Réussir une relation, mon concept de FAMMA, 5 ingrédients à respecter

Le concept de FAMMA

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La pire chose pour une relation, c’est de ne pas respecter mon concept de FAMMA  (fantasme, attente, manque, mystère, angoisse), c’est-à-dire la latence nécessaire pour que toutes ces prédispositions à une connexion émotionnelle soient mises en place. Il faut pouvoir fantasmer l’autre, avoir un peu d’angoisse (est-ce que je vais le/la revoir ou pas), ressentir le manque… Or, bien souvent, on néglige ces éléments dans une relation, on ne met pas assez de sacré sur ces éléments qui sont absolument nécessaires pour qu’on ait envie de faire le grand saut, à savoir l’engagement. Il ne faut pas obliger l’autre, mais au contraire laisser un espace de liberté, créer un manque qu’il aura envie de combler. Mais n’oublions pas qu’une relation amoureuse qui stagne, ce n’est jamais une bonne chose. Au contraire, s’engager, c’est faire progresser la relation amoureuse.

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On a aussi souvent tendance à dire que les hommes fuient lorsque les femmes abordent la question des sentiments. Certains sont effectivement mal à l'aise à l'idée d'exprimer ce qu'ils ressentent. C’est souvent lié à une sorte de pudeur, un manque de confiance, une peur de l’intime ou tout simplement une habitude qui n’a jamais été prise. Contrairement à eux, les femmes ont souvent plus de facilités à évoquer leur ressenti. Cela peut créer un décalage. Mais il est important, dans tous les cas, de se focaliser dans ces phases difficiles où on sent que l’autre doute, se questionne sur notre relation, de ne  forcer en rien, et bien au contraire, de prendre soi même un peu de repli.

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Pour accepter de se livrer, de se “lâcher”, les hommes ont besoin de se sentir en confiance, de savoir qu’ils ne seront pas jugés ou critiqués mais respectés dans ce chamboulement qui les traverse. Période où il ne faut pas demander à être rassuré, mais où il faut rester focalisé sur la qualité du lien émotionnel, c’est lui qui donne envie aux plus peureux de l’engagement, de s’engager !

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Lors de mes accompagnements, on me raconte souvent les histoires passées où se rejoue la même danse : les femmes constatent que, bien souvent, les hommes sont plus investis au début de la relation. Ce sont eux qui initient le premier contact, entament la phase de séduction et fournissent beaucoup d’efforts, puis ils semblent se lasser. À l’inverse, les femmes ont davantage tendance à être sur la réserve au début mais, une fois leur confiance gagnée, elles lâchent enfin prise et sont plus investies et engagées. Mes années d’expérience m’ont ainsi permis de comprendre que les courbes de l’attachement masculine et féminine (représentées sur le schéma ci-dessous) ont ainsi tendance à s’inverser et qu’il fallait savoir accepter ce phénomène, s’y adapter intelligemment pour ne pas casser la relation trois semaines ou mois après son démarrage.

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Ce phénomène peut également s’expliquer à l’aide d’une théorie de psychologie évolutionniste. Les hommes auraient tendance à tomber plus vite amoureux que les femmes car leur « objectif » en termes d’évolution est de transmettre leurs gènes à la majorité (quantité). Cependant, les femmes ont tendance à être davantage sur la réserve et prennent plus de temps pour s’investir car leur reproduction et ovulation sont plus lentes et limitées. Ainsi, elles veulent le meilleur sperme pour la fertilisation et donc recherchent avant toute chose la qualité chez un homme.