n’est plus équitable. En agissant ainsi, vous vous sacrifiez. Et ce sacrifice vous consume à petit feu. Car en étant toujours celui/celle qui perd, vous étouffez vos propres sentiments, émotions et peurs. Jusqu’au jour où tout ce qui est resté enfoui à l’intérieur ressurgira au grand jour, sous forme de dépression, de colère ou encore d’hypersensibilité.
Je gagne, tu perds
A contrario, vouloir toujours obtenir gain de cause contribue à laisser son/sa partenaire endosser le rôle de perdant. Et cette attitude est l’exact opposé de la dynamique de collaboration dans le couple.
Gagner en faisant perdre sa moitié est facile ; contraindre son/sa partenaire à admettre ses torts devant les enfants, dénigrer sa moitié sa famille ou ses amis, s’attirer le favoritisme de ses propres enfants… Les situations sont multiples et il suffit de jouer de son autorité pour arriver à ses fins.
Il existe une autre manière, moins grossière et plus subtile, de faire perdre constamment son/sa partenaire : la « psychologisation ». Celui/celle qui souhaite absolument gagner va s’autoproclamer psychologue de son/sa conjoint(e). Le gagnant va alors analyser les paroles et attitudes du perdant en se basant ce qu’il pense connaître de lui. Il ne tolère pas que son interprétation soit remise en question. En agissant ainsi, le partenaire gagnant fait comprendre à l’autre qu’il en sait plus sur lui que lui-même. Là encore, l’intention de départ est bonne car on pense agir pour le bien de l’autre, on pense l’aider. Mais il n’empêche que cette intrusion est violente pour le partenaire perdant car il se sent piégé sous l’emprise psychique de son/sa partenaire convaincu de mieux le connaître que lui-même. Face à un tel discours, convaincu d’avoir raison, le partenaire perdant n’a pas d’autre choix que de perdre.
Un jour je gagne, un jour je perds : quand les rôles s’alternent
Les schémas des comportements « je gagne, tu perds » et « je perds, tu gagnes » sont interchangeables. Ils peuvent s’alterner au sein du couple. Ainsi, l’un peut perdre aujourd’hui et gagner demain. Celui qui a l’habitude de perdre peut un jour décider de se rebeller et ainsi devenir gagnant. Mais ce manège comporte des risques de conflit. Car à jouer sans cesse au chat et à la souris, le couple se perd lui-même. Et ainsi, les deux partenaires sont perdants, perdants d’une relation amoureuse saine et épanouie
Je perds, tu perds
Cette configuration induit un sacrifice de soi-même et peut amener à des situations aberrantes. Car c’est avant tout une opération de sabotage : obstiné à empêcher l’autre de gagner, on est prêt à se faire perdre soi-même, quitte à saboter la relation. Là se joue le principe du « œil pour œil, dent pour dent ». Le fait qu’il n’y ait aucun gagnant est moins douloureux que de savourer la victoire de l’autre et d’essuyer sa propre défaite. Une relation de couple dans un tel climat est catastrophique et i n’y a pas d’intérêt à poursuivre la relation.
On retrouve ce schéma dans le film Astérix et Obélix, mission Cléopâtre : le capitaine des pirates aperçoit Astérix et Obélix et s’attend à une attaque ; alors pour les priver du plaisir de le faire couler, il préfère détruire lui-même son bateau et couler tout seul. Ainsi il perd mais l’ennemi ne gagne pas, il perd aussi.
Je gagne, tu gagnes
Pour une relation équilibrée, saine et équitable, la meilleure configuration est incontestablement celle qui procure la victoire aux deux partenaires en même temps. Car ce positionnement demande une grande empathie envers l’autre ainsi qu’un soutien mutuel en toutes circonstances. Les deux partenaires se voient comme une équipe, ils collaborent ensemble. Ils sont dans une relation donnant-donnant. Ils savent lâcher prise de temps en temps sans pour autant s’oublier soi-même et étouffer ses sentiments, émotions et opinions. Ils savent éviter le conflit en s’abstenant de défendre coûte que coûte leurs besoins et leur territoire. En cas de problème, la communication est de mise et chacun collabore pour trouver une solution équitable et profitable à tous les deux. Car dans cette configuration, le succès de l’un ne se fait pas au détriment de l’autre. Le couple conçoit les choses en pensant « nous » et non « moi » et « lui/elle ». Le « moi je » est banni. La compétition est donc inexistante.
Le fonctionnement sur un mode gagnant-gagnant implique d’accepter de se laisser influencer par son/sa partenaire. Car un couple sert aussi à se réaliser soi-même et à aider l’autre à se réaliser pleinement.
Je gagne, mais seul(e)
Il existe une dernière figure possible : celle qui consiste à gagner seul(e). Là, il n’y a aucune compétition, si ce n’est celle que l’on s’inflige avec soi-même. On ne souhaite pas que l’autre perde mais seul notre intérêt prévaut. Il est essentiel de prendre soin de soi-même, de répondre à ses propres besoins et désirs. Mais si ce fonctionnement est le mode privilégié d’un des partenaires, l’autre risque de se sentir seul et abandonné.
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