1ASSUMEZ VOTRE VULNÉRABILITÉ Vous avez peur de rougir, de bafouiller, de perdre vos moyens? II y a pourtant toutes les chances que votre interlocuteur trouve cela très charmant. « Être à l’aise en toutes circonstances n’aide pas à trouver l’amour, assure la coach Florence Escaravage. C’est dans l’espace de gêne et de vide qui survient entre deux personnes que peut se créer un rapprochement. Se montrer vulnérable permet de toucher l’autre, car on dit vraiment quelque chose de soi. » 2AIDEZ-VOUS DU CONTEXTE L’occasion qui vous réunit, le temps qu’il fait, le contenu du buffet... Rien de tel que de s’aider du contexte pour briser la glace en douceur. Intéressez-vous aussi à votre interlocuteur (sans vous montrer trop intrusif) plutôt que de chercher à vous mettre en valeur. 3ENTRAÎNEZ-VOUS « Sites et applications de rencontre permettent souvent de faire tomber certaines barrières, assure Florence Escaravage. Si on a eu deux ou trois rendez-vous qui se sont bien passés, on ira plus facilement aborder un homme qui nous plaît lors d’une soirée entre amis ». 4FÉLICITEZ-VOUS DE VOS PROGRÈS Même si vous n’obtenez pas la réponse espérée, vous pouvez éprouver de la fierté face à vos tentatives pour changer et sortir de votre zone de confort. « Mieux vaut tenter un premier pas que de laisser passer des opportunités, rappelle la coach. Prendre son destin affectif en main, c’est courageux, quel que soit le résultat. » Certaines de mes copines n’ont aucun pro- blème pour aller discuter avec un homme qui leur plaît, voire l’inviter à prendre un verre. J’ai toujours admiré ce culot dont je suis bien incapable. Si un homme ne vient pas vers moi, il y a peu de chances qu’il se passe quoi que ce soit entre nous », reconnaît Suzanne, 34 ans. Lorsqu’on se persuade qu’on ne sait pas faire le premier pas – comme s’il s’agissait d’une compétence innée –, c’est souvent parce qu’on a peur de se mettre à nu, de se ridiculiser, à ses yeux comme à ceux des autres. J’AI PEUR DE PASSER POUR UNE FILLE FACILE Cette difficulté à aller vers l’autre est parfois liée au poids des conventions sociales ou des stéréotypes. « Jusqu’au XIXe siècle, faire le premier pas, pour une femme, restait encore associé à la prostitution dans l’imaginaire col- lectif », rappelle ainsi l’historienne Claire-Lise Gaillard, autrice de Pas sérieux s’abstenir, histoire du marché de la rencontre (CNRS éditions, 2024). Sans doute beaucoup de femmes conservent-elles, encore aujourd’hui, cette idée qu’elles doivent être choisies par un homme, d’où la peur de beaucoup d’entre elles de passer pour des filles faciles si elles prennent l’initiative en matière d’amour. Il y a aussi celles qui continuent à croire au destin, qui leur apportera peut-être, un jour, le grand amour... « Elles sont encore nombreuses à se dire : “Si je dois le rencontrer, je le rencontrerai” », assure ainsi Florence Escaravage, coach en intelligence émotionnelle et amoureuse et fondatrice de Love Intelligence (love-intelligence.fr). LE PREMIER PAS Affronter son manque d’estime de soi ou faire évoluer ses schémas inconscients est parfois nécessaire pour oser se lancer. Nos recommandations vous y aideront. PAR SÉGOLÈNE BARBÉ JE NE SAIS PAS FAIRE JE NE CROIS PLUS À L’AMOUR Femme ou homme, faire le premier pas, c’est toujours s’exposer, prendre un risque, et notamment celui de souffrir à nouveau. « Dans ma jeunesse, tout était léger, j’osais facilement aller vers les femmes, mais cela a changé à la trentaine, après une rupture difficile qui m’a fait douter de moi et de la vie de couple », avoue ainsi Yohan, 45 ans. On refuse parfois de tenter sa chance en amour parce qu’on n’y croit plus. « On peut alors avoir le sentiment d’une répétition qui nous empêche de nous projeter dans une relation qui pourrait fonctionner. On se convainc qu’il est vain d’essayer de se rapprocher de l’autre puis qu’à terme cela finira mal à nouveau », décrypte la psychologue Johanna Rozenblum, autrice de Déconditionnez-vous ! Tout comprendre aux schémas de pensée qui nous enferment (Le Courrier du livre, 2023). LA HANTISE DU REJET La peur de draguer est parfois transitoire, mais peut aussi venir d’un manque de confiance en soi enraciné depuis l’enfance : parce qu’ils ont beaucoup de mal à encaisser un refus, certains préfèrent éviter de prendre ce risque. « Un non leur fait parfois revivre un sentiment d’aban- don ou d’humiliation, ou encore un manque d’amour de la part de leurs parents, assure Johanna Rozenblum. Ils prennent un rejet comme quelque chose de très per- sonnel, alors que c’est rarement le cas. » Se prendre un « râteau » ne dit rien de votre propre valeur : c’est juste que, à ce moment-là, pour cette personne-là, vous ne correspondez pas à ce qu’elle recherche. Son refus en dit finalement davantage d’elle-même que de vous.
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