Il/Elle m’empêche d’avancer dans la vie : gérer et résoudre ce problème

Cela fait quelque temps que vous vous sentez stagner, la routine domine votre vie et vous n’en êtes pas satisfait. Vous pensez à certains rêves ou projets que vous aviez envisagé dans le passé et vous vous apercevez qu’ils ne sont toujours pas concrétisés ni même élaborés. Bref, rien n’avance et au fond de vous, vous savez que c’est en grande partie la faute de votre conjoint. Au point que vous vous surprenez à penser parfois que s’il/elle n’était pas là, vous ne seriez pas dans cette situation désagréable.

« CHÉRI(E) TU ES UN BOULET ! »

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Dans un couple, l’important est que chacun trouve sa place, ou du moins une place qui lui convienne, sans envahir l’autre. Si l’un ou l’autre prend trop de place ou au contraire s’écrase, il y a un déséquilibre. Il s’agit d’un cheminement du couple, toujours en évolution et en intéraction, souvent modifié suivant les différentes étapes de la vie. Votre conjoint vous empêche-t-il d’avancer parce qu’il prend trop de place ou parce qu’au contraire il s’efface et vous donne le sentiment d’en faire trop ? Dans les deux cas, changer votre partenaire est impossible. Pour rééquilibrer la dynamique conjugale, vous devrez donc vous-même vous adapter.

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LES CONJOINTS « PATHOGÈNES »

Certaines personnes sont nocives pour leur entourage. C’est le cas des pervers narcissiques dont on entend beaucoup parler actuellement, et d’autres troubles de la personnalité.

Au-delà de l’égoïsme ou de la méchanceté purs et durs, il s’agit de vraies pathologies dont ces personnes sont atteintes. Ce ne sont pas des maladies qu’on peut soigner par traitement car elles font partie de leur fonctionnement psychologique, de leur personnalité : c’est une partie d’elles.

Un conjoint qui vous donne le sentiment de vouloir vous « tirer vers le bas » ou vous maintenir dans un état qui vous fait du mal, qui ne vous apporte pas de bien-être peut être considéré comme malfaisant envers vous. Il vous faut alors réagir pour votre propre santé mentale.

Pour chaque trouble, l’impact sur l’entourage diffère ; il convient d’être très prudent et de se renseigner auprès de personnes habilitées pour savoir si vous êtes bien en présence d’une personne atteinte de trouble de la personnalité ou non, comment cela impacte ses relations et que faire en conséquence. En cas de besoins, n’hésitez pas à prendre conseil auprès d’un psychiatre ou un psychologue afin d’avoir davantage d’informations et conseils.

Pour les cas non pathogènes où vous êtes avec quelqu’un qui ne vous motive pas, ne se préoccupe pas de votre avenir ou de votre réalisation personnelle et /ou professionnelle ; nous vous apportons notre éclairage Love Intelligence.

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A QUI LA FAUTE ?

Le sentiment de ne pas être respecté ou encouragé, voire écouté, apparaît souvent en arrière-plan de réactions vives, déclenchées par ce qui semble être un détail pour notre entourage.

Le problème concret (ce qui s’apparente à un détail pour notre entourage, par exemple : « il a oublié que j’avais piscine aujourd’hui or c’est le seul jour où je rentre plus tard ! il sait que je ne suis pas disponible, il le sait ! Pour une fois que je profite un peu de mon temps, il décide d’organiser un apéro à la maison ! ») se révèle comme la partie émergée de l’iceberg : il renvoie à des profondeurs que le partenaire ne discerne pas derrière le petit problème du quotidien (« je me sens tellement transparente, mon avis ne compte pour personne. Le fait qu’il oublie mon cours de piscine en est la preuve flagrante ! »).

Lorsque de nombreux détails du quotidien vous donnent le sentiment que votre partenaire bloque votre épanouissement, votre évolution, il convient donc de vous recentrez sur vous d’abord. La face cachée de l’iceberg est inaccessible à votre partenaire, vous seul pouvez intervenir à ce sujet.

Mettez de côté la responsabilité de votre partenaire – nous y reviendrons - , et interrogez la vôtre. Admettons que vous êtes le seul à avoir un pouvoir sur votre vie, les raisons pour lesquelles vous n’avancez pas peuvent trouver leur source là où vous ne l’imaginez pas…

• La peur de réussir, • La peur de l’échec, • La crainte de faire les choses seul, • Le manque de confiance en soi • Le sentiment de ne pas pouvoir faire

Reconnaissez-vous parmi ces 5 raisons, une qui puisse être la vôtre ?

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EXERCICE

Définir le responsable, le complice et la victime

Les coupables

Prenez une feuille de papier et un stylo. Définissez toutes (même les plus folles) les raisons qui pourraient expliquer, selon vous, que vous ne parvenez pas à avancer. Si vous ne pouvez vraiment pas mettre de côté votre conjoint comme principal responsable de votre « stagnation », placez-le en haut à gauche, puis écrivez « Toutes les autres raisons qui font que je n’avance pas », et écrivez sur le papier tout ce qui vous vient à l’esprit. Ne vous censurez pas, notez tout : les raisons stupides, les raisons « insensées », et même celles dont vous n’êtes pas sûrs à 100%.

Le complice

De nouveau, listez sans réfléchir avec spontanéité toutes les personnes, toutes les entités (entreprises, services juridiques, recruteurs potentiels, vos collègues ou confrères, banques, organismes de formation, agences immobilières…. Tout ce qui peut avoir un lien avec vos projets et vos désirs), qui pourraient avoir un rôle de complice dans vos difficultés à entreprendre vos projets. (Exemple : le marché est bouché, c’est la faute des écoles qui acceptent beaucoup trop de candidats / Les banques ne prêtent jamais à des gens sans piston, elles me bloquent ! / …).

La victime

Qui subit votre situation de « stagnation » ? Qui en paie le prix ? Vous ? Que subissez-vous précisément ?

Et qu’en est-il de votre conjoint ? Il s’en réjouit, s’en moque ou en subit aussi les conséquences ?

Même si vous pensez qu’il s’en réjouit ou s’en moque, essayez d’imaginer quelles conséquences cela peut avoir sur votre partenaire, les inconvénients qu’il peut avoir à être avec quelqu’un qui n’avance pas. Vos amis ? Votre famille ?

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LE CAS

Pablo et Élisabeth mariés depuis dix ans, semblent vivre le parfait amour. Du moins, c’est ce qu’en témoignent les apparences. Quand Pablo fait une rétrospective sur son évolution de carrière, et même personnelle, il se sent terriblement malheureux. Il a l’impression de n’avoir rien fait de bien, et surtout rien pour lui. Il n’arrête pas de penser que c’est à cause de sa femme, celle-ci mène sa vie d’une main de maître, elle est très organisée, sûre d’elle. Pablo a l’impression de jouer à l’homme conciliant et compatissant, il se plie aux désirs de sa femme pour éviter les disputes et parce qu’il a toujours cru qu’elle savait mieux pour lui…

Aujourd’hui, le voici insatisfait et rempli de rancœur : il en veut à Élisabeth de l’avoir maintenu dans cette position passive. Après avoir pris les conseils d’une Love coach, Pablo identifie que la première personne à qui il en veut c’est bien lui, et que sa femme est peut-être « complice » de ce qui s’est produit, mais en aucun cas responsable.

Pas à pas, il insuffle une nouvelle dynamique à son couple : prend des initiatives, fait des propositions, donne son avis, négocie, bref il se fait entendre. Dans une position « attentiste », Pablo avait le sentiment de stagner. Le fait de prendre ses responsabilités, de se responsabiliser par rapport à sa vie a immédiatement réveillé son sentiment de contrôle et sa capacité à gérer sa vie.

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LES 3 POINTS À RETENIR

• Exprimer toujours ses souhaits sans ambigüité, explicitement et vous éviterez irrémédiablement le sentiment d’avoir un conjoint qui vous maintient « à l’arrêt ».

• Arrêter l’escalade des non-dits : Quand on n’en peut plus, on éclate… souvent dans une réaction violente ou disproportionnée à ce qui semble anodin. L’autre ne comprend pas automatiquement ce qui les déclenche. Ainsi, il se replie, ne sait pas quoi faire ou bien réagit en miroir agressif. Privilégiez donc une discussion tranquille avant d’être à bout.

• Prenez vos responsabilités : il/elle vous empêche d’avancer ? Ne le laissez pas faire. Prenez courage et faîtes-vous entendre. Si il/elle ne se montre pas attentif à votre bien-être, sachez que vous avez à faire soit un problème de communication soit à un partenaire nocif.