Une Pilule de l’attachement pour renforcer l’amour : le futur du couple pour s’aimer encore ?
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Nous avons tous en tête des contes et des légendes mélangeant amour et magie. À l’image de Harry Potter et la chambre des secrets où le professeur de potion apprend aux jeunes sorciers comment créer une potion d’amour. Tous avons rêvé que Cupidon lance sa flèche passionnée vers la personne convoitée afin de nous aider dans notre quête de l’amour. Ce petit coup de pouce féérique qui nous confronte à nos angoisses, celles qui laissent entendre que le fait d’être soi-même ne suffit pas à être aimé en retour. Et si le rêve devenait réalité ?
La science au service du couple
Tout a commencé en 2008, Brian D.Earp et Julian Savulescu, deux scientifiques de l’Université d’Oxford, se sont penchés sur une hormone d’ocytocine que nous sécrétons naturellement. Cette hormone est impliquée dans les liens d’attachement comme au moment d’un accouchement. La mère sécrète de l’ocytocine pour renforcer le lien affectif avec son nouveau-né. Ici, il n’est plus question de magie, mais de réalité.
Les deux scientifiques se sont posés des questions quant à l’émergence d’une possible pilule de l’amour ayant pour seul ingrédient naturel, l’hormone d’ocytocine. Cette pilule n’a pas pour effet de soigner mais de renforcer le lien d’attachement déjà existant entre deux personnes. Elle ne crée pas de sentiments amoureux, à la différence de nos potions imaginaires qui les créent pour nous, mais amplifient nos sensations. Dans le langage commun, l’ocytocine est appelée « hormone de l’amour ».
Selon B.D Earp et J. Savulescu, ces drogues de l’amour existent déjà. En effet, la pilule de l’amour est comparée dans son mécanisme au viagra, c’est-à-dire qu’elle a pour fonction d’amplifier nos sensations et donc de favoriser l’attachement. Les deux chercheurs d’Oxford font le parallèle avec le vin qui, par l’effet de l’alcool, accentue nos sens : « L'alcool est la drogue d'amour la plus courante.» (2008).
Pourquoi créer une pilule de l’attachement ? A qui s’adresse-t’elle ?
Au départ, ce sont les campagnoles de prairie (de petits rongeurs) qui sont étudiés pour comprendre le fonctionnement de l’ocytocine. Avec une augmentation de l'ocytocine, les comportements monogames ont augmenté. À l’inverse, moins d’ocytocine amène à des comportements moins monogames de la part des campagnoles. Cette découverte a amené les chercheurs à se poser des questions quant aux cas des humains et de leurs relations amoureuses (Aragona & Wang, 2004).
Dans un monde où il ne faut plus perdre de temps, tout s’accélère. La science ne déroge pas à cette règle et cherche des nouvelles technologies qui nous aident au quotidien à aller plus vite. Nos modèles de sociétés occidentales nous incitent à la consommation, à la peur de manquer et nous confrontent à des avenirs souvent incertains. La pilule reflète nos modes de vie qui ne se satisfont plus de l’effort. Cette nouvelle technologie s’inscrit profondément avec nos habitudes modernes. Mais c’était avant le confinement. La période va peut être changé, espérons.
En effet, cette approche que nous réprouvons au sein de Love Intelligence (mais on pense d’ailleurs qu’elle a peu de chances d’aboutir), suit le cours du speed-dating et des applications de rencontre où il suffit de « swiper » de gauche à droite pour définir une attirance. Certains sites comme Meetic font des efforts pour conseiller à leurs abonnés de ralentir le temps, d’avoir une approche engagée. Mais les habitudes ont été prises depuis une bonne décennie. Nous sommes déconnectés de nos sens et sélectionnons nos critères d’attirance « à travers » un écran, une image.
La fin de l’amour et de l’attachement au naturel ? Impact social
Bien qu’elle cherche à nous rapprocher, la pilule d’ocytocine traduit cet état, une déconnexion profonde impactant nos relations sociales. L’un des contre-arguments face à cette pilule étant que nous devons changer les relations sociales entre les gens, pas changer les gens. Il faudrait revenir à l’essentiel de nos sensations sans avoir à tout contrôler, tout accélérer.
Selon les chercheurs d’Oxford, il faut voir cette pilule comme un dernier recours aux couples qui s’éloignent. Passer un certain nombre d’années, la flamme brûlante des premiers instants est plus difficile à faire rejaillir. Le taux de divorce a nettement augmenté, brisant des couples, voire des familles entières. La pilule ayant la capacité d’intensifier les sentiments déjà existants, celle-ci serait conseillée aux couples ayant des enfants, une entreprise en commun ou simplement parce qu’ils ne veulent pas s'arrêter là. C’est sur cette augmentation de divorces que les chercheurs justifient l’utilisation de la science au service du couple.
La pilule serait délivrée par un médecin, supervisée par le suivi d’un.e psychologue. Le consentement des deux participants serait un point d’honneur. Mais rassurez-vous, la science est encore à l’état de recherche concernant cette pilule.
L’humain se refuse à expliquer l’amour, cette dernière frontière scientifique
Il est évident que nos relations amoureuses prendront une saveur différente. La passion et la connexion unique entre deux personnes ne pourront jamais être réduites à une simple pilule. Certaines théories scientifiques laissent entendre que l’humain se refuse à expliquer l’amour et encore plus à en faire une problématique médicale. Nous sommes à l’aise face à l’explication scientifique d’un mal de tête mais pas un coup de foudre (Gottlieb & Lombrozo, 2017). Un scientifique opposé à cette pilule, Jonathan Evans, dépeint l'amour comme une « dernière frontière » pour le processus de médicalisation, « une ligne rouge vif » qui ne devrait tout simplement pas être franchie.
Enfin, nous devons aussi exposer une problématique importante, celle de l’authenticité du sentiment amoureux engendré par la pilule. Selon Nyholm en 2015, un autre scientifique opposé à cette nouvelle technologie, nous voulons « Être à l’origine de l’amour que les autres éprouvent pour nous ». Mon partenaire m’aime-t’il vraiment ou bien s’agit-il d’un attachement causé par une pilule ? Nous avons besoin de cette authenticité pour effacer notre peur profonde de ne pas suffire en tant que personne (Protasi, 2014). Cependant, la pilule ne crée pas de sentiments, elle les rend juste plus forts.
Une nouvelle pillule anti amour
Pour aller plus loin, une seconde pilule pourrait voir le jour. Il s’agirait d’une pilule anti-amour. Celle-ci aurait pour bienfaits de diminuer le sentiment d’attachement sous le même procédé que la première pilule. Elle pourrait ainsi nous aider à mieux vivre une rupture, à supporter un amour non partagé qui peut être très difficile à digérer (Baumeister, Wotman & Stillwell, 1993). Aussi, elle pourrait être utile pour des problématiques plus importantes, notamment dans le cas des femmes battues pour arrêter le lien d’attachement entre la victime et son agresseur (Brian D. Earp, Olga A. Wudarczyk, Anders Sandberg & Julian Savulescu, 2013).
Laissons-nous le temps encore de réfléchir à de telles avancées scientifiques, ne brûlons pas les étapes. Nous avons tous notre propre recette miracle qui remplace toute potion d’amour : rester soi-même et s’engager dans le lien.
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