Le sida a instauré une relation ambivalente avec la sexualité. Dès lors, il a introduit un changement dans les comportements sexuels et a redonné à la masturbation sa place centrale. N’oublions pas que cet instinct naturel qu’est l’onanisme s’est ancré en nous dès l’enfance.
Beaucoup de personnes s’inquiètent et pensent que cette pratique risque d’empêcher l’orgasme vaginal. Cet a priori est peut-être vrai, notre corps s’habituant très vite aux habitudes précoces. Ceci dit, l’absence d’érotisme à l’adolescence est sûrement plus inquiétant pour la sexualité future.
Quoiqu’il en soit, la masturbation ne devient véritablement un problème que lorsqu’elle se substitut complètement au coit. Un professionnel tel le sexologue, face à ce type de patient, s’intéresse aux fantasmes qui l’accompagnent.
Par exemple, nombre de femmes sont stupéfaites de surprendre leur mari en train de se masturber devant la télévision. De même, les maris déçus par le manque de désir de leur femme s’étonnent parfois de trouver un vibromasseur dans leur sac.
Bien que ce soit une pratique solitaire, l’onanisme est un bon moyen de connaître son corps et son rapport au plaisir, il peut donc s’avérer utile de le pratiquer pour pouvoir connaître ses attentes et les partager à l’autre :
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