Couples séparés mais contraints d’être colocataires, la méthode pour que ça marche !

La fin d’une relation amoureuse marque souvent le début d’un nouveau chapitre dans nos vies. Cependant pour certains couples, la séparation ne signifie pas forcément la fin de la cohabitation. Ces dernières années, ce phénomène a gagné en visibilité.

Qu’il s’agisse de contraintes financières, de la garde d’enfants, ou simplement de l’impossibilité de trouver un logement dans l’immédiat, cette situation, atypique, peut créer un environnement émotionnel complexe et chargé. Nous voyons ici comment transformer cette cohabitation parfois forcée ou subie, parfois volontairement souhaitée pour le bien être des enfants ou la bonne entente de ex-amoureux, en une expérience enrichissante.

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Comment naviguer dans ces eaux troubles du couple séparé affectivement mais colocataire pour maintenir un équilibre et un respect mutuel ?

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Une co-création.

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Dans nos accompagnements de couple, la co-création est fondamentale pour grandir ensemble et s’entendre. On vous explique pourquoi.

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La première étape consiste à établir des limites claires et définies. Il est crucial que chaque partie comprenne et surtout respecte l’espace personnel de l’autre. Cela peut signifier l’attribution de zones spécifiques dans le logement ou la mise en place de règles concernant les visites extérieures…

Par exemple, la cuisine peut devenir un espace neutre où chacun a ses propres rangements et horaires pour cuisiner. Le salon, quant à lui, est partagé selon un calendrier établi pour éviter tout malaise. Ou des règles sonores (pas de musique quand….). Dans chaque cas, il est absolument nécessaire que chacun parte du postulat que l’autre « fait au mieux dans cette situation, et n’agit pour embêter l’autre. La communication est prépondérante dans la recherche d’une co-création. Un modus vivendi à inventer, et réinventer régulièrement car les données du couple et de la famille évolue sans cesse. Pour y parvenir : il faut une communication ouverte, régulière et toujours très honnête, avec beaucoup d’écoute. Discuter ouvertement des besoins et des attentes de chacun évite les malentendus. Chercher une solution créative en posant toutes les solutions est souvent le bon mode opératoire pour se sortir de situations qui paraissent inextricables.

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Comment cultiver et délimiter notre indépendance ?

Ensuite, il est important de maintenir une certaine indépendance. Bien que vous partagiez encore un espace, il est essentiel de poursuivre vos propres activités et de respecter celles de l’autre. Cette indépendance est nécessaire à une bonne santé émotionnelle et au bien-être de chaque individu. Cela aide aussi à préserver ou même cultiver un sens de l’individualité qui n’a pas forcément exister dans le couple précédent. Plus l’individu cultive son indépendance dans un périmètre qui n’entâche pas l’organisation de l’autre, plus cela réduit les tensions qui peuvent surgir d’une interaction constante.

La gestion de l’espace

Si l’ancien couple partage les mêmes espaces de vies, les mêmes amis, les mêmes routines et que l’un  ou l’autre n’est pas à l’aise dans bon nombre de ces situations… cela génère des tensions, des malentendus, des jalousies inattendues et un sentiment de stagnation personnelle.

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Il faudrait donc réorganiser l’appartement pour que chacun est son propre espace personnel et convenir de développer leurs cercles sociaux individuellement (si le couple est plus à l’aise sur ce point) pour permettre une vie commune saine.

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Un agenda nouveau. Et une transparence financière

On note aussi l’importance de la gestion des responsabilités domestiques. La clarification de qui fait quoi, de la répartition des tâches ménagères à la gestion des finances, peut prévenir les conflits. La création d’un agenda ou d’un calendrier pourrait être utile pour formaliser ces arrangements. Par exemple, pour séparer clairement les finances et éviter les conflits, l’établissement d’un budget commun pour les dépenses incontournables comme le loyer, les factures et les courses peut être une bonne solution. Cette transparence financière leur permet de naviguer dans leur cohabitation avec moins de tensions.

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Un couple sans connexions intimes « aidantes »

Par-dessus tout, le respect des individualités est de mise. Ce respect peut être plus difficile que dans un couple classique car il n’y a plus de connexion émotionnelle, de sentiments, de connexions sexuelles qui libèrent les hormones de l’attachement. Alors il n’y a plus qu’un mot d’ordre : le respect mutuel doit rester au cœur de cette cohabitation. Reconnaitre que cette situation est temporaire et que chacun donne le meilleur de lui-même dans ce contexte peut  aider à calmer les tensions. Chez Love Intelligence on voit souvent le problème du repos qui est mal accepté. IL y a tant à faire le soir et le week-end alors que la mère ou le père est déjà harassé de fatigue. Il  faut reconnaitre cette fatigue et laisser aller, « laisser-couler » pour que chacun puisse se reposer. Donc faire simple pour les repas par exemple, ne pas être dans une surenchère d’activités, d’amis….se donner les moyens de reconnecter en paix. Accepter que l’autre ait besoin de se ressourcer.

Bref, traiter l’autre comme son meilleur ami, avec parfois de la compassion, de l’attention, et souvent une curiosité charitable ou un peu de hauteur de vue ou d’humour pour faciliter grandement cette période de transition.

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Une nouvelle relation qui nous fait grandir

Il est essentiel de se rappeler que, malgré la fin de la relation amoureuse, une forme de relation, basée sur le respect et la compréhension, a vu le jour ou perdure. La situation peut, en fin de compte, offrir une opportunité de croissance individuelle tant cette situation n’est pas facile à gérer.

La compréhension mutuelle est forcément développée dans cette période de cohabitation. Que ce soit dans leurs projets mutuels, leurs reprises d’études, leurs difficultés professionnelles ou changement de carrière. Ce soutien renforce l’amitié et permet de voir cette période de cohabitation comme une étape constructive pour l’avenir.

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Le bien être des enfants

Il est en général la priorité de cette cohabitation. Un enfant va bien s’il se sent aimé, protégé et peut grandir dans un climat où il n’est pas intriqué dans les conflits du couple. L’enfant s’adapte et profite de ses parents. L’enfant peut grandir en développant sa propre personnalité s’il sent ses parents solides. L’enfant a besoin de se confronter à ses parents et il ne peut le faire que si ses parents sont présents et « solides sur leurs bases ». C’est-à-dire qu’ils ne mêlent pas l’enfant à leurs problèmes affectifs, ou autres problèmes.

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Le couple doit donc se donner une règle stricte : on gère nos conflits en dehors des enfants, (tant que possible…on sait que ce n’est pas facile).

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L’enfant et le rapport à chaque parent

Si l’enfant voit que son parent prend soin de lui-même, prend soin de ses enfants, et se positionne de manière agréable vis-à-vis de son ex, il pourra être lui-même et se construire en opposition pendant la période de l’adolescence.

La fin d’une relation et la cohabitation forcée ou subie peuvent être émotionnellement épuisantes. Il faut se le dire dans le couple régulièrement et se féliciter. S’accorder du temps pour des activités qui apportent de la joie et du réconfort, pour soi et avec les enfants est incontournable.

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Le soutien

Et ne pas hésiter à chercher du soutien auprès de professionnels si le besoin s’en fait ressentir.

Trouver un soutien extérieur peut aussi être utile quand la coupe est pleine. Que ce soit à travers les amis, la famille ou des professionnels. Parler de ses expériences et émotions peut être incroyablement libérateur et éclairant. Parfois, un regard extérieur peut offrir des perspectives et des solutions auxquelles vous n’auriez pas pensé.

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