Cette image du masculin est tellement épouvantable que, devenues adultes, les filles, à leur tour, sont extrêmement critiques vis-à-vis des hommes.
Elles éprouvent de grandes difficultés pour s’en approcher, tant elles n’ont aucune confiance en eux.
De façon très inconsciente, elles cherchent bien souvent à venger leur mère de leur père qui l’a tellement fait souffrir (même si, en réalité, c’est plutôt l’inverse) et jouent le rôle de justicières en les faisant souffrir.
Dans cette perspective, il est bien évident qu’aucune rencontre avec un homme ne pourra déboucher sur une relation fondée sur le respect.
En effet, l’objectif de ces femmes misandres est de leur faire “payer” la souffrance de leur mère et, plus généralement de toutes les femmes qui ont subi les hommes.
- Ces femmes peuvent adopter un comportement de guerrière. Elles partent en guerre contre les hommes.
- Mais elles peuvent aussi agir en grandes séductrices.
Dans les deux cas, l’ennemi demeure l’homme.
Comme leur mère, ces femmes n’auront tendance à être attirées — ou n’attireront — que des hommes doux, gentils, qui ont horreur des disputes et des conflits, prêts à tout pour avoir la paix.
Le plus souvent résignés, ils n’auront même pas l’idée ou la volonté de les quitter.
Elles vont perpétuer la lignée de femmes fortes, de guerrières et/ou séductrices qui n’admirent que le féminin et méprisent — haïssent souvent — le masculin.
Pour ces femmes, les hommes ont tendance à être dénués de sensibilité, de gentillesse, d’intelligence ou de tout autre qualité qu’ils peuvent avoir.
Le fait qu’ils soient des hommes font qu’elles ne peuvent pas s’intéresser aux valeurs de l’être chez eux.
Elles mènent un combat inconscient qui les empêchent de s’intéresser réellement à eux.