L’argent dans le couple
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L’argent dans le couple
, par Bernard Prieur et Sophie Guillou
L’argent touche, non pas au cœur de notre être mais au cœur de nos vies. Ce n’est pas l’argent comme fin qui est important mais l’argent comme moyen. Moyen d’obtenir notre subsistance et par là, nourrir et combler nos besoins vitaux. De ce fait, indispensable à notre survie, ainsi qu’à une vie bonne, l’argent touche en nous de nombreux « points vitaux », dans nos besoins à la fois élémentaires et psychologiques.
Qu’on en ait peu, pas du tout, suffisamment ou beaucoup, ce moyen pourvoyeur touche donc en nous à la question du manque et de la liberté. Comme symbole de récompense d’un travail accompli, il renvoie à la question de l’autonomie. Comme marqueur de position sociale : à la question de la reconnaissance et de l’existence sociale. Comme créateur de possibilité, il renvoie à la liberté. Bref, l’argent est un sujet complexe et délicat qui montre comme un miroir le fonctionnement de chacun sur ces notions précises.
Distinguer besoin et désirs : ne pas attendre de l'argent ce que seul l'amour peut donner
Sans argent, on est confronté à la frustration. Mais par ailleurs, beaucoup d’argent n’enlève pas la sensation intérieure de manque, présente en tout homme et signe d’une soif d’absolu qui correspond en nous au plan de l’amour.
L’amour et l’argent sont proches au sens où tous deux sont un moyen de vie et de survie : on a besoin de pain et on a besoin d’amour, autant de l’un que de l’autre. L’argent vient en aide aux besoins, et l’amour aux désirs. Or besoins et désirs sont en nous si étroitement mêlés, qu’il est difficile de faire la part des choses entre ce qui tient de l’amour et ce qui concerne l’argent, sans mélanger les deux.
Ainsi, l’amour rencontre les manques pour les rendre moins forts, et visite les blessures pour aider à guérir. Or c’est ce qu’on demande à l’argent, en oubliant que l’amour détient seul ce pouvoir miraculeux de combler nos faims existentielles d’amour, dans l’idée que l’argent ne fait pas le bonheur. Mais, s’il ne fait pas le bonheur, il est certain qu’une bonne gestion de son argent y contribue.
New Couple, pour sortir du conflit et retrouver l’amour des débuts
Pour vous aider à résoudre vos différents et redonner un souffle puissant à votre relation, nous avons conçu New Couple, un programme d’accompagnement pour les couples.
Simple et ludique, il s’articule autour de 7 thèmes fondateurs de tout couple épanoui, creusé chaque semaine en profondeur.
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Nos solutions pour éviter les conflits d’argent et préserver l’amour au maximum Dans un livre intitulé L’argent dans le couple Bernard Prieur et Sophie Guillou se sont penchés sur la question : « Les problèmes qui peuvent surgir autour de l’argent recouvrent souvent la difficulté à reconnaître l’autre tel qu’il est. Apprivoiser l’argent dans un couple passe donc en premier lieu par l’acceptation des différences. C’est à cette condition que le couple peut commencer à en parler [..] en sachant qu’il faudra régulièrement sur le métier remettre l’ouvrageTrouver des solutions demande donc de remplir des conditions préalables de paix, nécessaires d’ailleurs à toute résolution de conflit conjugal : volonté pacifique de trouver une issue qui convienne à chacun, effort de décentration de soi-même pour écouter sincèrement les besoins de l’autre, instauration d’un climat bienveillant et apaisé pour mettre à plat les besoins de chacun dans ce domaine et ajuster sur eux les solutions adéquates.
Comment être équitable ? 7 pistes
Si cela n’est possible qu’en s’adaptant aux circonstances du couple, les solutions sont simples :
• Equilibrer la situation en divisant les dépenses communes au prorata des salaires de l’un et de l’autre.
• Alimenter un compte commun pour les dépenses communes et les frais fixes du ménage, tout en conservant chacun un compte personnel pour la gestion de ses propres dépenses et de ses projets personnels en autonomie.
• Gérer le budget familial à deux et non pas désignée à un seul des conjoints, sauf si cela se fait harmonieusement, entre celui qui gagne et celui qui gère par exemple.
• Ne jamais parler d’argent lors de tensions entre le couple qui concernent d’autres sujets.
• S’accorder sur la manière de dépenser l’argent pour une harmonie financière du couple.
• Tenir compte de l’autre dans ses frais et ne pas dépenser inconsidérément
Un témoignage de conflit d’argent résolu
« Pendant longtemps, j’ai mis un point d’honneur à diviser toutes les dépenses communes par deux, raconte Charlotte. Mais j’ai fini par me rendre compte que cela causait plus de problèmes que cela n’en résolvait. Cela nous bloquait notamment pour habiter un logement plus grand. Moi, je ne pouvais pas me permettre de mettre plus d’argent, alors que mon compagnon en avait les moyens ! On a donc fini par participer chacun à proportion de ce que l’on gagne. Cela me semble beaucoup plus équitable».
Cette solution de proportionnalité dans les dépenses s’impose comme la plus équitable et la plus arrangeante. Elle ne suffit pas en elle-même, mais en l’adoptant d’emblée dans les débuts, le couple amortit de beaucoup le risque de conflit par la suite.
Quand l’un des deux gagne moins
Quand l’un des deux gagne moins (c’est sans surprise, souvent la femme), ou reste à la maison, le risque est grand qu’il ne se sente pas respecté(e)ou sans valeur. C’est qui gagne plus doit redoubler de délicatesse envers l’autre : en effet, si les bases du respect mutuel ne sont pas respectées, la relation vire au rapport de force, entre un dominant qui abuse de son pouvoir et un dominé lié
Témoignage de Judith :
« Marc gagne plus que moi, mais ne me fait jamais de remarques sur ce que je dépense. En revanche, si je me permets de lui dire qu’il travaille trop et que j’aimerais bien ne pas me retrouver tous les week-ends toute seule pour m’occuper des enfants, il monte sur ses grands chevaux en me disant qu’il faut savoir ce qu’on veut, que ce n’est pas avec ce que je gagne qu’on pourrait s’en sortir, etc. Il a l’impression de se montrer généreux, mais en fait, il ne donne que ce qu’il veut bien donner ».
Dans ce cas précis, on peut voir que Marc considère qu’être un bon mari ou un bon père se réduit à un simple devoir financier. C’est une tendance masculine qu’il n’est pas rare de voir, dans la mesure où les hommes investissent beaucoup de temps dans leur travail et la bonne marche de leur carrière. Si cet investissement est légitime, il est important de noter que l’argent ne dédouane pas de sa responsabilité humaine, en l’occurrence paternelle et conjugale. Car en effet, l’argent ne remplace pas la présence. Enfin, c’est le lien vivant de l’échange qui construit la relation : si celui-ci n’a pas lieu, la relation sera très limitée, même distanciée.
De plus, le risque est grand qu’à l’avenir, ses enfants se souviennent bien plus de l’absence de leur père que des conditions matérielles qu’il leur aura procurées puisque ils auront fortement ressenti son absence.
Quand l’un des deux ne travaille pas
Témoignage d’Agnès : « Ça me gêne d’être dépendante de mon compagnon et de lui demander de l’argent pour des trucs qui peuvent sembler futiles alors qu’on a des choses plus importantes à payer, confirme Agnès. Si j’avais un salaire correct, alors oui, je mettrais l’argent sur mon compte et je prélèverais un minimum qui serait consacré au plaisir. Mais tant que ça ne sera pas comme ça, je ne veux pas en profiter ».
Une solution dans ce cas précis : créer un compte pour le conjoint qui ne travaille pas, pour plus de justice et d’autonomie.
4 Témoignages de ceux qui ont trouvé l’équilibre après des années de malaise sur l’argent et qui décryptent les bonnes solutions à adopter
Laurence & Michel : « Même après notre mariage, nous avons gardé chacun notre compte, avec des attributions un peu différentes : en gros, Michel se fait prélever les impôts et notre remboursement d’emprunt pour la maison, et moi je m’occupe de tout le reste, détaille Laurence. Mais comme par Internet, nous avons un accès libre au compte de l’autre, l’argent passe son temps à circuler de l’un à l’autre en fonction des besoins du moment. Si je vois que Michel risque d’être à découvert, je lui fais un petit virement. Et vice versa. Au final, peu importe qui paye, on ne s’amuse pas à calculer l’apport de chacun, puisqu’à nos yeux c’est le même argent ! Mon argent est son argent et son argent est mon argent…
Bernard & Nathalie : « Au début de notre vie commune, nous avions un seul compte pour nous deux, raconte Nathalie. Mais cela me laissait l’impression vaguement désagréable de ne pas exister à part entière. Maintenant, j’ai mon compte à moi, sur lequel je reçois les allocations familiales, plus une somme fixe que Bernard me vire tous les mois sans que j’aie besoin de rien lui demander. Je trouve cela moins dévalorisant
Claire et Mathieu : « Pendant des mois, j’ai entendu Mathieu me répéter qu’il fallait que je reprenne le travail, parce que mon congé parental associé à son salaire ne nous suffisait pas pour vivre, raconte Claire. J’avais beau essayer de lui démontrer chiffres à l’appui qu’on n’y perdait pas beaucoup si on déduisait tous les frais de garde et de cantine, il continuait à me mettre la pression. Jusqu’au jour où il est revenu en me disant qu’il avait réussi à négocier une augmentation de salaire suffisante pour que je ne sois pas obligée de reprendre le travail. Pour moi, c’était vraiment le signe non seulement qu’il avait entendu mon désir, mais qu’il avait fini par le regarder comme légitime
Isabelle : « Bien sûr, dans l’absolu, je fais partie de ces femmes qui veulent tout : réussir au travail, gagner beaucoup d’argent, un moment où on s’aperçoit qu’il faut, sinon choisir, du moins se mettre des priorités, explique Isabelle. Moi, j’ai fait passer le travail légèrement au second plan. Pas évident pour l’ego, mais aujourd’hui, je suis sincèrement contente de vivre avec un homme qui me permette de vivre la vie que j’ai choisie »
.Quand l’argent est source de disputes au sein d’un couple, et ce de manière récurrente, on peut se demander si la question financière ne sert pas de prétexte pour exprimer des problèmes de fond sans lien avec le matériel. Ainsi, la précarité financière est souvent génératrice d’une précarité des liens.
D’une manière ou d’une autre, le fait est que la question d’argent renvoie, à ce que l’on donne et ce que l’on reçoit.
Love Intelligence vous livre une analyse concrète sur ce vaste sujet et quelques conseils pratiques à appliquer quel que ce soit votre rapport à l’argent en couple (illustrés par quelques témoignages tirés du livre cité plus haut :
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