Il/Elle ne veut pas voir de psy

Quand on est en couple, on s’inquiète naturellement du bien être de l’autre. Alors, la plupart du temps tout va bien. Mais certains d’entre nous peuvent se retrouver dans des situations compliquées où il ne semble plus possible de régler les problèmes sans une intervention extérieure : celle d’un psychologue.

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Consulter un psychologue

Quand il s’agit uniquement d’un problème de communication propre à la relation, on se dirige vers un psychologue du couple ou vers des thérapies de couples (dont nous avons constaté les bénéfices à travers des témoignages déposés sur love-intelligence.fr). Pourquoi aller voir un psy est une démarche qui parait si difficile pour beaucoup de personnes ? Comment réagir et que faire quand notre conjoint(e) ne veut pas aller voir de psychologue ?

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POURQUOI REFUSONS NOUS D’ALLER VOIR UN PSYCHOLOGUE ?

• Un phénomène qui s’est révélé petit à petit Il y a encore quelques années, il était très rare d’entendre quelqu’un admettre avoir des problèmes personnels ou être un peu déprimé. Aller consulter un psychologue était alors une solution de dernier recours qui devait rester secrète.

Même si les choses ont beaucoup évolué jusqu’à aujourd’hui, il est très difficile pour certaines personnes de faire la démarche de la consultation, et il s’avère encore plus difficile de l’admettre par la suite.

• Un premier pas difficile vers le psychologue Mais pourquoi refuser cette démarche (qui semble naturelle a bien d’autres) ? Premièrement, il n’est pas simple d’admettre avoir un problème. Quand on vit des difficultés au travail ou à la maison, certains d’entre nous se voilent la face le plus longtemps possible pour ne pas souffrir, jusqu’au jour où cela n’est plus possible.

C’est à ce moment là que nous devons comprendre que nous ne pouvons pas régler tous nos problèmes tout seul. Même si avoir recours à de l’aide ne nous semble pas naturel, il faut parfois se lancer et prendre un premier rendez-vous.

• Ce n’est pas une démarche honteuse, mais plutôt courageuse ! Une autre raison pour laquelle certains refusent catégoriquement d’aller voir un psychologue est la suivante : ils auraient trop honte ! Honte de quoi, me demanderez-vous ?

Tout simplement honte de ne pas pouvoir se débrouiller tout seul, comme ils l’auraient souhaité. Chez Love Intelligence, nous voulons insister sur le fait qu’il ne faut jamais avoir honte de vouloir aller mieux, car après tout, c’est notre objectif lorsqu’on décide enfin d’aller voir un psychologue. Et si vous ne vous sentez pas encore prêt, vous pouvez toujours faire un premier pas vers nos coachs certifiés.

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VOULOIR QUE L’AUTRE CONSULTE UN PSY, BONNE OU MAUVAISE IDÉE ?

• Un transfert de responsabilité éventuel Quand on souhaite que l’autre voie un psy, on considère que le problème vient de son comportement, pas du notre. Attention, ceci peut être une démarche dangereuse puisque l’autre, conscient vous pouvez aussi avoir des choses à discuter avec un professionnel, va se renfermer encore plus et refusera catégoriquement de consulter. Ce cas de figure se retrouve souvent dans les relations parents/adolescents ou dans les couples.

• Le psychologue : un soutien nécessaire Dans d’autres cas de figure, la consultation d’un psychologue, d’un psychothérapeute (ou autre) apparait comme un soutien nécessaire. Pourquoi ? Parce qu’il y a des problèmes que nous ne pouvons pas régler seuls. Une fois qu’on a déjà tout essayé pour aider la personne ou les personnes en question, il peut arriver qu’on se sente découragé et que l’unique solution soit celle de la thérapie. Il faut alors que vous puissiez expliquer cela à la personne que vous souhaitez accompagner vers cette démarche, car comme nous le verrons, il est tout simplement impossible de « forcer » à consulter.

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POURQUOI ON NE PEUT PAS FORCER L’AUTRE À VOIR UN PSY ET COMMENT FAIRE POUR L’AIDER ?

• N’essayez surtout pas de « convaincre » ou « forcer » l’autre à consulter. On nous demande souvent comment faire pour « convaincre » l’autre d’aller voir un psy. Or, vous devez comprendre qu’il est impossible de forcer quelqu’un d’avoir envie de faire cette démarche. Si la personne se rend à un rendez-vous pour vous faire plaisir (ou, implicitement, pour que vous lui fichiez la paix) cela n’a aucune utilité, et chaque psychologue vous le dira. La démarche doit être personnelle, la décision ne doit être motivée par personne d’autre que lui ou elle. Alors même si vous vous trouvez dans une impasse, vous ne pouvez pas faire quoi que ce soit pour forcer la personne. Evitez surtout le chantage affectif, au risque de faire empirer la situation dans laquelle vous vous trouvez.

• Ce que vous pouvez-faire pour guider l’autre vers la démarche : Ne vous en faites pas, nous ne sommes pas en train de dire que vous êtes totalement impuissant(e) face au(x) problème(s) que vous vivez. Chez Love Intelligence, nous comprenons très bien le désir d’aider les autres, c’est pourquoi nous imaginons que ce que vous attendez, ce sont des petites astuces ou des conseils pour faire au mieux.

En recueillant les propos de certains clients et en nous intéressant aux avis des psychologues, nous pouvons d’ores et déjà vous dire qu’il est important que vous soyez présent pour la personne en difficulté. Ce n’est pas parce que vous n’avez pas le pouvoir de convaincre l’autre d’aller voir un psychologue que votre présence est inutile.

• Discutez avec les proches, la famille Lorsque la situation est délicate, il est aussi judicieux que tout l’entourage de la personne en difficulté applique la même « stratégie » de soutien, pour ne pas créer de situations contradictoires ou paradoxales qui pourraient s’avérer compliquées a gérer.

Ainsi, vous allez créer un environnement rassurant pour la personne qui décidera peut être de faire le premier pas vers un psychologue. Il suffit de trouver un équilibre entre le soutien et les conseils (subtils) que vous lui donnez.

• Soyez patient(e) mais préparez vous. Le processus sera peut être long, car pour certain d’entre nous accepter de se faire aider n’est pas facile. Vous devez accepter cela. Mais en attendant, rien ne vous empêche de vous renseigner sur des bons psychologues, ou même d’aller en consulter un vous même pour présenter la situation et demander conseil.

Cela peut être d’autant plus utile car vous serez alors capable de gérer la situation lorsque votre la personne commencera sa thérapie en respectant son intimité de réflexion (celle qu’il ou elle ne partagera alors qu’avec son psychologue) tout en continuant à offrir votre soutien.