Nos ados déstabilisent notre couple
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L’adolescence requiert une destruction des images parentales
Au cours de sa quête identitaire qui implique confrontation et différenciation par rapport aux parents, l’ado met souvent le doigt sur les blessures et les contradictions propres à ces derniers. Il peut provoquer, insulter, ignorer... jusqu’à faire oublier l’adorable enfant qu’il a été. Rien de plus normal : cette phase du développement implique qu’on laisse derrière soi les images idéalisées des parents ; voire qu’on les détruise pour mieux s’en distinguer.
L’ado bascule le couple dans une autre dimension et soulève la question de l’autonomie
Ainsi, il n’est pas rare que l’adolescent pose problème au couple parental, en le bousculant de manière inattendue : par les conflits éducatifs qu’il suscite, par ses déflagrations pulsionnelles qui entament l’intimité et la tranquillité familiale. L’ado réclame l’autonomie et l’un des parents veut le laisser déployer ses ailes alors que l’autre souhaite le cadrer un peu plus. Si on lui laisse trop de place, l’ado défend ses positions, ce qui laisse les parents l’un face à l’autre... En général, si l’adolescent provoque un crescendo de tensions au sein du couple parental, c’est aussi que les bases des relations d’autorité n’ont pas été toutes posées dans la première phase de vie de l’enfant, et que celui-ci n’a pas encore renoncé à sa toute-puissance. Il faut profiter de l’adolescence pour les réaffirmer clairement.
Chaque parent doit bâtir une nouvelle relation avec son enfant et en même temps faire attention à son couple
Ainsi, il est préférable que les deux parents se repositionnent dans leur relation à l’adolescent. En même temps, ils doivent faire attention à prendre soin du couple, pour ne pas tomber dans les « pièges » que le changement de leur enfant implique, et se laisser manipuler. Il peut même arriver parfois, inconsciemment, qu’un des parents « se serve » de l’ado pour fonder une alliance avec ce dernier et se sentir ainsi valorisé ; parfois au détriment du conjoint, en provoquant notamment chez ce dernier des sentiments d’exclusion ou d’inadéquation.
Adolescents : plus faciles au sein des couples recomposés ?
On pourrait se demander si les couples recomposés, ayant des enfants adolescents issus d’unions précédentes, sont davantage à l’abri de ces difficultés. Un couple nouveau sera peut-être plus attentif à son bien-être et donc moins enclin à se laisser emporter par les rouages conflictuels de l’ado. Si cela n’est pas faux, il n’en reste pas moins que le comportement souvent distant voire provocateur des ados vis-à-vis du nouveau conjoint ou son attitude je m’en foutiste et peu aidante, peut susciter chez le parent beaucoup de culpabilité, de frustration et de désarroi. Autant d’ingrédients déstabilisants pour son nouveau couple...
Parents, que faire ? Une stratégie réfléchie
Comment s’épanouir dans la relation amoureuse sans gâcher celle avec son enfant ? Comment faire en sorte que tout le monde trouve sa place au sein de la famille, qu’elle soit ou non recomposée, sans rentrer dans des jeux de pouvoir peu constructifs ? Lorsque les enfants atteignent l’adolescence, il est fondamental que le couple parental puisse revisiter son mode de fonctionnement et renforcer ou retrouver une harmonie éducative, une ligne cohérente de comportement, une alliance adulte par-delà la relation que chacun entretient avec l’enfant. Les deux parents pourront par exemple consacrer régulièrement des moments à s’interroger, ensemble, sur la manière d’accompagner au mieux leur enfant au cours de sa quête identitaire, jusqu’à trouver un modus operandi qui leur sied à tous les deux.
Comment ne pas se laisser manipuler
Ils feront attention à ne pas se laisser « manipuler » en compromettant leur couple à eux ; et décideront de façon concertée ce qu’il faut interdire et ce qu’il faut accorder. Ils s’efforceront de résoudre entre eux les désaccords éventuels en matière d’autorité et d’éducation de l’enfant, et non pas sous les yeux de ce dernier. Le contenu des interdits et des limites n’est certainement pas unique et dépend du « style » de chaque famille. Il n’y a pas de règle universelle qui puisse s’appliquer à toutes les familles et à tous les ados.
Dans tous les couples, il y a toujours un parent plus strict que l’autre
Il y a toujours un parent plus stricte, un autre plus souple, mais souvent, cela s’inverse sur certains sujets ou domaines. Il faut plus souvent voir cette différence comme une force car elle équilibre l’enfant, lui donne à comprendre que le monde n’est pas blanc ou noir, qu’un parent sur un sujet peut lui apporter le réconfort, ou la liberté, l’espace pour se déployer comme il l’entend, tandis que l’autre parent va l’avertir des dangers... Il aura alors l’impression d’être brimé et montrera son côté rebelle ; mais il se sentira aussi protégé, en sécurité. Et si vous êtes fin observateur, vous verrez qu’en fonction des domaines, les rôles de chacun des parents sont différents.
L’un des parents sait mieux éduquer que l’autre, attention danger
Il est rare d’être toujours d’une seule voix face à l’enfant, il faut accepter qu’on ne puisse s’aligner en tout. Par conséquent, ce qui serait terrible, c’est de laisser l’un des parents s’occuper de l’éducation, et de toujours ainsi renvoyer l’enfant à un seul parent, comme si l’un des deux était inapte à ce rôle-là. Mieux vaut de l’imperfection dans l’éducation, plutôt qu’un parent qui ne s’écoute pas, pensant que l’autre est plus légitime.
L’ado : ses droits, ses désirs face à une alliance parentale forcément imparfaite !
Peu importe finalement que les parents soient plus strictes ou plus libéraux avec leur ado : ce qui compte c’est que celui-ci puisse se sentir en droit d’exprimer ses besoins et désirs. Les décisions des parents, quelles qu’elles soient, ne doivent pas lui sembler totalement arbitraires ou injustes mais fondées sur des motifs valables, raisonnés et équitables. Entre la voie montrée par l’un et celle désignée par l’autre, l’ado va faire son chemin. Si vraiment les discours des parents s’opposent les uns aux autres au sujet de sa jeune personne, l’ado va réfléchir, faire sa propre synthèse. Et il est important de comprendre qu’il n’y a pas de discours contradictoires mais souvent des discours complémentaires, qui élargissent la vision de l’enfant.
L’alliance parentale ne se situe pas dans un accord à tout prix mais dans la volonté de dialoguer par-delà les différences
Il ne faut évidemment pas favoriser les oppositions, mais les deux parents ne peuvent pas être du même avis sur tout. Comme on vient de le voir, ces décalages occasionnels entre les parents peuvent être enrichissants pour l’adolescent. Nous ne vivons plus dans un schéma patriarcal, au XXIème siècle : désormais, c’est le dialogue qui compte. Aujourd’hui, former une alliance parentale ne veut pas dire penser la même chose sur tout, mais composer à travers le dialogue avec les différences respectives, et rechercher une entente – pas toujours atteignable - par la discussion.
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