La jalousie dénote une grande imagination
À part les cas où elle est totalement justifiée, le « flagrant délit », la jalousie naît de représentations, d’images mentales que l’on se crée.
C’est en imaginant l’être aimé avec une autre personne que l’on installe ce sentiment, que le jaloux entretient « à volonté ». Pourquoi alors entretenir l’image d’une situation pourtant désagréable ?
La jalousie dénote une grande possessivité
C’est parce que l’on croit que l’autre nous « appartient », consciemment ou non, que l’on devient jaloux. Si l’être aimé est respecté, aimé en tant qu’individu libre, il est rare que la jalousie pointe le bout de son nez.
Comprendre les mécanismes de la jalousie pour mieux les contourner, voilà une des solutions.
La jalousie dénote une très mauvaise estime de soi
Plus l’estime de soi est mauvaise, plus l’on est jaloux car l’autre « trouvera sûrement quelqu’un de mieux que moi. » C’est une affirmation sans espoir.
C’est pourquoi chaque situation vécue par l’autre, de son côté, génère une cascade de questions : « Comment est ta secrétaire ? », « Avec qui dînes-tu ? », « Est-ce que tu vois encore ton ex ? ». D’autant plus que l’on peut aussi être jaloux(se) de tout et tout le monde : de sa belle-mère, de sa belle-sœur ou de son beau-frère, des « collègues » ou de la voisine (du voisin aussi), des commerçant(e)s, des médecins, etc. Mais aussi de l’ordinateur, du sport ou des activités de loisirs, etc.
Quand on est jaloux, on est jaloux. Comme on ne s’aime pas beaucoup, voire pas du tout, tout est jugé « mieux que soi » : plus intéressant(e), cultivé(e), beau (belle), riche, gai(e),…