Il nous est tous arrivé de nous sentir seuls alors que nous étions bien entourés.
C’est peut-être que cette intimité, que l’on pense savoir créer avec quelqu’un, n’est pas si facile. On croit la maîtriser, mais elle est en fait beaucoup plus que ce que l’on fait au jour le jour avec les personnes avec lesquelles on veut se sentir proches.
Cet article vous invite à comprendre comment rencontrer l’autre dans sa profondeur, et le plus souvent possible, pour rendre nos vies riches d’échanges, de sens, de vérité, et bien sûr d’amour !
A appliquer bien-sûr dans sa vie amoureuse, et sa vie de couple. Car le processus amoureux pour naître et renaître régulièrement passe indéniablement par la création d’une intimité. Plus vous aller vers les derniers degrés de l’intimité, qui n’ont rien à voir avec la sexualité, mais à voir avec notre capacité à transmettre du vrai, plus vous vous donnez les moyens de vivre une relation amoureuse réciproque, et qui dure dans le temps.
Une époque où on s’éloigne de l’intime.
Nous n’avons peut-être pas exploré l’intimité dans tous les bienfaits qu’elle peut nous apporter dans une démarche de séduction, ou en couple. Et notamment au 21e siècle ou nous n’exposons pas si facilement le vrai en nous.
Love Intelligence ne cesse d’expliquer comment favoriser cet état, qui reconnecte un couple longue durée, ou connecte 2 célibataires sur des canaux puissants. Aujourd’hui, nous abordons à nouveau ce sujet en décomposant les 7 degrés d’intimité.
Love Intelligence vous propose de vous prêter à l’exercice en évaluant votre relation (amoureuse, amicale, familiale…) en rapport avec ces 7 degrés, et de découvrir comment franchir ces derniers degrés, les plus importants. Nous souhaitons ici vous donner la main pour tout comprendre vous permettre de franchir des étapes majeures dans vos relations.
Référence : Matthew Kelly « L’art d’aimer et d’être aimé »
DEGRÉ N°1
LES CLICHES
Premier degré d’intimité : c’est celui des échanges clichés, des échanges de banalités que l’on retrouve au quotidien. « Bonjour, comment vas-tu ? » « Bien et toi ? » « Quoi de neuf ? » « Rien de spécial » « Comment s’est passé ta journée ? » « Bien » « Tu as pu passer voir ton frère ? » « Oui » « Que t’a-t-il dit ? » « Il a eu son permis, tout s’est bien passé » etc.
Ces échanges sont superficiels et font surtout partie de la norme sociale. Ils servent à établir le contact dans n’importe quelle situation du quotidien, mais ne sont pas générateurs d’intimité du tout. On sait d’ailleurs que cela représente davantage une norme de politesse à laquelle on ne répond pas forcément sincèrement (si on ne va pas bien, on a quand même tendance à répondre « Ça va. ».
Ces échanges sont donc stériles et ne sont pas considérés comme de réelles conversations. Ils servent à entrer en contact, à maintenir le contact, ou encore à tuer une conversation. On communique souvent par clichés par peur de jugement ou de critique, peur du rejet, peur d’être incompris, impression que les gens ne s’intéressent pas à nous, honte secrète, la conviction de ne pas valoir grand-chose, paresse, indifférence et égocentrisme. Si l’on tient tellement à ces clichés c’est qu’ils sont sans risques : on ne s’expose pas.
Trop de clichés est préjudiciable, comme pas assez.
Pour dépasser l’étape de la communication par clichés, il faut passer du temps ensemble. Mais pas n’importe quel temps : du temps de qualité. C’est-à-dire assez de temps pour pouvoir échanger plus profondément et entrer dans un autre degré d’intimité.
De nos jours, nous considérons mal les choses qui sont vraiment importantes et nous accordons tout notre temps à des choses moins importantes. Nos priorités deviennent toutes les tâches et « obligations » du quotidien, et notre bien-être physique, mental et émotionnel passe au second plan. Il n’arrive jamais de décider de ne pas aller travailler pour aller faire du sport ou lire un livre. Car ces activités sont considérées aujourd’hui comme des « passe-temps », des loisirs. Nous les remettons à plus tard « Quand j’aurai le temps. » sauf que, finalement, nous n’aurons pas de temps pour cela si nous ne le prenons pas.
Souvent, on consacre quelques minutes à l’autre, par-ci par-là. Or, cela n’est pas propice à l’intimité ; il faut accorder du temps à la relation pour qu’elle s’épanouisse, et faire preuve de spontanéité, ne pas tout planifier sans cesse. Décidez de passer une après-midi ensemble, une journée, un week-end, en dehors des tâches du quotidien : s’évader pour mieux se retrouver, mieux vivre.
DEGRÉ n°2
LES FAITS
Les faits sont le second degré d’intimité. Là encore, ils sont faciles, on ne prend aucun risque car ce sont des faits banals, qui ne sont pas source de conflit.
Ils comprennent tous les énoncés de faits, tous ces sujets du quotidien qu’on invite dans nos conversations, de la météo au dernier fait divers, fait politique, économique, en passant par le récit de notre journée. Ce degré d’intimité n’implique que des faits impersonnels, c’est un échange d’informations, des récits factuels. J’ai fait ci, j’ai fait cela, j’ai raté mon avion et voici ce qui m’est arrivé.
Les faits peuvent être stimulants et satisfaire notre curiosité et notre désir d’apprendre. Une simple conversation de faits peut aboutir à un niveau supérieur d’intimité. Par exemple lorsqu’un ami vous raconte un voyage à Washington et sa visite au Mémorial National de Martin Luther King ; si la conversation continue vers la lutte qu’à mener MLK, vous passez à un autre degré d’intimité.
1re clé pour donner envie à l’autre de se confier.
Il est important, pour avancer dans la création de l’intimité, de ne pas porter de jugements de valeur. Porter un jugement hâtif sur une personne ou une situation ne fait qu’engendrer des pensées jugeantes, source de mécontentement et d’agitation. De plus, personne n’aura envie de s’ouvrir à nous si l’on semble porter facilement des jugements. Essayer, pour vous débarrasser de ces jugements, de passer 24h sans juger personne, en accordant le bénéfice du doute à chaque situation. Faites-vous cette promesse pour tous les jours, et répétez-vous la phrase suivante à chaque fois que vous vous surprenez à juger : « Aujourd’hui je ne porterai pas de jugement ! ». Le non jugement ouvre à l’intimité.
Ce qui tue l’intimité.
Un autre fardeau de l’intimité se trouve être les commérages. Les commérages sont un véritable poison et ne trouvent pas vraiment de rôle bénéfique. Pour ne pas dire pas du tout.
Les commérages, ou rumeurs, ou encore « ragots » sont des informations très souvent erronées colportées sur une personne, dans son dos. Il faut reconnaître que l’on a tous déjà aimé entendre une rumeur. Cela produit un sentiment d’importance, de puissance même, du fait de savoir quelque chose de secret, que d’autres seraient aussi curieux de savoir. Simplement la rumeur est souvent malveillante et peut ternir l’image de quelqu’un sans même que cette dernière puisse se défendre. Le commérage « vole » à ses victimes la première impression qu’ils peuvent faire à de nouvelles personnes car les gens se sont déjà créés une opinion à travers ce qu’ils ont entendu.
Comme pour les jugements, se débarrasser du commérage demande de l’exercice. Essayez de chasser le commérage de votre vie en l’évitant, ou en prenant la défense de la victime « Peut-être que nous ne savons pas tout » « Nous devrions en parler avec lui pour qu’il nous explique, qu’on le comprenne » « Rappelez-vous quand même qu’il a souvent été là pour nous » « Il traverse peut-être une mauvaise passe, on ne connait pas tout de son histoire ». Vous verrez alors que les gens apportent plus d’estime à quelqu’un qui ne colporte pas de rumeurs et ne s’en délecte pas.
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