
Faire l’amour dès les premiers rendez-vous : bonne ou mauvaise idée ?
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Vos coachés vous posent souvent la question, depuis 18 ans maintenant. Alors rentrons dans le sujet :
1. Florence Escaravage, quand faut il passer à l’acte avec sa nouvelle date ? et ne pas mettre en péril ce qu’on est entrain de construire ?
La vraie question est : comment respecter les désirs de chacun dans la construction d’un lien profond ?
Qu’avez-vous observé comme réussite/échecs par rapport au fait de coucher très tôt ?
95% des relations où on couche dans les 3 premiers rdv ne durent pas longtemps. On a tout de même accompagné 1350 000 personnes sur la voie de l’amour, on sait de quoi on parle. C’est qu’il faut respecter ce que j’appelle le FAMMA. Cf article : https://www.love-intelligence.fr/couple/le-concept-de-famma
2. “Quand coucher avec cette nouvelle date pour le 1ère fois » pourquoi cette question revient-elle si souvent aujourd’hui ?
Parce que notre époque est tiraillée entre libération sexuelle et quête de sens. L’intimité devient un enjeu de réussite de la relation, une quête de respect de son identité. Et une étape de couple périlleuse car on sait maintenant que bruler trop d’intimité trop tôt, sans fondation, c’est se réveiller avec des comportements nouveaux qu’on n’attendaient pas…du tout.
3. Que se passe-t-il quand l’un cède pour faire plaisir ?
Quand l’un des deux partenaires cède à un rapport sexuel par peur de décevoir, de perdre l’autre ou pour simplement « faire plaisir », il se produit un glissement subtil mais lourd de conséquences : l’acte ne vient plus d’un élan partagé, mais d’un déséquilibre.
Sur le moment, cela peut sembler anodin : un « petit effort », un geste d’amour.
Mais intérieurement, celui qui a cédé s’est coupé de lui-même : de son propre rythme, de son désir réel, de sa sécurité émotionnelle.
Et cela crée :
- un ressentiment silencieux (même involontaire),
- un trouble dans la connexion,
- une première forme de désalignement dans la relation.
👉 Le corps n’oublie pas qu’il n’était pas prêt.
Et parfois, ce « trop tôt » laisse une trace : une perte de confiance, une distance physique qui s’installe ensuite, ou une incapacité à s’abandonner vraiment.
👉 L’autre, de son côté, croit à un accord mutuel.
Il ne voit pas que l’acte était un compromis. Et ce malentendu peut devenir un terreau d’incompréhension plus tard.
4. Pourquoi est-ce si difficile pour certains hommes d’attendre ?
Pour beaucoup d’hommes, attendre avant d’avoir une relation sexuelle est biologiquement, psychologiquement et émotionnellement plus difficile qu’on ne le croit.
D’un point de vue biologique d’abord, le désir masculin est souvent plus immédiat, plus pulsionnel. La testostérone — hormone du désir — est produite en continu, ce qui génère une tension corporelle, un besoin physique de relâchement.
Ce n’est pas une excuse, mais un fait : le corps masculin est câblé pour chercher l’expression du désir, pas pour le retenir longtemps sans explication ni perspective.
Mais il y a aussi un besoin affectif caché derrière cette impatience apparente :
Beaucoup d’hommes cherchent à faire l’amour non seulement pour le plaisir, mais pour se rassurer.
Se rassurer sur leur place, sur le lien, sur leur capacité à être aimés et désirés.
Quand la femme veut attendre, ils peuvent le vivre — à tort — comme un rejet, une mise à distance, ou un doute sur leur valeur.
Ils traduisent l’attente comme un "non", alors que ce n’est souventqu’un "pas encore".
5. Est-ce que cette attente génère des tensions ?
Oui, si elle n’est pas verbalisée. Ce n’est pas l’absence de sexe qui abîme, c’est l’absence de parole sur ce manque.
6. Peut-on construire une intimité sans sexualité?
Absolument, mais il faut créer un autre langage : gestes, tendresse, promesse, complicité. Cela demande créativité et écoute.
7. Pourquoi certaines femmes choisissent-elles d’attendre ?
Par fidélité à elles-mêmes. Parce que leur corps engage l’âme, et que faire l’amour n’est pas un acte banal, mais un langage sacré.
8. Est-ce parfois une manière de tester l’amour ?
Oui, consciemment ou non. Attendre permet de vérifier si l’on est aimé pour ce que l’on est, et non pource que l’on donne. Attendre permet de valider les fondations de couple.
9. Quel est le risque d’une attente trop longue ?
On peut perdre contact avec la sensualité possible du couple, se figer dans l’idée du moment parfait, avoir peur, et finir par ne plus vivre l’amour incarné.
10. L’attente peut-elle devenir une fantasmagorie?
Oui. On construit un mythe autour du premier acte. Et plus on idéalise, plus le réel déçoit ou fait peur. Alors que la sexualité à deux est un long chemin.
11. Certaines femmes pensent que le sexe est sale. Pourquoi ?
Elles ont intériorisé des messages de honte, de peur ou de silence. Leur désir devient suspect, et celui de l’homme, menaçant.
12. Que faire face à cette culpabilité ?
Il faut se réconcilier avec son corps et son désir. Comprendre que le plaisir n’est ni sale, ni coupable, mais un élan vital.
13. Commencer tard sa vie sexuelle, est-ce un handicap ?
Non, mais cela peut rendre le chemin plus complexe. Il faut apprivoiser son désir, créer un espace de lenteur et de confiance. Maintenir le lien avec un corps sensuel.
14. Peut-on perdre confiance à force d’attendre ?
Oui. On se sent ‘hors du monde’, on doute de son pouvoir d’attraction, et parfois on renonce sans le dire à une vie amoureuse.
15. Est-ce que l’amour peut exister sans sexualité?
Oui, mais pas sans intimité. Le lien doit être nourri autrement. L’absence d’un langage corporel doit être compensée par d’autres présences. Mais c’est très difficile.
16. Quel rôle joue le fantasme dans cette attente?
Il nourrit l’imaginaire, mais il peut aussi piéger. L’amour charnel se vit dans l’imperfection, pas dans le mythe.
17. L’homme est-il toujours prêt plus vite ?
Non. Mais il exprime plus facilement son besoin corporel. Et sa frustration n’est pas une preuve de superficialité, mais de rythme différent.
18. Le couple peut-il grandir dans cette tension ?
Oui, s’il ose la traverser ensemble. Si l’attente devient un lieu de vérité, pas de pouvoir.
19. Comment reconnaître le bon moment ?
Quand on se sent libre, choisi, et prêt. Pas quand on cède, ni quand on impose. C’est un accord intime, pas un cap à franchir.
20. Que souhaitez-vous transmettre à ce sujet ?
Faire l’amour ne valide rien. C’est une expérience d’amour quand elle vient d’un choix partagé, et elle est Work in progress….éternellement.
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