L’amour ne se calcule pas mais on peut trouver le bon comportement et les bonnes attitudes pour partager ses sentiments
Nul être au monde ne peut contrôler ses attachements et son affectivité. L’amour ne se décide pas.
Nous connaissons tous des hommes et des femmes qui croient qu’ils vont réussir à “créer de l’amour” chez la personne de leur choix.
L’être humain n’est pas une pâte à modeler que l’on peut pétrir à sa guise.
S’acharner sur quelqu’un pour qu’il nous aime est en général un comportement voué à l’échec.
Multiplier les attentions, être très présent(e), créer les occasions de se rencontrer, se montrer particulièrement gentil(le), adopter toutes sortes d’attitudes censées déclencher le fameux “déclic” constitue une véritable épreuve surtout si elle se prolonge.
Épreuve qui, bien sûr, entraîne des conséquences très difficiles à vivre :
- multiplication des frustrations
- baisse considérable de l’estime de soi
- aigreur, jalousie (surtout quand l’autre aime ailleurs)
- déceptions
- perte notoire de temps car on ne se rend plus disponible à d’autres rencontres…
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Ne pas imposer sa volonté mais comprendre les désirs et les besoins de l’autre sans tomber dans l’obsession
Vouloir imposer l’amour à quelqu’un finit par ressembler à une volonté de contrôler cette personne.
En amour comme en amitié, rien ne doit s’imposer, rien ne peut être imposé.
Tout au contraire, cet acharnement, aussi discret soit-il, finit par se confondre avec du harcèlement.
Il s’agit, dans les cas les plus graves, d’attachement pathologique dans la mesure où il ne tient absolument pas compte de la réalité.
De nombreux films intitulés “drame psychologique” s’appuient sur des scénarios de harcèlement amoureux.
Faire la différence entre amour et attachement
Quand cette volonté de provoquer de l’amour devient une véritable obsession, il ne s’agit plus du tout d’amour mais bien plutôt d’une pathologie de l’attachement.
Cette attitude ne respecte en rien la personne sur laquelle on a jeté son dévolu.
Il constitue alors une menace, un danger, car toute forme de raisonnement lucide en est absente.Ces situations sont moins rares qu’il n’y paraît.
Nous ne pouvons faire naître de l’amour si l’on ignore les réels désirs et besoins de l’autre. Nous sommes focalisés uniquement sur nos propres désirs. Il ne faut pas confondre volonté de parvenir à ses fins avec amour.
Le premier sens correspond plutôt à une volonté égocentrique sans véritable sentiment amoureux.
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