La Pause Simone - Mon retour de ma séance avec l’experte du coaching amoureux

Quand je pousse la porte du cabinet de Florence Escaravage, cela fait près d’une semaine que je suis sans nouvelles de l’homme avec qui j’ai passé une nuit plutôt torride. Si vous ne la connaissez pas, Florence Escaravage est l’experte numéro un en France du coaching amoureux et la fondatrice de Love Intelligence, une méthode d’accompagnement qui a déjà été expérimentée par 130.000 personnes. Son dernier livre, Love Intelligence - 10 piliers pour construire et réussir sa vie amoureuse, paru en septembre aux éditions Larousse, m’a d’abord fait rire quand je l’ai reçu. Pourquoi ? Parce que cette année, comment le dire élégamment… j’ai enchaîné les hommes. Alors, en lisant la quatrième de couverture, ma première pensée a été “Ah ah, un manuel d’éducation affective… qu’est-ce que je vais bien pouvoir en faire ? Je n’en ai pas besoin !“ (I am a clown). Je faisais clairement la maline, pétrie de préjugés, puis… je l’ai lu. Et à mesure que je tournais les pages, je me suis dit qu’elle avait peut-être la réponse à certaines questions que je me pose actuellement. Par exemple : est-ce que je suis faite pour être en couple ? Pourquoi, même quand j’ai l’impression de gérer, je finis toujours par être triste ? Est-ce qu’à force de tout “déconstruire“, je suis devenue trop lucide pour pouvoir aimer un homme ? D’ailleurs, est-ce que j’ai vraiment besoin d’aimer un homme ? Voilà, quoi… des petites interrogations de rien du tout (émoji qui cache son visage derrière ses mains). Au lieu de glisser son livre dans mes recommandations de la semaine, j’ai proposé à Florence Escaravage de me faire tester une séance de coaching. Elle m’a répondu “Pourquoi pas, dès lors que vous avez de vraies questions et préoccupations !“, et j’ai rétorqué “Ça, je n'en manque pas…“. Je pousse la porte de son cabinet, donc, et pendant un bon quart d’heure, nous faisons les présentations. “Expliquez-moi quel est votre parcours amoureux, votre vision des choses, il faut que je vous écoute beaucoup au début.“ Elle m’invite à lui raconter en détails ma dernière histoire (celle du type qui ne m’a pas adressé un mot depuis la semaine précédente), celle d’avant, celle de mes parents… J’en arrive à prononcer ces mots : “En fait, je ne suis pas heureuse en amour. Je suis perdue, je ne sais plus du tout ce que je veux.“ Je ne sais plus ce que je veux car, d’une part, je ne crois plus en l’idée du couple tel que je l’imaginais quand j’étais plus jeune et, d’autre part, je me rends bien compte que les “plans cul“ ne me satisfont pas. Systématiquement, j’ai le sentiment que les hommes en face de moi recherchent “un peu plus“ que du sexe, mais s'enfuient une fois qu'ils réalisent que nous nous donnons “un peu plus“ que du sexe. Je définis ici “un peu plus“ : des échanges réguliers par messages (écrits ou vocaux), des conversations qui portent sur d’autres sujets que le sexe, des moments passés à regarder un film, écouter de la musique, jouer à des jeux… Bref, des espèces de situationships qui se suivent, se ressemblent et me lassent. “Il y a quand même un immense écart entre ce que vous voulez et ce que vous mettez en place, commence Florence Escaravage. Là, c’est comme si vous vouliez faire du vélo mais que vous persistiez à faire de la trottinette. Donc vous me dites ‘ok, j’en déduis que je ne sais pas faire de vélo’, alors que vous n’avez jamais mis les bonnes choses en place. Vous partez directement sur des relations sexuelles, et c’est tellement fait à l’envers qu’il y a une chance sur un milliard pour que ça se transforme en relation construite. “La connexion sexuelle est intéressante, mais c’est extrêmement difficile de la séparer du reste.” Assez tôt dans la séance, j’ai les larmes aux yeux et la gorge nouée. Florence Escaravage ne croit pas - du tout - en la notion de “plan cul“. “Il y en a qui essaient, hein… la connexion sexuelle est intéressante, mais c’est extrêmement difficile de la séparer du reste. Alors oui, le mec et vous allez être satisfaits à l’instant T. “J’ai vu beaucoup de thérapeutes au cours de ma vie, fait des expériences plus ou moins originales, passé des années à m'introspecter (je devrais écrire m’in-trop-specter)… eh bien, l’expertise de Florence Escaravage m’a stupéfaite.” Mais, même pas 24 heures après, il y a une onde qui vous traverse… c’est normal, c’est biologique. Nous sommes des êtres de lien. Le problème, c’est que vous allez vers l’intimité la plus forte sans passer par les trois autres formes d’intimité.“ Afin de m’expliquer comment fonctionne une relation saine, l’experte utilise la métaphore de “la chaise et ses quatre pieds“. Avant d’arriver à une connexion sexuelle, elle préconise d’établir trois connexions : intellectuelle (quand on aime échanger avec l’autre, que les conversations nous intéressent, nous stimulent), spirituelle (quand on se sent en accord avec sa vision du monde) et émotionnelle (quand l’autre nous fait ressentir des émotions). Cela paraît évident, mais jamais personne ne me l’avait exposé aussi clairement. Ce que j’en déduis me chamboule : je n’ai presque jamais établi ces trois connexions avant de coucher avec quelqu’un. Pire, j’ai été dans plein de relations qui ne tenaient qu’à la connexion sexuelle. Autrement dit, parce que la connexion sexuelle me plaisait, je faisais fi du manque de complicité intellectuelle, spirituelle, émotionnelle. Aujourd’hui, je trouve ce constat terriblement triste… parce que je suis loin d’être la seule à avoir suivi ce cap… Combien de fois ai-je rencontré des hommes qui se targuaient de “ne pas tomber amoureux“ de celles qu’ils fréquentaient ? Combien de fois me suis-je sentie en compétition avec eux, en jouant à “le premier qui récrit a perdu“, “le premier qui s’attache a perdu“, finalement “le premier qui a un cœur a perdu“ ? J’interromps Florence Escaravage. “Je pensais que c’était ce dont j’avais besoin… J’ai l’impression qu’ils y arrivent, eux, à rester complètement détachés après une nuit de sexe et même de tendresse…“ “Mais c’est qui ‘eux’ ? m’oppose-t-elle. Les hommes et les femmes sont sur le même plan, là ! Nous sommes tous des êtres d’émotion. Oui, les femmes sont un peu plus à l’aise avec cette intimité-là, elles ont été plus bercées dans l’acceptation de leurs émotions, de leur corps, avec les règles, les seins, etc. Il y a une intériorité qui est plus développée chez la femme que chez l’homme, donc quand elle arrive à une intimité sexuelle, elle ne fait pas un aussi grand écart que l’homme. Lui, il passe d’un statut contrôlé à, tout d’un coup, la sexualité qui lui ouvre les portes de l’intériorité. Donc, quand il va trop vite, il adore le moment où ça se passe, c’est génial, il lâche prise mais, ensuite, quand il referme la couette sur le lit et qu’il part, il peut être envahi par ses émotions… Et comme il n’a pas travaillé ses autres connexions, il est paumé.“ Pardonnez mon langage, mais comment en sommes-nous arrivés là : si efficaces et motivés à l’idée de nous baiser et si minables lorsqu’il s’agit de nous aimer ? Rimbaud a écrit “L’amour est à réinventer“. Moi, je l’affirme : le sexe est à resacraliser. “Bien sûr, ici, je ne vous ai pas livré tous les secrets de mon intimité. Cependant, je vous prie de croire que mon avis sur le coaching amoureux a énormément changé à l’issue de cette séance, parce qu’elle a planté des graines qui, j’en suis convaincue, ne cesseront pas de germer..” Ce qui est étrange, c’est que mon échange avec la spécialiste crée chez moi un sentiment de culpabilité vis-à-vis de mes convictions féministes. Son discours me paraît sexiste (la femme est comme ci / l'homme est comme ça) et, je l’admets, je ressens presque ces prises de conscience comme une défaite. Depuis plusieurs années, j’ai cru que mon personnage de femme indépendante qui couche avec qui elle veut, quand elle veut, prétendument “sans attaches“, avait compris comment faire pour se rendre heureuse. C’est tellement cliché. Je crois que cela relève presque d’une forme de “pureté militante“ : une “bonne féministe“ peut-elle avoir envie, besoin, d’être aimée par un homme ? Ne devrait-elle pas se satisfaire à elle-même ? (Je fais exprès d’être un peu provoc’, les amies, je précise). “Ce n’est pas que c’est ‘pas féministe’. La beauté de notre époque, justement, c’est qu’on est très égaux. Mais on ne peut pas aller contre notre nature. Il y a une latence dans la relation d’amour qu’il faut absolument respecter. Oubliez les sextos, mettez en place des connexions, laissez passer du temps entre tout ça… C’est comme si vous vouliez faire monter un gâteau en quatre secondes. Personne ne peut expliquer l’amour, mais c’est une chimie qui nécessite un temps d’intégration.“ “Depuis une semaine, c’est assez inconfortable car je prends conscience des schémas dans lesquels je me suis enfermée. Je regrette des dizaines de choses que j’ai faites, dites, écrites à ceux avec qui j’ai relationné. Mais si je vois le verre à moitié plein, j’aime à croire que chaque rencontre a été un pas de plus vers celle que je suis en ce jour. Avant de nous quitter, Florence Escaravage m’a conseillé : “Soyez ambitieuse en amour !“ J’ai vu beaucoup de thérapeutes au cours de ma vie, fait des expériences plus ou moins originales, passé des années à m'introspecter (je devrais écrire m’in-trop-specter)… eh bien, l’expertise de Florence Escaravage m’a stupéfaite. Bien sûr, ici, je ne vous ai pas livré tous les secrets de mon intimité. Cependant, je vous prie de croire que mon avis sur le coaching amoureux a énormément changé à l’issue de cette séance, parce qu’elle a planté des graines qui, j’en suis convaincue, ne cesseront pas de germer. Depuis une semaine, c’est assez inconfortable car je prends conscience des schémas dans lesquels je me suis enfermée. Je regrette des dizaines de choses que j’ai faites, dites, écrites à ceux avec qui j’ai relationné. Mais si je vois le verre à moitié plein, j’aime à croire que chaque rencontre a été un pas de plus vers celle que je suis en ce jeudi 19 octobre 2023. Avant de nous quitter, Florence Escaravage m’a conseillé : “Soyez ambitieuse en amour !“. Dans La Pause Simone, nous avons déjà vu comment oser demander plus d’argent, aller pisser dans les toilettes pour hommes ou, plus récemment, comment nous débarrasser de notre syndrome de l’impostrice… Si vous désirez faire rimer relations avec ambition, sachez que Florence Escaravage propose des programmes en ligne qui ne coûtent pas un bras (39 euros par mois). Et si l’intelligence du love commençait par “un peu plus“ d’investissement ?

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