Ces hommes qui trompent leur femme par amour pour elle !

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UNE QUESTION DE POINT DE VUE :

Les femmes et les hommes ont des perceptions différentes du mariage, là où les premières voient un pacte sentimental, profond, facteur de sécurité et de stabilité, les époux considèrent plutôt que c’est un engagement, une institution solide nécessaire au bon fonctionnement social et à l’éducation.

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LA LOI DES GENRES :

L’appétence des hommes à la liberté et à la conquête de nouveaux territoires est souvent opposée au besoin de sécurité des femmes, et ce depuis la nuit des temps. On parle parfois de loi naturelle, de nature humaine. En effet les hommes sont encore par moments en prise avec leur pulsions hormonales, (pour certains encore difficilement contrôlables…). Certaines femmes, quand elles deviennent mères, renoncent à une bonne part de leur liberté individuelle et cherchent l’épanouissement de leur foyer, de leurs enfants.

Apprenez-en plus sur les hommes et leurs différences

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LA CHAIR EST FAIBLE / UNE HISTOIRE D’ÉQUILIBRE :

Parfois, les hommes se basent sur ces « règles » des genres pour justifier leur situation : la force des assauts de leur libido entre en conflit avec les attentes de leurs compagnes et leur image de mari. Ils sont donc contraints de mentir pour assouvir leur désir et ne pas blesser leur femme. Ils veulent la pérennité de leur couple et la pétillance sexuelle en même temps.

Certains hommes considèrent ces pulsions comme les dépassant complètement, comme un glissement qu’ils ne peuvent maîtriser. Ils pensent que l’acte d’infidélité est inévitable : il est nécessaire à leur bon fonctionnement, comme à celui du couple : « Je lui mens pour sauver notre mariage », « Je la trompe mais les autres n’ont que mon corps, mon cœur est à elle… »

Une histoire d’équilibre :

Toutes ces justifications conduisent à une pratique de l’adultère présentée comme raisonnable : L’infidélité contrôlée. Les aventures ne sont plus considérées comme mettant en péril la relation à long terme, mais comme un facteur d’équilibre, de compensation de la frustration que ressent l’homme devant les moindres désirs sexuels de leur femme légitime et parfois aussi du pouvoir que la femme exerce au sein du foyer .

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L’INFIDÉLITÉ « ÉTHIQUE » EN PLUSIEURS POINTS :

Etant donné que la pratique de l’adultère ne doit pas déprécier le pacte conjugal, l’homme se fait un devoir de se justifier et d’essayer de contrôler ses écarts. Il s’interdit de tomber amoureux de ses compagnes éphémères et tente de minimiser leur influence sur leur vie en mettant en place certaines règles :

Le secret : cacher soigneusement ses aventures, faire attention aux détails (vider ses poches, éviter les traces sur les vêtements, trier les messages de son portable, ses courriels, faire attention aux voisins, amis…)

L’éloignement : la personne doit être quelqu’un d’étranger aux cercles sociaux proches (éviter les amies, la famille, les collègues…), ne doit jamais venir au domicile conjugal, être discrète…

La protection physique : ces hommes prennent leurs précautions pour ne pas mettre l’autre femme enceinte ou être touché par une quelconque maladie,

La protection sentimentale : ces hommes parviennent à exercer un contrôle sur la force de leur attachement. Ils évitent absolument de tomber amoureux, s’érigent leurs propres barrières, tiennent leurs maîtresses à distance, se rassurent grâce à la constance de leur femme, qui leur rappelle que leur couple est plus fort et qu’ils ne seront jamais seuls. C’est une manière paradoxale de s’attacher, mais c’est un lien très puissant.

L’amour : le mari cherche à rester amoureux de sa femme. Il lui fait savoir, il est un bon père et cherche à être, selon lui, un bon époux. C’est-à-dire qu’il cherche à se rendre disponible, il accorde une attention véritable à sa femme et à sa famille. Il ne mésestime jamais l’intelligence de sa femme et reste très soucieux de lui mentir adroitement.

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EN RÉSUMÉ :

En se basant sur une conception caricaturale des rôles sexués, l’homme adultère justifie ses actions en s’imposant la maîtrise. Il ne culpabilise pas, il estime assurer le contrôle de son cœur mais considère les pulsions de son corps comme étant irrépressibles. Il fixe selon son bon vouloir des règles qu’il se fait un devoir de suivre mais se range derrière les lois de la nature pour justifier les comportements de conquête charnelle auxquels il s’adonne, avec une sorte d’honnêteté cynique.

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