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LE GHOSTING, UN SILENCE RADIO POUR MIEUX ROMPRE

love Intelligence 4 commentaires

Quitter quelqu’un n’est jamais une mince affaire, ni une partie de plaisir. Passage obligé lorsqu’une relation éclate, la rupture peut se manifester de multiples façons. Néanmoins, il en est une, devenue un phénomène sociétal particulièrement populaire qui fait des ravages, celle du Ghosting. On entend communément par là le fait de disparaitre, d’induire une rupture en ne donnant ni explications, ni causes rationnelles à la personne délaissée et quittée.

Love intelligence se penche sur cette « nouvelle pratique en vogue », particulièrement brutale pour la personne qui la subit et représentative d’une ère de consommation de masse dans la sphère relationnelle et sentimentale. « Prendre, jeter, disparaitre » un triptyque dans l’air du temps qui fait des dommages collatéraux…

Le virtuel, ami d’une lâcheté 2.0

Si internet aura révolutionné la rencontre et rendu l’amour possible pour des milliers de personnes, elle aura aussi révolutionné la rupture amoureuse. Pourquoi s’encombrer et s’auto infliger un mélodrame interminable en face à face lorsque l’on peut simplement se contenter d’informer l’autre de notre souhait de rompre, par le silence, ou par le biais d’un message virtuel… Il devient très aisé de ne pas affronter la réaction du futur ex partenaire et de se prémunir de toute forme d’empathie face à sa détresse. Soit, c’est un avantage significatif auquel chacun a déjà recouru pour se sortir d’une situation « bourbier ». Mais voilà que le virtuel pousse le vice de la lâcheté à son paroxysme en rendant légitime, commun, et presque naturel, le fait d’évincer l’autre par écran interposé en lui fournissant des explications parfois bancales, souvent peu assumées et toujours très maladroites.

L’autre, cet objet…

Comprenons bien ici que l’on fait passer l’autre d’état « d’être » à état de « chose » en procédant de cette façon, et c’est nécessairementtrès maladroit. On a perdu le respect et la considération de l’autre ; cet autre, individu A, qui avait attiré notre attention à un moment X et qui se fait désormais évincer à un moment Y par un individu B dont la rencontre pourrait être plus éblouissante. Le Ghosting est, pour ainsi dire, un mode de rupture qui avilit l’autre de façon parfois violente et brutale en lui donnant le sentiment de ne plus exister, de ne plus être digne de considération.

Un mode de rupture qui correspond à un mode de rencontre

Soyons bien conscient d’une chose, il ne faut pas s’étonner que les ruptures amoureuses prennent une tournure aussi brutale et peu considérante pour le partenaire quitté, dans un monde où la rencontre amoureuse se fait sur le mode de la consommation, de la précipitation et de l’abondance. Les applications de rencontre se multiplient et donnent une toute nouvelle dimension à la relation sentimentale. Avec tous ces outils, l’on évolue avec l’idée qu’il est toujours possible de trouver plus épanouissant ailleurs et que la nouveauté peut incarner un bonheur, celui même dont on est incapable de se satisfaire et de se saisir avec celui ou celle avec qui l’on est . Tinder, happn, meetic…autant d’applications qui dénaturent la rencontre en multipliant les possibles. Florence Escaravage construit la Méthode Florence pour pallier les affres de la rencontre, de la mauvaise rencontre, celle qui mène tout droit à ce phénomène de Ghosting. Elle préconise un mode de contact, de rapport à l’autre qui redistribue les cartes de ces rencontres virtuelles, précipitées et sans authenticité.

Lire la suite de l’article :

  1. * Le virtuel, ami d’une lâcheté 2.0
  2. Un virtuel plus attrayant que le réel
  3. Le Ghosting : je projette sur toi puis je me désillusionne.
  4. Peur de blesser ou lâcheté ?
  5. Pourquoi m’a-t-il/elle quitté ainsi ? Rupture immature ?
  6. Avoir le courage de dire les choses
  7. Pourquoi disparait-on de la vie de l’autre de cette façon
  8. Disparaitre pour ré apparaitre
  9. Se prémunir du Ghosting ou comment éviter de se faire quitter !

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Avis des internautes sur cet article :

  1. isabelle

    j’avais rencontre Arnaud en 2011 puis après nous parlions par SMS durant des années entrecoupé de silence radio très long avec Arnaud nous devions nous rencontrer une seconde fois en février 2020 il n’a plus répondu à mes SMS cela fait 6 mois que faire

    1. Réponse de l'expert Love-Intelligence© :

      Chère Isabelle,

      Vous pouvez contacter notre coach qui saura vous orienter précisément sur cette question. Contactez-la ici : https://www.love-intelligence.fr/Entretien-telephonique.html. Nous sommes là pour vous aider. Je vous écris aussi un message en privé. À tout de suite.

      Nancy de l’équipe Love Intelligence

      Nancy
  2. Edith

    Je veux rompre avec mon amant sans le lui dire

  3. manuel ferré

    j’avais la vingtaine c’est-à-dire bien avant autant d’abondance du numérique, j’étais déjà soucieux de rompre pour l’amour. Alors pour l’amitié imaginez. Pour l’amour je donnais quand même le rendez-vous et démarrais par l’essentiel. C’est sûr on voit des yeux qui brillent. Mais l’épreuve fait partie de la vie. Qu’est ce qui m’a foutu des gens qui préfèrent faire attendre l’autre en espérant qu’il va les oublier. Alors ma nana, elle était là, à m’écouter, à assister à ma bienveillance et ma culpabilité, sur un banc, à une brasserie. Et même si nous mangions ensemble ensuite dans une atmosphère moins chaude que prévue, la fille était respectée. Et chez nous, la bonne morale primait. C’est ainsi que j’ai reçu mon éducation. Encore faut-il en maintenir les valeurs intégrées remarque. Aujourd’hui encore, pas question de jouer les ignorants. Pareil dans l’amitié. Si on me le fait, de ghoster, c’est moi qui écris à l’autre que je ne veux plus de lui. Et je le lui envoie par courrier postal, comme au bon vieux temps. Comme au temps de la sincérité. Ah… Nos grands-parents eux, avaient une franchise comme personne. Aujourd’hui, v’là les rigolos qu’on traîne trop longtemps dans nos répertoires. Je les méprise, ces lâches.

  4. Wolkaiw

    Je m’appelle Kathleen, je suis ingrate, égoïste, hypocrite, je fais des caprices sans cesse. J’ai lâchement abandonné pour des raisons absurdes la personne qui m’avait donné sa vie, lui qui ne cherchait qu’à construire une amitié unique, pérenne et magique entre nous… il était adorable, protecteur, doux, bienveillant, affectueux et dévoué de but en blanc pour moi… il m’a démontré les plus hautes valeurs qui pouvaient être données à une amitié … mais j’en ai fait un cafard dans ma vie… mon attitude était si longtemps blessante… si souvent méprisante… que de méchancetés gratuites…. parce que je n’ai jamais su penser au delà de ma propre vision des choses… j’ai jamais pris un instant pour voir les choses sous son angle… je lui ai toujours demandé des efforts qu’à sens unique… et désormais je le laisse souffrir le martyr au quotidien des conclusions immondes que je lui ai balancées en plein visage… Je lui ai désormais détruit sa vie… comme un châtiment mortel. J’ai osé lui reprocher vouloir se battre pour moi, me donner de l’amour en abondance parce qu’il me trouve spéciale, m’admire, et voulait faire de moi un élément essentiel de sa vie. Oui c’est ce qu’il m’a fait de si grave pour mériter tout ça. Mais moi je m’en cogne, je ne montre aucun remord, je ne suis prête à aucune concession ou effort d’empathie comme s’il n’était lui en revanche pas doté de capacités sensibles. Oui je fuis l’affrontement, je joue la sourde en inertie ; par ce silence je cherche à lui renvoyer tous les torts, à le rendre fou de mystères sans fonds et à me dédouaner des miens. En fait je renie la vérité qui me concerne avec malhonnêteté immorale et irresponsable car je suis bien trop attachée à ma tranquillité pantouflarde et je n’arrive pas à assumer. Par ma négligence je laisse quelqu’un qui m’aime plus que tout et qui ne m’avais jamais rien fait, juste être déchiré de chagrin puis crever par ma faute. Le pire c’est que j’ai le culot de le blâmer de se battre face à cette injustice que j’ai moi-même volontairement instaurée, tout en jouant les anges auréolées sur les réseaux sociaux et à l’oreille de tous ceux autour de moi. J’écris même des chroniques pour dénoncer l’abandon, art dans lequel je suis devenue maîtresse, et mettre à l’honneur l’amitié, pourtant je n’ai fait que cracher sur la sienne. En plus j’écrivais des textes humanistes à l’époque. Quel culot… Je suis minable… et j’ai besoin de le confier… aidez-moi car je suis perdue…

 
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