Trop penser l’amour tue l’amour !

Par
Florence Escaravage
5 min
9/5/2024

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Henri de Régnier a dit « La pensée est l’action suprême. »

Chez Love Intelligence, nous le répétons souvent en accompagnement, trop penser à sa vie amoureuse favorise l’émergence d’attentes trop figées et nous ne savons plus alors nous laisser surprendre par l’amour, ou encore mettre suffisamment à l’aise notre interlocuteur pour qu’on se sente bien ensemble.

Nous avons pu constater que l’un des freins les plus fréquents pour avoir une vie amoureuse riche et épanouie, pour les personnes qui cherchent l’amour ou celles qui l’ont déjà trouvé, c’est de « trop penser ».

En effet, bien que nous soyons beaucoup à croire qu’il vaut mieux réfléchir avant d’agir, nous profiterions tous d’un peu plus de spontanéité, pour plonger dans la piscine de l’amour et accorder de l’importance à ce qui nous fait tant vibrer.

Nous vous invitons donc à découvrir s’il y a un juste équilibre entre les raisons du cœur, l’insouciance et le fait de vivre pleinement sa vie amoureuse.

L’INTELLECTUALISATION POUR METTRE SES ÉMOTIONS À DISTANCE, ET EMPÊCHER L’AUTRE DE NOUS AIMER.

Dans le sens commun, l’intellectualisation est l’observation et l’analyse des choses d’un point de vue intellectuel.

En psychologie, on définit l’intellectualisation comme un processus de défense par lequel l’homme essaie de dominer ses émotions en utilisant le raisonnement et la logique.

Lorsque l’on intellectualise, on cherche des explications logiques à une situation concrète, imminente ou non.

Ce réflexe arrive le plus souvent aux personnes qui connaissent des difficultés à gérer leurs émotions. Intellectualiser permet de mettre à distance les émotions, et ainsi de s’en « protéger ».

Si l’on pouvait rapprocher l’intellectualisation d’un autre concept, ce serait celui de rationalisation.

Par exemple : dans un couple, après s’être faite repoussée par son conjoint, la personne qui intellectualise préfèrerait se dire que le rejet est dû à la fatigue de l’autre, à une maladie, à un caractère, sans vouloir inclure la vraie forme émotionnelle de la situation.

LA PERSONNE CÉLIBATAIRE QUI SE POSITIONNE DANS UN SCHÉMA ÉTABLI : « MOI JE FONCTIONNE COMME CI.. »

Une personne célibataire qui intellectualise sa quête amoureuse se retrouve souvent avec des exigences amoureuses qui la dépassent :

« il faut qu’il ait une bon sens de l’humour pour me plaire » « il faut qu’elle soit belle sinon je n’arriverai pas à m’intéresser à elle » « j’ai toujours les mêmes histoires d’amour, je suis abonnée aux personnes qui ne veulent pas s’engager… », « je sais que je tomberai toujours sur des hommes infidèles », « je veux un homme qui a déjà eu des enfants car je veux un homme responsable » « Je veux une femme qui ait les mêmes centres d’intérêts que moi »

A travers ces exemples on perçoit que trop réfléchir, vient ancrer un schéma arrêté sur notre fonctionnement amoureux, ce qui nous conditionne dans celui-ci, au lieu de nous en extraire. Ne mettons pas de voile moralisateur sur notre sensibilité, car cela nous coupe de la réalité. Trop intellectualiser, c’est s’enfermer.

LA RUMINATION MENTALE, LE FLÉAU DE NOTRE ÉPOQUE : JE PENSE TROP ET ALORS JE M’ISOLE.

Si l’intellectualisation de notre vie amoureuse nous isole déjà de la réalité en nous permettant un contrôle permanent de nos émotions, la rumination mentale, en nous incriminant sur notre incapacité à nous réaliser dans notre vie amoureuse, elle, nous coupe totalement du monde amoureux. Elle nous coupe des rencontres où un déclic se passe ! Car on ne libère plus assez spontanément la partie sensible de notre personnalité. On se protège.

Contrairement à l’intellectualisation, la rumination est très clairement identifiée par ceux qui en souffrent ; car, oui, il s’agit bien d’une souffrance. La rumination mentale, c’est le fait d’être constamment en train de réfléchir, sur tout et n’importe quoi, sans avoir le contrôle de sa propre pensée. Impossible de s’arrêter de « cogiter », on ressasse le passé, tel acte, tel fait, on le tourne dans tous les sens, on fait de même avec les évènements présents, et le futur est une source d’angoisse car on y met nos projections.


SE PRENDRE LA TÊTE, SE FAIRE DES FILMS…

Dans le langage courant, ces attitudes pourraient être associées aux expressions « se prendre la tête », « se faire des films » ou encore « voir midi à quatorze heures », avec une dimension omniprésente.

Selon Susan Nolen-Hoeksema, professeure de psychologie de l’université du Michigan aux Etats-Unis, la rumination mentale est une manifestation d’hypersensibilité qui entraîne « des torrents de préoccupations. Nos pensées négatives gonflent, à l’exemple d’une pâte agrémentée de levure. Au début, elles se focalisent sur l’événement qui vient d’avoir lieu, puis, peu à peu, elles glissent vers d’autres situations du passé, du présent, brassant pêle-mêle nos doutes les plus intimes. »


QUE RISQUE-T-ON À TROP PENSER ?

L’intellectualisation et la rumination sont deux phénomènes qui mènent une personne à l’isolement. Lorsque l’on met toutes les émotions et les sentiments de côté, on se retrouve souvent à tenir des discours très pragmatiques, dénués d’empathie, qui risquent de mettre à distance notre entourage.

L’être humain est dans sa nature un être émotif. Ainsi, ce qu’il recherchera toujours dans ses relations avec les autres, consciemment ou inconsciemment, est l’émotion. Nous avons besoin de ressentir les choses pour les vivre pleinement, et nous avons besoin de ressentir des choses auprès des personnes qui nous entourent.

L’intellectualisation vient malheureusement faire barrage à ce canal d’émotions et d’énergie, et appauvrit les relations. Les échanges deviennent stériles. L’autre n’a pas accès à nous, ainsi, il ne peut nous aimer.

Être dans l’émotion et l’authenticité lors de vos rencontres, afin d’établir des relations de qualité, c’est ce vers quoi vous guident les étapes de la Méthode Florence. Découvrez-les sur http://www.methode-florence.fr/

La vie sociale étant un des piliers fondamentaux du bien-être psychique, à trop ruminer vous risquez de vous rendre malheureux. Cela devient tellement envahissant qu’il est impossible de profiter des instants de rencontre sans contrôler l’échange. Ces situations sont sources d’un grand stress et de tristesse.

A VOULOIR TROP SE CONNAITRE SOI-MÊME, ON FINIT PAR SE PERDRE EN AMOUR.

Nous sommes en constante évolution. C’est ce qu’il faut comprendre et accepter pour tenter de moins réfléchir sur nous-même. Nous devons nous connaitre, bien-sûr, c’est important. Cependant c’est se tromper que de croire que l’on se connait à 100%.

Les événements qui façonnent notre vie nous font changer, nous font mûrir, nous font régresser, nous motivent, nous déstabilisent, et nous ne pouvons pas prédire avec exactitude chacun de nos comportements, chacune de nos réactions.

Apprendre à se redécouvrir au fil du temps, c’est aussi la magie de se laisser être soi-même, authentique. Pour arrêter de trop intellectualiser, il faut accueillir les sensations, se laisser aller.

Par exemple, arrêter d’anticiper, autoriser l’imprévu à s’inviter dans votre vie. Vous découvrirez que vous êtes alors en immersion totale dans la situation, et vous pourrez vous ravir devant vos capacités d’improvisation. Ne pas anticiper c’est aussi amoindrir la frustration qui peut vous accompagner chaque jour (celle qui vous envahit quand vous ratez le train que vous aviez minutieusement prévu de prendre, par exemple).

QUELLE CURIOSITÉ ÉVEILLE LES SENS ET FAIT DU BIEN À NOTRE VIE AMOUREUSE ?

Se laisser aller, cela passe également par l’éveil des sens. Cela peut paraitre anodin mais si vous avez tendance à trop « cogiter », vous perdez ces repères sensoriels qui vous font réellement apprécier un moment.

Faites plus attention à ce qui vous entoure, mais d’une manière différente de vos habitudes. Regardez, au lieu de seulement voir ; écouter, au lieu de simplement entendre…et sentez votre environnement, explorez-le comme vous ne l’avez encore jamais fait, sans faire de suppositions où soulever des questions.

Vous avez l’habitude de toujours tout analyser, essayez de vivre les choses à travers une nouvelle perception ; comme si vous ne connaissiez rien du monde, et que vous preniez simplement ce qu’il vous apporte.

La curiosité, c’est aussi l’envie de découvrir les autres et d’apprendre à les connaitre. Pour cela il faut être ouvert et faire sentir (inconsciemment) à l’autre, que vous êtes disposé à partager avec lui. Ainsi, lorsque vous écoutez quelqu’un, c’est une écoute active qui se met en place. Vous vous nourrissez vraiment de ce que l’autre vous dit et vous mettez dans une situation d’empathie qui vous fait presque oublier votre propre vie le temps de son récit.

Vous vous mettez à la place de l’autre pour le comprendre, et vous ne faites aucun jugement de valeur sur ce qu’il vous dit.

S’EMPÊCHER DE CATÉGORISER POUR MIEUX APPRÉCIER SON ENVIRONNEMENT.

Quoi de mieux que le jugement de valeur pour catégoriser ? Nous portons tous des jugements sur de nombreuses situations : parfois même sans nous en rendre compte.

Un jugement reste un jugement, qu’il soit négatif ou positif. Il s’agit d’attribuer des caractéristiques à quelqu’un ou quelque chose, simplement avec son imagination. Ces sortes de « fabulations » nous enferment dans notre pensée et cloisonnent nos opinions.

Généralement, cela commence par un petit jugement « Mon amie a vraiment maigri ; c’est que quelque chose ne va pas dans sa vie. » et cela s’enchaine en de nombreuses projections « Elle s’est peut-être séparée de son compagnon, mais pourquoi elle ne m’en aurait pas parlé ? Est-ce qu’elle m’en voudrait pour quelque chose… il faut que je me rappelle la dernière fois que l’on s’est vu… ».

Vous voyez comme la pensée peut dériver. On retrouve beaucoup de jugements en amour, surtout dans les rencontres. N’avez-vous jamais catégorisé ? « Les hommes d’affaires sont des coureurs de jupons » « Les hommes sensibles sont ennuyeux » « Les femmes rondes sont les plus maternelles » …

Nous attribuons des étiquettes aux autres, qui ne sont finalement pas légitimes, et simplement justifiées par des croyances familiales ou sociétales, des clichés.

Nous nous freinons nous-mêmes en amour, en faisant vivre ces clichés, car nous nous empêchons de découvrir certaines personnes qui auraient pu nous correspondre. Celles-ci ne se révèlent pas devant nous. Elles perçoivent notre enfermement et ne se livrent pas face à nous.

L’ENJEU À LA RELATION ; ÔTEZ CE POIDS DE VOS RENCONTRES !

Le meilleur professeur est l’expérience. Dans une situation de première rencontre, trop étudier la séduction sans passer à l’action augmente l’anxiété. On se met ainsi une pression inutile liée à une exigence de résultats et des attentes trop élevées.

Ces personnes ont peur de l’échec et cherchent la perfection (la séduction idéale, le parfait partenaire potentiel) au lieu de comprendre que l’erreur fait partie du processus d’apprentissage.

Prenez comme exemple : vous tombez sur une personne en qui vous avez fondé beaucoup d’espoir mais une fois l’un devant l’autre rien ne se passe, vous préfèreriez être ailleurs, et vous êtes donc extrêmement déçu. La réaction que beaucoup de personnes pourraient avoir serait de trouver des caractéristiques chez cette personne pour la catégoriser et ainsi « se protéger de ce type de profil ».

Or, la leçon à tirer de cette rencontre serait plutôt de ne plus vous mettre d’enjeu et d’attendre de vrais échanges avant de projeter quoi que ce soit sur l’autre. Si l’autre n’est pas intéressant, c’est aussi, parce que vous ne lui avez pas permis d’être intéressant. Dans bon nombre de cas.

Emettre des attentes envers quelqu’un ne vous permet pas de l’accueillir tel qu’il est ; vous vous trouvez sans cesse dans la comparaison entre vos rêves et la réalité.

Vivez vos rencontres d’une nouvelle manière, sans enjeux, avec spontanéité et émotion ! Si vous rencontrez des blocages, vous pouvez engager un travail sur vous-même avec la Méthode Florence, http://www.methode-florence.fr/ ,pour vous libérer de ces poids qui pèsent sur votre vie amoureuse.

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Isabelle

J'avais fait 50 rencontres via les applis, je n'en pouvais plus. Vous m'avez accueilli en colère contre les hommes, les applis, la sté. Je suis mariée depuis 2 ans et cette vie d'avant, je ne la regrette pas car je me suis bien amusée finalement, mais il était temps pour moi de basculer. Un grand merci. Incontournable pour moi

Céline

Divorcée, il m'a fallu 10 ans pour accepter de me faire aider car je me refermai comme une coquille; Merci Love Intelligence pour le programme d'accompagnement bien structuré, à ma coach aussi qui a été très patiente tout en me bousculant comme il fallait, je savais mes résistances en tant que psy moi même

Psyfui

J'ai été surprise au début par tant de travail. Puis j'ai compris l'intelligence des questions et l'importance de ne pas lâcher, de ne pas trop réfléchir et de suivre la bonne piste,c elle des échanges qui permettent le déclic. Moi, bonne élève, j'ai suivi car j'y ai cru et je transmets à mes amies maintenant.

Servanne

TB, utile, drivant. Un vrai réveil pour moi qui était célibataire depuis longtemps. C'est l'étape 3 de la méthode en ligne qui m'a aidé le plus. J'ai compris que chercher à comprendre une femme n'était pas crucial. Je ne livrais pas ce qu'il fallait. J'étais vraiment loin de comprendre comment fonctionne l'amour. Merci pour votre expertise

Nicolas

Toute la promo 2023 a été passionnée par la formation. Innovante, structurée. beaucoup d'expériences et une vraie méthodologie. Un grand merci.

Caroline

Content ! Permet au couple de faire le point et de se "mettre à jour" car on comprend que le couple , ça s'apprend. C'est bien dans la lignée de Love Intelligence que je suis depuis longtemps. J'ai eu envie que ma femme s'implique plus dans une démarche de com, de progrès, d'intimité, et ce support est pensé pour cela. ça nous a bien fait bouger, merci.

Louis

Profondeur de la masterclasse impressionnante. Je ne savais plus pourquoi je l'aime. lui non plus d'ailleurs. Et pourtant on s'aime. Fantastic nous aide à aller à l'essentiel, à parler de nous en bien, et surtout nous donne de la profondeur ds nos échanges.

Marie et Guirec

Franchement je donne mon avis car je pense quon ne peut pas critiquer le programme il est fait par des personnes qui accompagnent les gens dans leur vie de couple sans pour autant avoir une approche psy.

Gaëlle