Statistiques sur l’infidélité, et résultats de sondages nationaux
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Facteurs sociologiques et démographiques influents sur l’infidélité

Infidélité dans le monde
Love Intelligence, votre site de conseils amoureux, a voulu en savoir plus sur les mécanismes qui sous-tendent l’infidélité. De ce fait, nous avons réalisé pour vous une étude complète, en agrégeant les recherches effectuées sur l’infidélité depuis plusieurs années et souhaitons vous faire part de nos trouvailles.
Avec l’aide de Florent Duchateau, en psychologie sociale, dont les travaux ont porté dans le cadre de son mémoire sur la perception de l’infidélité.
Les 5 informations clés :
- Pic d’infidélité chez la femme : Entre 40 et 45 ans
Dans le cadre du mariage : 7 ans après le mariage.
- Pic d’infidélité chez l’homme : Entre 55 et 65 ans
Dans le cadre du mariage : Décroissant durant les 8 premières années. Croissant par la suite.
- Revenus supérieurs à 30 000 euros : Plus haut risque d’infidélité
- Niveau d’éducation :
- Si un homme a un niveau d’éducation supérieur à sa femme, l’homme est plus susceptible d’être infidèle
- Si la femme a un niveau d’éducation supérieur à son mari, la femme est plus susceptible d’être infidèle.
- Professions sociales : Plus haut risque d’infidélité
Il est toujours aujourd’hui communément admis et reconnu que les hommes sont plus infidèles que les femmes. Ces différences semblent inhérentes au sexe de l’individu (Voir L’infidélité : Différences hommes / femmes). Regan et Berscheid *1 (1999) montrent que l’infidélité est dépendante du désir sexuel, qui lui-même est dépendant du taux de testostérone. Or, nous savons que le taux de testostérone est plus élevé chez les hommes que chez les femmes. Cependant, ces explications ne suffisent pas à rendre compte d’un phénomène en constante évolution. Ainsi, de multiples facteurs peuvent influer sur le fait qu’un homme ou une femme puissent être infidèles. Quels sont-ils ? Voici quelques indications.
*1 : Ellen S. Berscheid : Professeur de psychologie sociale à l’université de Minnesota. Pamela Regan : Professeur de psychologie à l’université de Los Angeles.
REVENUS ET INFIDÉLITÉ :
Atkins *2 et ses collaborateurs (2001) montrent qu’indépendamment du sexe de l’individu, les revenus annuels influencent la potentialité d’être infidèle. Ils remarquent que ceux dont les revenus dépassent les 30 000 euros annuels sont plus susceptibles d’être infidèles que les autres. Pour expliquer ce phénomène, ils suggèrent, entre autres, que les individus qui gagnent moins de 30 000 euros à l’année se sentent plus dépendants financièrement de leur partenaire et se risqueraient donc moins à avoir un comportement qui mettrait en péril leur couple et plus généralement leur famille.
*2 : David Atkins : Professeur et chercheur en psychiatrie à l’université de Washington.
NIVEAU D’ÉDUCATION ET INFIDÉLITÉ :
Le niveau d’éducation, selon le rapport homme / femme dans le cadre de la relation de couple joue également un rôle important. Forste et Tanfer *3 (1996) montrent que quand la femme a un niveau d’éducation plus élevé que son partenaire, elle est plus susceptible d’être infidèle. Ce même constat est observé quand c’est l’homme qui a un plus haut niveau d’éducation. Ici, plus que le niveau d’éducation, c’est surtout le rapport homme / femme qui détermine l’occurrence de comportements infidèles. Nous pourrions penser qu’il existe un lien étroit entre rapport de pouvoir et infidélité.
Ces premières indications permettent de mieux comprendre pourquoi les recherches montrent que dans les pays développés, le taux d’infidélité chez les hommes et les femmes tend à être de plus en plus similaire. En effet, en France notamment, les femmes ont des revenus de plus en plus élevés, et elles font également des études de plus en plus longues.
*3 : Renata Forste : Chercheur en sociologie à l’université Brighamyoung. Tanfer : Chercheur au « Battelle Memorial Institute » à Seattle.
TYPE DE PROFESSION ET INFIDÉLITÉ :
Il semble également que le type de métier exercé ait une influence sur la probabilité d’être infidèle. Treas et Giesen *4 (2000) ont montré que plus on est amené à être en contact physique avec des individus dans le cadre de sa profession (par exemple infirmier), plus on a de chance d’être infidèle.
De même, plus on a de discussions d’ordre personnel avec ses collègues, plus on est susceptible de créer des liens et donc d’être infidèle. Atkins et ses collaborateurs (2001) reportent également que les individus qui travaillent à l’extérieur de chez eux sont plus susceptibles d’avoir une aventure que ceux qui travaillent à domicile.
*4 : Judith Treas : Professeur de sociologie à l’université de Californie. DeirdreGiesen : Chercheur à l’université d’Utrecht aux Pays-bas.
DIFFÉRENCES INTERCULTURELLES ET INFIDÉLITÉ :
La culture et la race jouent également un rôle important vis-à-vis de l’infidélité. Aux Etats-Unis, selon les recherches de Treas et Giesen (2000), les hommes blancs sont moins susceptibles d’être infidèles que les hispano-américains ou encore que les afro-américains. Plus généralement, les sociétés africaines sont les sociétés où le risque d’infidélité est le plus élevé, 38% des hommes et 19% des femmes ont été infidèles au cours des douze mois précédant la recherche. A contrario, seulement 8% des hommes et 1% des femmes en Chine ont été infidèles durant cette période.
AGE ET DURÉE DE LA RELATION :
Les recherches ont également pu mettre en avant que l’âge mais également certaines périodes plus que d’autres dans le cadre d’une relation de couple sont plus propices à l’infidélité. Ainsi, Atkins et ses collaborateurs (2001) ont pu mettre en avant que chez les femmes, le pic d’infidélité interviendrait entre 40 et 45 ans alors que chez les hommes, le pic interviendrait entre 55 et 65 ans. D’autre part, les recherches de Liu *5, en 2000, ont montré que chez les femmes mariées, le pic d’infidélité interviendrait après 7 ans de mariage, avant de décroître progressivement. Chez les hommes, la potentialité d’être infidèle diminuerait progressivement durant les 8 premières années de mariage, avant de croître à nouveau progressivement. Enfin, en 2007, Whisman *6 et ses collaborateurs font le constat qu’une des périodes les plus favorables à l’infidélité masculine est la période durant laquelle la femme est enceinte. Le fait que l’activité sexuelle soit en baisse durant cette période en serait la principale cause. Ils constatent également que plus le mari est insatisfait de sa relation de couple au moment où la femme est enceinte, plus il est susceptible d’être infidèle.
*5:Chien Liu : Professeur assistant en sociologie au « Wagner College » de New York. Mark Whisman : Chercheur en psychologie au sein de l’université du Colorado à Boulder.
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