• Pour nous, les femmes
  • Pour nous, les hommes

Le manque de sexe nous incite-t-il à manger ?

love Intelligence 1 commentaires

Voilà des mois que vous êtes célibataire et que, mine de rien, vous ressentez physiquement l’absence de l’autre. Votre corps a faim et vous trompez votre solitude en vivant une grande histoire d’amour avec le chocolat au lait noisette option fruits secs.

Heureusement, (ou pas ?), vous n’êtes pas le premier. Une chose et sûre : aimer et manger sont liés, et c’est presque un peu la même chose. Notre première nourriture, nous l’avons bue goulûment dans la fusion protectrice avec notre mère, quand d’une certaine manière, son amour pour nous se transformait en lait. Notons d’ailleurs qu’un « nouveau-né » est aussi appelé : « nourrisson ». La mère est « nourricière ». Le lait est « maternel ». Notre première langue aussi, est « maternelle ». Notre bouche sert aussi bien à manger, qu’à parler, qu’à embrasser : c’est toute la question de l’oralité ! Notre rapport à la nourriture se structure dans notre lien à l’amour. En fait, nous ne pouvons tout simplement vivre ni sans l’un, ni sans l’autre. C’est un fait : l’amour nous nourrit et « remplit notre réservoir affectif » comme le dit Gary Chapman. Alors, quand mon réservoir affectif est vide, je vais me servir dans le placard. Irrationnelle logique du cœur et du corps.

(Lire aussi : Les rondeurs sont-elles un frein à l’amour ?)

Différentes sortes de manques : affectifs, sexuels…

Le vide. Nous sommes en manque et c’est le vide. Or la nature a horreur du vide, et nous aussi ! Mais, tout comme il existe différentes sortes d’amour, il existe différentes sortes de manque. Si la frontière entre les deux est ténue, il ne faut pas confondre « manque affectif » et « manque sexuel », affectivité et sexualité, l’amour avec « faire l’amour ». Si vous êtes en manque sur le plan sexuel, c’est que vous êtes d’abord en manque affectif, en manque de l’autre, et peut-être aussi en manque d’amour (fondamental) pour vous-même. En clair, dans le manque sexuel, c’est le manque affectif en lui-même qui nous pousse à manger, plus que le manque sexuel en tant que tel.

Le fait est que nous nous remplissons physiquement pour calmer, même anesthésier la sensation douloureuse du manque. Manger pour compenser, c’est empêcher le manque de parler, alors que justement, ce manque nous dit quelque chose, nous transmet de précieuses informations sur nos besoins affectifs réels. Derrière un besoin apparent de faire l’amour, un besoin réel d’amour tout court.

(Lire aussi : Comment s’arrêter de manger ?) Dénicher ce qui n’est pas « réglé » en moi pour me libérer d’une alimentation compulsive.

Lire la suite de l’article :

  1. Différentes sortes de manques : affectifs, sexuels…
  2. Un manque peut en cacher un autre : manque de sexe, manque de… ?
  3. L’amour a à voir avec un espace à emplir
  4. L’énergie de la sexualité : compenser autrement.


Votre avis, Votre situation
  • Votre e-mail n’est destiné qu’à Love Intelligence afin de vous envoyer éventuellement plus d’informations sur la problématique que vous décrivez

  • Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Avis des internautes sur cet article :

  1. Claire

    Bonjour, Depuis que je suis avec mon conjoint ( à peine 1 an), je souffre du manque de tendresse et d’attention de mon homme …On communique très bien, avant moi il a eu des relations très difficile et il m’a clairement dit qu’il avait besoin de temps pour « s’ouvrir » à moi mais j’ai l’impression que rien n’évolue depuis 1 an … et j’en souffre énormément. Que dois-je faire , a part patienter ? Comment je peux gérer de mon coté ?

 
| Suivre la vie du site paiement sécurisé