
Cas coaching : Les hommes bien ne s’intéressent pas à moi
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Cas love coaching de Blanche, 35 ans. Par la coach Florence Escaravage, Love Intelligence.
Blanche, 35 ans. Travaille dans le marketing, un métier très stressant où le travail est difficile, me dit-elle. Elle traverse une phase encore plus dure qu’avant et se demande si elle ne va pas être licenciée. Mais son plus grand souci, c’est qu’elle n’a pas d’homme. Elle n’a pas beaucoup d’amis, seulement deux ou trois bonnes copines célibataires avec qui elle sort souvent. Aucune de ses relations amoureuses n’a duré plus de trois mois. Elle se demande pourquoi ça ne fonctionne pas pour elle.
Sa vision
Elle a connu quelques histoires courtes avec des hommes toujours trop libres et détachés.. Elle a du bagou, fait attention à elle et parvient à séduire. Pourtant c’est toujours elle qui est quittée. Elle manque complètement de confiance en elle, me dit-elle. Son éternelle vie de célibataire lui pèse. Elle a tout donné à la société qui l’emploie, or cette dernière ne semble plus vouloir d’elle. Si elle avait un homme qu’elle aime, elle s’en ficherait complètement !
Son histoire
Je repère une dichotomie entre le physique de Blanche et sa construction personnelle. Physiquement, elle envoie un message qui est loin de sa réalité personnelle. On imagine que c’est une fille puissante parce qu’elle est jolie, sûre d’elle et bosseuse. Belle brune au regard ténébreux, à la peau très blanche et aux cheveux couleur ébène, elle impressionne à première vue alors qu’en réalité, elle est plutôt fragile. Depuis dix ans, elle n’a rien fait d’autre que travailler et sortir souvent pour sa quête amoureuse. Ele n’est pas construite et n’a peut-être pas grand-chose à apporter, me dit-elle.
Nous faisons l’état des lieux : qui est dans le paysage ? Qui vient d’en sortir ? Qui est en train d’y entrer, etc. Et on travaille sans plus attendre sur l’étape 2 : « Qui est à même de me rendre heureuse ? » Blanche repart de la séance avec le livret 2 et ses exercices.
Blanche a une propension à aimer les hommes très bruns et basanés. On creuse, on cherche à voir ce qu’il y a derrière ce personnage très viril qui l’attire tant et ce qu’elle aime dans la vie : les Méditerranéens assez machos, les étrangers qui ont un rapport à la femme distancié, les hommes autoritaires qui sont les maîtres dans la relation.
Deuxième séance
Blanche comprend très vite qu’il lui faut chercher d’autres types d’hommes. C’est radical, elle vire à 180 degrés et ne souhaite plus de ces profils qui ne traitent pas bien les femmes. Elle remplit ses exercices en ligne et souligne ceux qui lui ont permis d’analyser ses relations courtes avec je ne sais plus quels Edy, Tarek ou Pablo. Elle a comme changé de lunettes, me dit-elle, et a compris ce qu’est l’incroyable écoute (qu’on traitera dans l’étape 3). Elle se dit qu’elle est belle et qu’elle est plutôt bien lôtie.
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Les hommes bien ne s’intéressent pas à elle, me dit-elle
On cherche, on creuse pour comprendre ce qu’il faut faire pour ne pas effrayer les hommes qui pensent que cette fille n’est pas suffisamment intéressante, qu’elle est juste un joli-cœur-pas-stable. Qu’exprimer de soi qu’elle ne laissait pas paraître avant ? Cette fois-ci, l’étape 3 va l’y aider, en mettant en avant ses fragilités – nous y reviendrons.
En décortiquant son histoire, je comprends aussi qu’elle a un humour un peu cassant, provoquant. « Réservez votre humour aux personnes qui vous comprennent, lui dis-je. Mettez entre parenthèses cet humour qui déstabilise les inconnus et reprenez-le (parce que c’est vous et qu’il ne faut pas vous changer) une fois la relation établie, une fois qu’on vous a comprise. » (Encore une porte de plus que l’on ouvre pour n’évincer personne.)
Et puis un jour, Blanche arrive à une séance en me disant qu’elle a rencontré quelqu’un. « Je ne l’aurais pas abordé avant de vous connaître, me dit-elle, mais bon, finalement, il est pas mal. » – J’aime bien le « mais ». Elle commence une relation avec lui et tout se passe bien. Je me dis qu’elle est lancée, qu’elle n’a plus besoin de moi. Elle a dépassé son attirance pour tous ces types dont l’ambition amoureuse sonne creux, me dit-elle. Mais quatre mois plus tard, elle revient me voir, paniquée : « Mon homme est jaloux ! » C’est le défaut qu’elle ne peut pas supporter ! Il en est même venu à la pister un jour où elle avait pris une journée de congé. Elle n’en peut plus et a donc décidé de mettre un terme à cette relation, mais elle souhaite en parler avec moi avant.
Mon diagnostic
Après moult questions de ma part, je lui fais valoir que cet homme est jaloux, certes, mais qu’ils ont tous les deux par ailleurs construit quelque chose de joli. De surcroît, vu son passé de fille qui a pas mal bourlingué, on peut comprendre que cet homme se soit laissé envahir par son imagination.
Parfois savoir tenir
Mon rôle a été de l’aider à tenir. À ne pas quitter cet homme au premier problème et dans un moment un peu tendu. Je devinais que cette jalousie n’était pas une jalousie maladive. Et puis je pouvais aussi le concevoir, elle trimballait tout ce passé qui ne le rassurait pas. Blanche apprenait les premiers pas d’une relation et accordait à son partenaire encore peu de place. Il était d’ailleurs devenu jaloux après qu’elle avait revu un ex sans importance. Elle le lui avait dit et il se souvenait que le lendemain, elle était crevée parce qu’elle avait dû rentrer très tard. Cela l’avait effrayé.
Je lui ai alors conseillé d’aller vérifier ce qu’il y avait derrière sa jalousie. Blanche n’était pas assez transparente, elle se composait encore un personnage de surface. Leur relation était donc bancale. Je voulais lui faire prendre conscience qu’il ne savait pas que c’était elle qui avait été quittée à chacune de ses relations précédentes. Lui avait l’image d’une collectionneuse d’hommes, très courtisée. Je l’ai accompagnée dans cette période pour qu’elle le remette en confiance en comprenant que s’il était jaloux, c’était parce que son passé à elle les avait rattrapés. Un passé qui était difficile à accepter pour un homme. Il fallait qu’elle apprenne à donner. Car elle ne donnait rien, lui était donc en permanence en demande de réassurance. Elle ne devait pas se laisser atteindre par ses marques de jalousie, qui n’étaient que le reflet de l’instabilité de leur relation. Si elle voulait construire avec lui, il fallait qu’elle accepte de plonger dans la relation, afin que l’autre se sente aimé, en tandem. Blanche a découvert plus tard que son homme avait été trompé une fois. Sa blessure était encore ouverte. Il lui fallait donc toute sa sensibilité de femme pour comprendre que cet homme était vulnérable.
Elle devait être patiente, à la fois ferme et rassurante. Imposer un périmètre pour que l’intrusion malsaine ne se perpétue pas. Et mettre beaucoup de douceur dans leurs rapports pour compenser la solitude de son compagnon quand il captait les regards que portaient des hommes sur sa Blanche si séduisante. Car Blanche attire les regards, elle aime cela et on ne peut pas lui en vouloir.
Blanche devait montrer ses fragilités afin qu’il comprenne qu’elle aussi se sentait fragile dans cette première grande relation avec lui. Elle pouvait par exemple lui dire qu’elle avait besoin de son aide, qu’elle souhaitait que leur histoire marche, même si elle commettait beaucoup d’erreurs, et qu’elle avait besoin d’une communication franche et bienveillante. En agissant ainsi, elle mettait les deux pieds dans le grand bain de l’amour, et non juste le petit doigt. Je lui ai recommandé de lui répéter souvent ces paroles, avec toute la douceur qu’il lui était possible d’avoir. C’était devenu leur mot d’ordre : pas d’interprétation mal placée.
Leur relation s’est arrangée. Un an plus tard, ils étaient toujours ensemble.
Ce que je trouve le plus touchant chez Blanche, c’est qu’elle soit parvenue à continuer à aimer un homme alors qu’il était vulnérable, un peu bête même quand il était rattrapé par sa jalousie alors que leur histoire n’avait que quatre mois. (J’observe souvent en coaching une intelligence de la relation qui devient naturelle, même s’il faut y aller dans les premières semaines aux forceps.) Blanche avait un enjeu à jouer : il fallait qu’elle trouve en elle une source d’amour pour accepter cette jalousie qui allait finir par passer. Elle était une femme fidèle, qui ne cherchait pas à plaire à autrui, elle était tellement heureuse de tenir entre ses mains une relation qui allait peut-être porter ses fruits. Elle pensait avoir trouvé le père de ses enfants, elle lui avait tout révélé de ses peurs, de sa fragilité, de sa volonté de construire avec lui. Sûr que la vérité éclatante allait bientôt frapper au visage de son homme : le fait que sa fidélité à elle était bien chevillée au corps et que lui allait panser sa blessure passée avec le temps. Elle m’a dit lors de sa dernière séance quelque chose de joli : « La beauté passe… »
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La jalousie
Un comportement jaloux, envahissant cache toujours quelque chose. Il faut alors chercher de quoi il retourne en questionnant l’autre : « Qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce que tu vis dans ton besoin de me surveiller ? De quoi as-tu peur ? » Combien d’appréhensions et de comportements irrationnels sont de simples réactions affectives qu’il est possible de désamorcer ! Ici, cet homme est jaloux par peur d’être trompé ou peut-être parce qu’il ne se sent pas à la hauteur. Un autre se montrera possessif par peur d’être quitté. Gardons en tête que le cœur n’obéit pas à une logique rationnelle et que nous portons tous en nous des blessures affectives.
Dans une relation toute neuve, le temps est notre meilleur allié pour apprivoiser l’autre. Certaines personnes jalouses le sont de manière circonstancielle, la jalousie va passer quand la relation sera plus construite, les moments passés ensemble plus fréquents. On a tous tendance à dramatiser la jalousie. Certaines, maladives, demandent l’aide d’un thérapeute pour être soignées, et il faut souvent des années pour y parvenir, si l’on y parvient. Mais d’autres trouvent leur source dans un trop grand décalage d’amour perçu. La personne jalouse ne se sent pas assez prioritaire dans les yeux de l’autre ; elle en souffre et transmet sa souffrance en accusant l’autre de ne pas se montrer irréprochable, d’adopter un comportement souvent équivoque, risqué…
Quand quelque chose chez l’autre nous refroidit, comme sa jalousie, il se peut que ce ne soit qu’une fausse alerte ou quelque chose de simple à comprendre et à désamorcer. C’est pourquoi il vaut mieux ne pas tirer de conclusions hâtives en début de relation. À l’image des années qu’il nous a fallu pour devenir qui nous sommes, seul le temps a le pouvoir de nous faire connaître l’autre tel qu’il est, dans sa pleine vérité et ses profondeurs.
Enfin, tout individu ressent, pense, réagit et aime à sa façon. Quand vous oubliez ces divergences et attendez de l’autre qu’il/elle se comporte comme vous, vous ouvrez la porte aux incompréhensions et aux conflits. Une des grandes causes de rupture n’est pas l’inadéquation des profils de personnalité, le mauvais choix du partenaire ni le manque d’amour, mais la mauvaise interprétation du comportement de l’autre. L’envie que l’autre se comporte comme on imagine qu’il devrait se comporter.
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