
Amour, fusion et dépendance
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Immaturité et dépendance
Le plus frappant, dans l’immaturité affective, c’est la dépendance — un synonyme la plupart du temps.
Tout comportement de dépendance (dans une relation, amoureuse ou amicale) est un symptôme d’immaturité affective.
Car, comme il y a confusion entre état amoureux et amour, il y a aussi confusion entre dépendance et amour.
Dire : « Je ne peux vivre sans toi » est une preuve de dépendance et non d’amour.
Lorsqu’une personne adulte et en bonne santé a besoin de quelqu’un pour vivre ou se sentir exister, il s’agit de dépendance et non d’amour.
En effet, une relation dans laquelle l’un des partenaires (ou pire, les deux) ne se sent pas libre n’est pas une relation d’amour : c’est une relation fondée sur le besoin, la dépendance affective.
Décider de vivre ensemble, choisir de s’engager dans une vie à deux est une décision prise librement, un choix libre et réfléchi, en toute conscience.
Une personne qui ne se sent pas « complète » sans sa « moitié » et qui n’imagine pas pouvoir vivre seule n’est pas adulte sur le plan affectif.
Avoir envie de partager sa vie avec quelqu’un que l’on aime n’est pas de la dépendance ; en avoir besoin, oui.
Il est, dans ce cas-là, urgent de grandir et de renoncer à l’illusion d’une fusion et d’une toute-puissance sur l’autre comme avec sa mère dans sa première année.
Ce temps est fini, révolu, passé pour toujours : inutile de rechercher une situation de ce type : c’est impossible, perdu d’avance.
Immaturité affective et exigences
Comme l’enfant dont tous les désirs sont satisfaits par sa mère, la personne immature affectivement sera exigeante, sinon capricieuse, car elle voudra que l’autre soit au service de ses attentes : « Si tu m’aimes, tu peux bien faire ça pour moi, sinon, c’est que tu ne m’aimes pas ».
Il est urgent d’apprendre à satisfaire soi-même la plupart de ses besoins sans toujours compter sur l’autre, à donner et non plus de passer son temps à désirer, à attendre, à recevoir — comportement lié à l’immaturité affective.
Cette dernière rend pénible toute forme de refus — vécu presque comme un abandon, une séparation, la solitude, comme pour le bébé, dans sa première année.
Dans la dépendance, les marques d’amour deviennent des exigences constantes, qui correspondent aux besoins vitaux du nourrisson.
C’est une façon inconsciente de dominer l’autre, de prendre le pouvoir sur lui.
L’immaturité affective entraîne souvent à préférer être aimé(e) plutôt que d’aimer.
Et, au fil du temps, les envies, demandes deviennent de véritables exigences : des caprices d’enfant qui a du mal à renoncer à l’omnipotence, à son pouvoir sur l’être aimé. Mais il ne s’agit pas d’amour.
C’est ainsi que cette dépendance s’accompagne la plupart du temps de passivité : c’est l’autre qui doit tout faire, tout prendre en charge.
Jamais une personne dépendante ne se pose la question : « qu’est-ce que moi, je peux faire pour moi ? Pour lui (elle) ? »
Ne rien faire, se laisser aimer : une conception de l’amour immature
D’autant plus que la passivité s’accompagne généralement d’agressivité.
Ainsi, l’immaturité affective est le plus souvent le fait des personnes appelées « passives-agressives » dans le jargon psy.
Car elles supportent très difficilement de ne pas conserver leur pouvoir sur l’autre (comme l’enfant-roi, le tyran domestique), et elles le critiquent pour un oui ou pour un non. Ainsi, non seulement elles veulent tout prendre, tout recevoir de l’autre sans jamais rien donner, mais en plus elles se plaignent d’être mal aimées…
Immaturité affective et sentiment d’être soi
N’ayant pas, dans sa vie affective, de sentiment d’identité nettement séparée, donc pas de frontière nette avec l’autre, il est très difficile de remplir cette sensation de « vide » affectif lié à l’absence de cet autre.
Des phrases du type : « Sans elle, je ne suis que manque, je ne suis plus rien, ma vie n’a plus de sens ». _ Le (la) partenaire de vie n’est pas sur terre pour conférer à quiconque un sentiment d’identité, pour tenir lieu de père et/ou mère, pour prendre l’autre en charge et se sentir responsable de son bonheur.
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