Faire face à une situation qui pourrait déraper en viol : 3 scénarios qui éduquent
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Scénario 1 – « Chantage émotionnel » - Camille et Guillaume - 25 ans
La scène :
Camille est partie pendant 2 semaines au Brésil avec sa meilleure amie Tiana, originaire du pays, qui lui a organisé la surprise pour fêter ses 25 ans. Elle revient en France et retrouve son copain Guillaume. Ils se mettent au lit. Guillaume commence à caresser sa copine, Camille le repousse gentiment. Elle dit :
- Je ne me sens pas en forme ce soir, le vol du retour a été très stressant pour moi qui déteste voler.
- Et ben justement, t'as besoin de relâcher le stress. Ça te changera les idées.
- Non... Ce t'embête pas si on ne fait rien ?
- On est ensemble depuis 3 ans, ça fait 15 jours que t'es en voyage, que tu fais la fête, toi t'as fait ce que tu voulais toute la journée, moi je me suis occupé tout seul de la maison pendant que t'étais pas là, j'y ai droit.
- Je n'ai pas envie, je n'ai pas envie, je ne vais pas me forcer.
- Si j'avais dit ça pour les corvées ces deux dernières semaines "j'ai pas envie, je vais pas me forcer », on vivrait dans une poubelle. (silence) C’est pas non plus comme si c’était désagréable ce que je te propose de faire. De toute façon, c’est toujours tes besoins qui passent en premiers, et les miens t’en as rien à faire.
- Je n’en ai pas rien à faire !
- Prouve-le.
Pourquoi ça dérape ?
Camille culpabilise, se sent mal. Elle se sent coincée. Malgré l’absence d’envie de coucher avec Guillaume ce soir là, elle se force car elle ne veut pas passer pour une mauvaise copine.
Comment pourraient-ils réagir pour éviter un rapport non-consenti et repartir sur de bonnes bases ?
Camille prend la responsabilité d’expliquer ce qui ne va pas :
Camille : je n’ai pas envie, je n’ai pas envie, je ne vais pas me forcer. Et tu ne peux pas dire que tu y as « droit ». Si je n’ai pas envie de coucher avec toi ce soir, ce n’est pas contre toi. Je suis simplement fatiguée, j’exprime une limite, j’ai besoin que tu la respectes.
Scénario 2 – « Quand le porno s’immisce dans la première fois » - Robin et Valentine – 18 ans
La scène :
Robin et Valentine se côtoient depuis quelques mois. C’est leur première vraie relation. Ils sont en terminale, ont 18 ans tous les deux. Ils sont seuls chez les parents de Valentine et comptent en profiter pour faire leur première fois. Ils savent qu’ils en ont tous les deux envie, mais n’ont pas beaucoup discuté de sexualité ensemble avant de passer à l’acte.
Au début du rapport, cela se passe bien, les deux partenaires ont exprimé leur consentement. Jusqu’à ce que Robin insulte Valentine de but en blanc. Valentine lui dit :
- Je n’aime ce que tu fais, comment tu me traites, arrête.
- Mais si les filles ça aiment être humiliée comme ça. Je l’ai vu dans les pornos.
- Si tu continue de m’insulter je veux qu’on arrête ce qu’on a commencé.
-Tu n’y connais rien, tu verras tu vas aimer, c’est comme ça qu’on prend du plaisir.
Pourquoi ça dérape ?
Le rapport se poursuit, malgré le fait que Valentine ait exprimé l’envie d’arrêter.
La réponse à apporter :Valentine : Si tu continue de m’insulter je veux qu’on arrête ce qu’on a commencé. Ce que tu vois dans les pornos, ça n’est pas la réalité, même si tu aimerais que ça le soit. Si ce que l’on fait ne te plaît pas, ce n’est pas à moi de me forcer quand je n’aime pas ce que tu fais pour te plaire, c’est à toi de déconstruire l’image fossé que tu as de la réalité d’un rapport sexuel. Pour la première fois, on peut faire les choses tranquillement. Et explorer ensemble par la suite ce qui pourrait nous plaire en termes de pratique.
Scénario 3 - « Un ressentiment non exprimé » Jérémy et Sonia - 23 ans
La scène :
Jeremy et Sonia rentrent de soirée, ils ont tous les deux bien bu. Ils habitent ensemble depuis 2 ans, en 4 ans de relation, ils ont eu leur lot de hauts et de bas, mais sont parvenus à retrouver leur équilibre au fil du temps. Depuis peu, leur couple s’éloigne et les moments intimes, sexuels ou non, se font plus rare. Pendant la soirée, un ami de Jérémy, après 5 bières, lui dit qu’il fait « les tenir, les femmes », ne pas se laisser faire. Et lui conseille de pimenter leur vie sexuelle pour que Sonia se ré-intéresse à lui. Suivant les conseils de son ami, sous la désinhibition de l’alcool, Jeremy plaque Sonia au mur.
Jeremy : ça fait un bout de temps qu’on n’a pas fait l’amour… Tu n’aimais plus ce qu’on faisait, je vais te donner du nouveau, te montrer que je peux prendre les choses en main !
Pourquoi ça dérape ?
Sonia, qui a aussi bu, ne comprend pas ce qui prend à Jeremy et ce qui lui arrive à elle. Elle se débat et demande à Jeremy de la lâcher. Jérémy, qui a bu, qui se sent mis à l’écart depuis longtemps et porte du ressentiment à Sonia pour cela, vrille et n’écoute pas.
Comment faire pivoter la situation ?
Version 1 – Jérémy, maladroit retombe sur ses pieds et évite le drame :
Jéremy :
- Ça fait un bout de temps qu’on n’a pas fait l’amour… Tu n’aimais plus ce qu’on faisait, je vais te donner du nouveau, te montrer que je peux prendre les choses en main !
Sonia, qui a aussi bu, ne comprend pas ce qui prend à Jeremy et ce qui lui arrive à elle. Elle se débat et demande à Jeremy de la lâcher.
Jérémy :
- j’ai besoin qu’on se retrouve, j’ai la sensation que tu n’as plus envie d’être avec moi ces derniers temps. On se parle moins, on fait moins d’activité ensemble, moins de projet. Ça me manque de ne plus partager de moments d’intimité, de complicité avec toi. Je me sens mis de côté, oublié. Ça me fait souffrir. Je t’ai confié ce qui n’allait pas pour moi, qu’en est-il pour toi ? Est-ce qu’il y a quelque chose qui ne te convient pas, dont je n’aurais pas pris conscience et dont tu veux me parler ?
Version 2 – Sonia parvient à articuler ses pensées et à transmettre ses besoins malgré son état.
Jeremy:
-Ça fait un bout de temps qu’on n’a pas fait l’amour… Tu n’aimais plus ce qu’on faisait, je vais te donner du nouveau, te montrer que je peux prendre les choses en main !
Sonia, qui a aussi bu, ne comprend pas ce qui prend à Jeremy et ce qui lui arrive à elle. Elle se débat et demande à Jeremy de la lâcher. Elle dessaoule immédiatement. Elle lui dit :
Sonia :
- j’ai l’impression que tu fais des suppositions sur ce qui se passe pour moi. Ce n’est pas que je n’aimais pas ce qu’on faisait, ou que j’avais besoin de choses nouvelles. Je me sens comme toi, j’ai la sensation d'être un peu seule dans la relation, j'aimerais que tu prennes plus ta place , mais pas en me l'imposant pendant un rapport. J’ai envie qu’on en discute. Et qu’on parle de nos envies concernant la sexualité aussi. Qu’on prenne le temps d’échanger à cœur ouvert sur le sujet de nos envies. Si tu as envie d’être dominant, je dois le savoir et tu dois savoir si cela me plaît ou non.
On récapitule :
Le manque d’éducation sexuelle et affective n’offre pas la possibilité aux jeunes hommes de 18 à 25 ans de prendre du recul sur ce qu’ils visionnent et d’entamer un dialogue intime, ouvert sur la communication et les émotions. Cette ignorance est source de comportements sexuels violents. Aussi, l'état actuel des rapport hommes femmes (combat féministe) font perdre leur repère aux hommes, ils se sentent menacés. Le sexe est un moyen pour eux de reprendre le contrôle. Il faut donc leur redonner de BONS repères pour qu'ils ne se sentent plus menacés ou n'agissent pas de manière violente en réaction à cette perception de menace.
Love Intelligence propose de venir à bout des incivilités relationnelles qui font rage dans les lycées, les universités, au sein des jeunes couples. Nous proposons une formation destinée au jeune public, Love Intelligence Education, pour donner aux nouvelles générations des outils ouvrant sur des relations amoureuses respectueuses et de qualité.D'après une enquête Ipsos, "41% des hommes de 18-25 ans pensent que forcer sa compagne à avoir un rapport sexuel n'est pas un viol".
Le viol au sein des couples est le résultat d'un manque cruel d'éducation affective chez les hommes de 18-25 ans.
Le Consentement non-respecté au sein des couples des 18-25 ans est dû à une génération en perte de repères amoureux. Notre métier est de pallier au manque cruel d'éducation affective chez les hommes de 18-25 ans, quelles conséquences ?
Cette situation, comment est-ce possible ? Et surtout, qu'est-ce qu’elle veut dire de la mutation de notre société.
La société est en mutation et des changements s'opèrent. Mais des reliquats de la culture du viol infiltrent encore les comportements masculins, et ternissent les jeunes relations de couples. On trouve encore de telles attitudes chez les 18-25 ans, à cause notamment d'une consommation régulière de pornographie en guise d'éducation affective et sexuelle. Chez Love Intelligence, nous ne fermons pas les yeux sur la société telle qu'elle fonctionne et tentons de vous donner les clés pour y faire face. À travers des scénarios, on vous éclaire sur comment reconnaître et comment réagir à une telle situation. Notre métier, c'est de vous proposer des réponses qui renversent une situation compliquée, en fait une opportunité de connexion.
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