Le désamour : une étape normale du cycle de l’amour
L’amour que vous et votre partenaire partagez, est affecté par vos comportements. Quand vous accomplissez les besoins de votre partenaire, vous augmentez son « compte d’amour » et, a contrario, quand vous pratiquez un « tue-l’amour » ce compte se vide. En couple, chacun se plaint des défauts de l’autre (un tue-l’amour) mais ne voit pas les siens. Il y a toujours une très longue phase de couple, où l’on chercher à gagner aux dépens de l’autre. On ne se sent pas toujours aimé alors on réagit en blessant l’autre, pour appeler son amour. C’est étonnant mais c’est ainsi. C’est notre cerveau primitif. Comme un jeune enfant qui pleure pour attirer l’attention de sa mère. Evidemment, en blessant notre partenaire, nous détruisons l’amour. Bref, on fait tous le contraire de ce qu’il faudrait faire mais le stress, la fatigue n’aidant pas, on tombe tous dans le piège de temps à autre.
Le désamour : un passage obligatoire
C’est ce que vivent bon nombre de couples. Un oubli (ranger son manteau le soir) ou une maladresse (cette robe te va moins bien qu’avant)peuvent prendre des proportions énormes. Vous pourrez remarquer que le même manquement avec un autre partenaire ne provoquera pas les mêmes émois. Les manquements ne seront pas associés à d’autres précédents. Le compteur aura été remis à zéro. L’indulgence est une des clés à adopter. Ce n’est pas faute de volonté que de ne pas parvenir à changer certaines habitudes. Essayez par vous-même d’arrêter l’une de vos habitudes bien rodées (boire votre thé le matin, vous maquiller après le petit-déj et non avant, laisser les placards ouverts…). Quand vous aurez constaté la difficulté qu’engendre le changement, vous pourrez alors adopter le mode « indulgent ».
Les facteurs du désamour
La distance
Tous les comportements qui instaurent de la distance psychique, consciemment ou inconsciemment sont des facteurs de désamour. Les tests d’amour qui ont pour finalité de « vérifier » l’intensité de son sentiment amoureux sont inutiles voire néfastes. Ils ont pour premier but de mettre à l’épreuve le partenaire. « Lorsqu’on est satisfaits affectivement, on ne ressent pas le besoin de tester l’amour de son conjoint » (Catherine Solano, médecin, sexologue et andrologue).
Les comparaisons
Aussi, les comparaisons aux ex, aux amis, aux membres de votre famille sont absolument à éviter ! Les comparaisons véhiculent des jugements.
La culpabilité et les mauvaises interprétations
La culpabilité et les interprétations sont des poisons anti-amour. « Si je souffre et que je suis triste, c’est à cause de toi car tu ne fais pas ce que je te demande ». Culpabiliser l’autre, le tenir pour responsable génère de l’amertume et crée de la distance entre les partenaires sans résoudre les problèmes.
L’insatisfaction
Attendre un équilibre parfait entre ce que vous donnez à l’autre et vos attentes est une attitude propice au désamour ; reprocher les inégalités que vous estimez, attendre en retour, compter les occurrences. Les partenaires insatisfaits tiennent une comptabilité. « On a fait l’amour 3 fois ce mois-ci », « il m’a dit « je t’aime » seulement 4 fois cette semaine ». La vie de couple est bien difficile de ce point de vue.
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