Je suis toujours attirée par des hommes qui ne veulent pas s’engager

Par
Florence Escaravage
5
11/1/24

Quelle est votre situation ?

Recevez notre Kit « s'ouvrir à l'amour » première urgence dès maintenant.

Merci pour votre inscription, vous allez recevoir un mail dans les prochaines minutes.
Mince, nous avons un souci avec votre inscription, veuillez ressayer plus tard.

Cas love coaching d’Alice, 39 ans. Par la coach Florence Escaravage, Love Intelligence.

Alice, 39 ans et un métier qui lui plaît. Elle a vécu une relation de deux ans quand elle avait 25 ans. Depuis, aucune de ses histoires n’a duré plus de six mois.

Sa vision

Elle tombe souvent amoureuse, mais joue de malchance, car ses relations ne durent jamais plus de quelques mois, me dit-elle.

Son histoire

Alice n’a aucun problème pour rencontrer des hommes. Elle a des amis avec lesquels elle sort régulièrement, un travail qui lui plaît. Elle a toujours beaucoup de choses à raconter et elle a confiance en son physique. Ses amis disent d’elle qu’elle a tout pour plaire à un homme, ils ne comprennent pas ses échecs amoureux. Dans une soirée, lorsqu’un homme attire les regards de toutes les femmes, c’est presque toujours elle qui remporte la mise. D’ailleurs, elle aime séduire. La relation débute souvent sur un coup de foudre réciproque, l’attirance physique est sans équivoque, et le premier mois est fantastique. Très vite, cependant, elle se rend compte qu’elle est face à un homme qui ne veut ou ne peut pas construire. Elle a l’impression d’avoir tout vécu, entre celui qui dit regretter ne pas être assez amoureux pour continuer et celui dont l’ex resurgit. Quand elle ne découvre pas qu’il est marié, mais qu’il avait « omis » de le lui dire… La déception est alors à la mesure de l’enthousiasme du début.

Mon diagnostic

Alice est clairement une personne pour qui l’étape 2 a été révélatrice. Au cours de cette étape, on s’efforce de faire la part des choses entre ses attirances physiques ou intellectuelles et ce qui est à même de nous rendre heureux sur la durée. Certaines personnes succombent toujours à des attirances qui ne servent pas leur bonheur. Dès lors qu’on enchaîne les relations qui font du mal, il faut se poser la question de ses propres attirances.

Ainsi, en décryptant ce qu’Alice me raconte, je constate qu’elle est attirée par les hommes qui ont un certain bagou, les globe-trotteurs dont le charme provient d’une personnalité très libre et d’une image à la Indiana Jones. Dans une soirée, ces hommes sont souvent capables de séduire la moitié des femmes présentes ! Elles disent toutes qu’ils dégagent quelque chose de spécial. Pourtant, c’est invariablement Alice qui repart avec cet homme irrésistible, avec toujours le même enthousiasme à chaque début d’histoire. Elle en a pourtant assez, et elle imagine bien que ce sont ses choix qui posent problème… mais elle ne peut pas non plus changer ses attirances, me dit-elle, le regard empreint de malice.

> Découvrez la «masterclass pour trouver l’amour » de Florence Escaravage »

Je propose à Alice de mettre au clair ses attirances

Je demande à Alice de dresser un tableau à trois colonnes : la première pour indiquer ses attirances physiques, la deuxième pour inscrire ses attirances intellectuelles et la troisième pour noter les caractéristiques que doit avoir un homme à même de lui plaire au-delà d’un sixième mois de relation. Cet exercice consiste à mettre au jour ce qui plaît à Alice le premier mois, mais aussi au-delà du sixième mois. S’il y a de grandes différences entre les deux, il faudra alors faire un travail de réconciliation !

Certains d’entre nous savent qu’ils sont attirés par des personnes avec qui la relation tournera court, mais c’est plus fort qu’eux. Je leur propose alors d’approfondir la définition de l’homme (ou de la femme, même si ce problème est plus spécifiquement féminin) qui leur plairait sur le long terme : par exemple, comment cette personne se comporterait en public, dans une soirée, une exposition, etc.

Les hommes victimes de leur succès sont vraiment… des victimes ! Ils n’ont jamais eu de peine à séduire. Comme ils ne rencontrent aucune difficulté, aucune résistance de la part des femmes, qui s’adaptent au maximum à eux, qui modifient leur personnalité pour eux, s’oublient, se mettent à leur disposition en contrôlant en permanence leur être, les échanges sont moins authentiques, plus bridés. Les hommes finissent par se lasser.

Alice a eu un immense déclic. Elle a compris pourquoi elle était attirée par ce type d’hommes : des hommes qui mettent le feu immédiatement, propulsent la relation au zénith, sur des bases d’attirance physique le plus souvent. Le déclic simple mais néanmoins salvateur pour Alice a été d’admettre qu’une relation, c’est créer du lien, et non parvenir coûte que coûte à conquérir un homme perçu comme extraordinaire, envié de tous. Or se savoir aimé pour l’image que l’on dégage n’est au bout du compte pas valorisant pour ces hommes, qui ont tôt fait de se détourner.

Grâce à ce tableau à trois colonnes, Alice a compris qu’elle était attirée par des hommes qui la maintiennent toujours légèrement à distance, qui donnent le « la » de la relation. Elle découvre pourtant assez vite qu’il y a un hic dans la relation, que ce nouvel amoureux n’est pas disponible, mais elle ne comprend pas pourquoi. Le comportement de ce type « d’homme à femmes », les messages subliminaux qu’il envoie, sa manière de souffler le chaud et le froid, de la maintenir à distance, tout cela devrait pourtant l’alerter dès les premiers jours. Mais c’est comme si elle ne voulait pas voir. 

Le coaching a été assez éprouvant pour Alice. Il a fallu qu’elle comprenne que ce qu’elle recherchait dans une relation n’était pas de l’amour. En réalité, elle cherchait avant tout des hommes pour la stimuler, la challenger, la faire vibrer, nonobstant que l’amour peut avoir besoin de temps. Par ailleurs, il est évident que parmi les hommes qu’elle a cotoyés, certains auraient pu devenir le « bon ». Mais ceux-ci abandonnaient la relation rapidement, n’y trouvant pas la vérité que n’importe quel être humain recherche à travers une relation amoureuse. 

Ainsi, le passage à la phase des rencontres était d’une clarté désarmante pour Alice : s’intéresser à des hommes au « code de conduite » différent, dont la manière de se présenter variait de celle des précédents, mais surtout intéragir avec ces hommes en cherchant à livrer cette fois son être brut et non la femme séductrice en elle, était un vrai challenge pour Alice qui ne souhaitait pas être aimée pour ce qu’elle est.

Le fait de s’intéresser à d’autres hommes, c’était à mes yeux un moyen pour Alice de se comporter différemment : moins en conquérante, et plus en douceur et surtout dans la vraie curiosité de l’identité de l’autre. Il lui fallait laisser tomber l’habit de la séductrice redoutable qui plaît aux hommes et que les défis de séduction excitent, pour un temps seulement.

Je l’ai poussée à aller chercher, derrière la façade, ce qui pouvait lui plaire

Elle a dû apprendre à distinguer les attirances physiques et intellectuelles de ce qui pouvait la rendre heureuse sur la durée. Et qu’est-ce qui pouvait rendre heureuse Alice après toutes ces années d’échecs à répétition ? C’était de comprendre que la beauté d’une relation résidait dans les liens créés avec l’autre, la confiance, le partage.

Mais elle avait trop souvent connu le stress de la relation qui n’a que des hauts et des bas, la peur que l’autre ne la quitte. Elle n’avait jamais vraiment atteint la confiance et le partage. Aussi elle a mis un peu de temps à comprendre de quoi je parlais. Je voyais Alice revisiter son passé, y réfléchir profondément. Il se passait quelque chose. C’était un moment difficile, mais cette prise de conscience était nécessaire pour qu’elle aie envie d’ouvrir une nouvelle page en amour. Elle comprenait qu’elle était en permanence dans l’excitation, la peur d’être quittée, l’attente fébrile d’un SMS. Elle avait pris l’habitude de ces relations intenses qui la mettaient dans des états certes désagréables mais néanmoins forts et qui lui donnaient le sentiment de vivre quelque chose de grand.

Alice a envie que ses relations commencent autrement

Alice reconnaît qu’elle a l’habitude de rejeter un homme avec qui la relation semble trop facile ou qui la met en confiance dès le début. Elle se force pour ne pas le mépriser, lui montrer qu’il l’ennuie. Elle comprend enfin qu’elle ne s’est jamais intéressée à ce type d’hommes, qui ne lui demandent pas de gravir une montagne pour continuer à l’aimer, et décide dorénavant de porter une attention particulière à tous ceux qui l’entourent, quand bien même ils ne correspondraient à aucun de ses critères habituels de séduction.

Ce n’est pas une démarche naturelle pour Alice, mais elle comprend qu’elle ne peut continuer à sortir uniquement avec des bad boys. En coaching avec moi, elle est dans une phase de sa vie où elle se sent prête à changer. Elle a intégré cette démarche d’évolution, changer ne représente plus un si grand effort. Elle comprend enfin qu’elle s’est privée du plus grand pouvoir en amour : la confiance. Car accorder sa confiance à l’autre pour se dévoiler enfin permet à l’autre de nous aimer en vérité. Une fois ce stade franchi, Alice pourra alors mettre un « 20/20 » à la relation – et non un médiocre 6/20 quand elle considère la relation trop facile, que l’homme est trop gentil, trop dépendant, trop à l’écoute, trop disponible, toujours présent, toujours sympa… certes, intéressant, mais pas stimulant, presqu’ennuyeux, sans surprise…

Sa rencontre suivante

Alice a fini par rencontrer quelqu’un qui, en effet, lui a tout de suite accordé sa confiance et avec qui le dialogue a été d’emblée profond et sincère. La relation a fonctionné et est devenue une belle histoire.

Mais avant d’en arriver là, cette jeune femme, qui se laissait trop envahir par ses attirances, a dû acquérir une grande maturité. Jusqu’à peu, c’était une fille qui pouvait vous dire : « Moi je ne veux pas de blonds, ni de petits, je ne veux pas d’homme qui n’ait un super boulot… ».  auxquel il fallait ajouter : « Je veux un homme qui ait ce regard ultra-viril qui vous renverse très vite. » En creusant davantage, on éliminait encore ceux qui n’étaient pas dans la joute verbale ou qui ne dégageaient pas grand-chose dès le deuxième rendez-vous, et ce même si la première rencontre avait été prometteuse.

Aller chercher l’autre pour qu’il se révèle

Mon principal travail a consisté à lui faire comprendre qu’il lui fallait aller chercher des visages différents pour avoir une chance d’être agréablement surprise, puis séduite. Puisque ceux qui l’attiraient spontanément étaient toxiques, elle devait se tourner vers ceux qui ne faisaient pas mouche de prime abord.

Sa belle histoire ne s’est pas faite en un jour. Alice était tellement volontaire qu’elle a eu une relation intermédiaire avec un homme assez authentique, mais cette relation s’est essoufflée, ses habitudes revenant au galop : elle ne trouvait pas l’intensité qu’elle recherchait, cet homme lui mangeait un peu trop dans la main à son goût et comme il ne savait pas poser de limites, elle avait l’impression de le dominer. C’est la relation suivante qui lui a apporté ce qui lui convenait : elle a rencontré un homme gentil, marié durant vingt ans, qui possédait une belle capacité d’écoute, une grande première dans la vie amoureuse d’Alice ! Il savait aussi délimiter le bon périmètre pour mettre le holà quand elle le poussait dans ses retranchements. Parce qu’Alice avait tendance à croire, comme beaucoup d’entre nous d’ailleurs, qu’une personne trop gentille… est ennuyeuse.

> Découvrez la «masterclass pour trouver l’amour » de Florence Escaravage »

Ce qui a tout changé

Sa nouvelle manière d’oser se confier, d’entrer dans la relation en laissant ses attentes habituelles de côté et d’aller chercher en l’autre tout ce qu’il y a de plus vrai, l’a conduite à entretenir une relation d’un autre ordre, cette fois plus riche en vérité. Cette relation lui a montré ce qu’était une relation d’amour : un endroit où il est merveilleux de pouvoir se confier à l’autre, où tout partager, ses joies comme ses peines. Et puis cette relation est devenue plus mûre : ils ont commencé à programmer des week-ends, des vacances. Leur relation lui a redonné confiance, car elle s’est sentie aimée pour elle, et non pour tout ce qu’elle avait pu accomplir de bien dans la journée. À toucher à l’intime, Alice a peu à peu appris à aimer et à se laisser aimer, laissant s’éclore une forme d’amour épanouissante.

Conclusion

En se débarrassant du poids de ses attirances et en ayant l’ouverture d’esprit nécessaire pour aller à la rencontre de l’autre au-delà des apparences, de la stimulation intellectuelle ou de l’excitation des corps, Alice a acquis une belle maturité qui lui a permis de vivre enfin une relation authentique. « Je baisse enfin la garde, je me sens aimée, je crois que je l’aime aussi,  je ne savais pas ce que c’était que cette réciprocité et cette confiance qui apaise », m’a-t-elle confiée. 

Accorder la juste place aux attirances physiques et/ou intellectuelles

Lorsque l’on est sous le charme des qualités intellectuelles et/ou physiques de quelqu’un, on tend parfois à mettre entre parenthèses la question des valeurs fondamentales et communes. Le fait qu’une personne soit élancée et pleine d’humour ne doit pas vous faire perdre de vue l’importance que vous accordez aux autres valeurs. Il faut faire l’effort de percer le masque intellectuel ou physique pour découvrir l’être en lui-même et s’assurer qu’il vous convient. De plus, une relation largement fondée sur le mode de l’admiration est rarement égalitaire et risque de créer un déséquilibre entre les partenaires. Une immense culture ou une beauté époustouflante nous subjuguent tant qu’elles nous amènent à ne pas nous positionner à égalité. Pour ne pas risquer de voir sa propre estime baisser et celle de l’autre monter, il faut bannir le plus possible l’idéalisation de l’autre en ayant en tête que l’admiration de l’autre est saine si elle porte sur les valeurs de l’être : les qualités humaines propres, qui ne dépendent pas de sa situation ni de ses connaissances. Par exemple, aimer l’autre pour son calme naturel, son autonomie, son caractère pragmatique, son esprit libre est valorisant pour le couple, car l’être aimé est aimé pour ce qu’il est. De plus, l’admiration saine peut engendrer une certaine forme d’émulation : elle pousse celui qui aime à se vouloir meilleur, à progresser.

> Découvrez la «masterclass pour trouver l’amour » de Florence Escaravage »

Crédit auteur image : Sandra Fuentes - @sandrafuentes37

Toutes les réponses à vos questions

Cet article vous a plu ? partagez-le !

Marre de votre situation affective ?
Laissez-nous vous guider.

Merci de votre inscription, vous voulez allez plus loin ?

Merci pour votre inscription ! Vous pouvez dès à présent poursuivre la lecture en fermant cette fenêtre.

Oups, on dirait que votre mail n'est pas valide.

Nos experts vont vous contacter et vous aiguiller dans les prochaines 24 heures.

Notre engagement à partager les clés affectives se réalise aussi

Voir + 500 interviews
“ Expliquez-nous votre situation amoureuse”

Florence Escaravage, Fondatrice de Love Intelligence

Moi-même et une personne de mon équipe vous répondons personnellement.

Merci ! Votre message a été envoyé.
Oups ! Un problème s'est produit lors de l'envoi du message.

Nos offres

Coaching individuel

Faîtes-vous accompagner par un coach certifié Love Intelligence.

50€
/ séance (30 mins)
Découvrir

Programme en ligne

Des programmes étape par étape pour vous réaliser en amour en mode auto-coaching.

39€
/ mois

Une séance avec Florence

Consultation individuelle avec Florence Escaravage dans ses bureaux à Paris.

150€
la 1ere séance
Découvrir

+ 2 129 témoignages et retours d'expérience

Voir tous les témoignages
J'ai trouvé ma grande histoire grâce à vous. Vous ne m'avez pas lâchée. Vous m'avez tellement impulsée, c'est ce dont j'avais besoin. Merci pour ces 7 mois.

Isabelle

J'avais fait 50 rencontres via les applis, je n'en pouvais plus. Vous m'avez accueilli en colère contre les hommes, les applis, la sté. Je suis mariée depuis 2 ans et cette vie d'avant, je ne la regrette pas car je me suis bien amusée finalement, mais il était temps pour moi de basculer. Un grand merci. Incontournable pour moi

Céline

Divorcée, il m'a fallu 10 ans pour accepter de me faire aider car je me refermai comme une coquille; Merci Love Intelligence pour le programme d'accompagnement bien structuré, à ma coach aussi qui a été très patiente tout en me bousculant comme il fallait, je savais mes résistances en tant que psy moi même

Psyfui

J'ai été surprise au début par tant de travail. Puis j'ai compris l'intelligence des questions et l'importance de ne pas lâcher, de ne pas trop réfléchir et de suivre la bonne piste,c elle des échanges qui permettent le déclic. Moi, bonne élève, j'ai suivi car j'y ai cru et je transmets à mes amies maintenant.

Servanne

TB, utile, drivant. Un vrai réveil pour moi qui était célibataire depuis longtemps. C'est l'étape 3 de la méthode en ligne qui m'a aidé le plus. J'ai compris que chercher à comprendre une femme n'était pas crucial. Je ne livrais pas ce qu'il fallait. J'étais vraiment loin de comprendre comment fonctionne l'amour. Merci pour votre expertise

Nicolas

Toute la promo 2023 a été passionnée par la formation. Innovante, structurée. beaucoup d'expériences et une vraie méthodologie. Un grand merci.

Caroline

Content ! Permet au couple de faire le point et de se "mettre à jour" car on comprend que le couple , ça s'apprend. C'est bien dans la lignée de Love Intelligence que je suis depuis longtemps. J'ai eu envie que ma femme s'implique plus dans une démarche de com, de progrès, d'intimité, et ce support est pensé pour cela. ça nous a bien fait bouger, merci.

Louis

Profondeur de la masterclasse impressionnante. Je ne savais plus pourquoi je l'aime. lui non plus d'ailleurs. Et pourtant on s'aime. Fantastic nous aide à aller à l'essentiel, à parler de nous en bien, et surtout nous donne de la profondeur ds nos échanges.

Marie et Guirec

Franchement je donne mon avis car je pense quon ne peut pas critiquer le programme il est fait par des personnes qui accompagnent les gens dans leur vie de couple sans pour autant avoir une approche psy.

Gaëlle