Être heureux en amour : plus facile aujourd’hui qu’hier ?

Par
Florence Escaravage
6 min
21/5/2024

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L’image d’une stabilité relationnelle et affective

En Europe et dans les pays occidentalisés, les années 80 marquent la disparition progressive du modèle patriarcal : les enjeux d’égalité se rééquilibrent, mais le modèle relationnel stable proposé par le patriarcat s’envole aussi. Ces mouvements sociétaux nécessaires et bienvenus s’accompagnent donc d’une disparition des modèles parentaux de stabilité, permis par des rôles sociaux et de genres bien établis : ces couples, loin d’être parfaits, véhiculaient une certaine image de stabilité relationnelle.


Développement personnel de ma vie amoureuse

Depuis les années 1990, début 2000, un empire a vu le jour : celui du développement personnel. Ce mouvement prônant l’actualisation et la réussite personnelle comme raison d’être ultime de l’individu a eu de forts impacts sur notre façon d’aborder les relations amoureuses : l’objectif dans une rencontre, c’est l’actualisation de soi. On s’est donc mis à chercher des gens qui correspondent à nos critères, en perdant de vue la richesse que comporte la différence de l’autre, la connexion émotionnelle qu’il est possible de créer avec elle ou lui. donner des exemples.

Cet avènement s’est accompagné de l’apparition massive des sites de rencontres, dont on ne compte plus le nombre, ni le nombre d’inscrits, aujourd’hui. Ce double effet, applications de rencontres et développement personnel, a créé un grand chamboulement dans notre façon d’être face à l’amour et aux relations : les sites de rencontres poussent à la consommation des rencontres, des individus. Et renforcent nos exigences, les critères qu’on impose à l’autre pour nous convenir, en nous donnant cette possibilité de changer de partenaire à tout va, si la magie se perd ou si on se rend compte qu’il ne répond plus à nos conditions.


Un coup à gauche, un coup à droite

Quelques soient les époques, le problème réside :

  1. Soit dans un déséquilibre de liberté au sein du couple comme dans le modèle patriarcal d’hier,
  2. Soit dans une individualité conquérante qui prend le pas sur la découverte et l’accueil d’une altérité (tellement nécessaire au couple !) dans la société d’aujourd’hui.

Donc un enjeu reste commun : depuis 15 ans chez Love Intelligence, nous constatons un déficit en termes d’éducation affective qui pousse les individus dans des voies sans issues alors que l’amour est bien plus simple que ce que notre société nous en dit.


Comment aimer à notre époque ?

Qu’est-ce qu’aimer, comment, comment nourrir une relation qui dure et s’épanouit, tout en gardant la part de liberté dont on a besoin en tant qu’individu au sein du couple ? Les accompagnements que l’on réalise en coaching sont l’occasion d’un [bel apprentissage, au terme duquel peut éclore une profonde maturité affective->https://www.love-intelligence-celibataires.fr/], nécessaire à l’établissement d’une relation amoureuse épanouissante.

Notre vision de l’amour est la suivante : pour Love Intelligence, l’amour, c’est porter l’autre au plus haut de lui-même, et cela est possible dès lors que la confiance, terreau d’une relation épanouie, est établie entre les deux partenaires.

Est-on plus heureux en amour aujourd’hui qu’hier ? Allez..on creuse ce sujet dans cet article.


Croit-on encore en l’amour ?

Une difficulté actuelle, les maux relationnels du 21e siècle : croit-on encore en l’amour ?

L’individualisme : l’habitude de se mettre au premier plan, une bonne idée ?

Les idées véhiculées par le développement personnel, selon lesquelles la réussite personnelle (avoir confiance en soi, s’aimer soi avant tout, une réussite professionnelle, financière…) est LA priorité d’un humain a eu des effets notables sur l’épanouissement amoureux d’aujourd’hui.

S’aimer soi, c’est très bien mais dès lors que c’est un quête forte, la posture d’accueil pour être à même de se laisser surprendre par l’amour est perdu.

D’abord parce que cette tendance à se mettre au premier plan fait barrière au processus de l’amour. Attention, nous ne sommes pas en train de dire qu’il faut faire passer tous les désirs et projets de l’autre avant les nôtres. Simplement, si on  cultive toujours le « soi », on peut se retrouver dans une position d’imperméabilité à la rencontre, à l’autre, à la différence de l’autre qui n’est pas conforme à mes attentes et donc à l’amour : un processus de sélection de l’autre selon nos propres critères se met en place. On se cherche dans l’autre, on n’accueille plus la personne dans sa singularité, on essaye de la faire rentrer de nos cases, nos désirs précis. On attend que l’autre réponde parfaitement à nos critères. Le mouvement est celui d’attirer l’autre à soi plutôt que d’aller vers l’autre, et de se laisser surprendre par une altérité. Et surtout, une altérité qui nous  touche. Avec trop de travail sur soi, on ne se laisse plus émouvoir par l’autre.

La relation devient alors un autre outil d’actualisation personnelle, un booster de soi

Aussi parce que ce courant du développement personnel met la confiance en soi sur un piédestal, comme but ultime à atteindre pour être heureux.
Là encore, cette idée génère de fausses croyances sur notre capacité à être heureux en amour. On pense alors que sans confiance en soi, on ne trouvera jamais quelqu’un qui veuille de nous. On se présente alors, lors des rencontres, comme des êtres forts, qui réussissent. Mais l’amour ne naît pas dans un paraître de réussite et d’affirmation de soi sans faille. L’amour naît quand deux vulnérabilités se laissent entrevoir, quand on tombe les masques et qu’on s’accueille mutuellement dans toutes nos singularités, nos doutes, nos sensibilités. L’amour n’a rien à voir avec un pourcentage élevé de confiance en soi, pour sûr !


Etre seul c’est bien

Enfin, il y a cette croyance qui s’est imposée avec les idées du développement personnel, selon laquelle être seul vaut mieux qu’être en relation, car nous n’avons besoin de personne pour être heureux. Nous avons en coaching de nombreuses personnes qui sont en effet heureuses dans leur vie mais il leur manque l’amour….et de cela, elles n’en peuvent plus !

Il est certes très important d’être en mesure d’être seul, d’avoir sa propre vie au-delà du couple pour être épanoui dans une relation. Mais il est tout aussi important de faire honneur à notre besoin humain de nous lier, à cette interdépendance naturelle avec laquelle nous fonctionnons en société, et qui est tout à fait normal lorsqu’elle se vit avec mesure.

Le couple n’est pas une entrave à la liberté personnelle, comme le courant de pensée actuel le laisse penser.


La consommation relationnelle : la mauvaise habitude des sites de rencontres

Une application de rencontre, c’est bien, on peut tout à fait y rencontrer l’amour et faire grandir une belle relation par la suite, si on a la bonne méthode. C’est un outil qui permet d’être en lien avec des gens disponibles, qui sont dans une démarche de rencontre. (lien vers un article sur les applis)

Toutes les personnes que l’on suit (et on a suivi près de 100 000 personnes célibataires en 15 ans !) ne savent pas utiliser les sites de rencontres.
Le problème, c’est que, toutes ingénieuses que soit ces plateformes, elles sont la source de dommages collatéraux, impactant très fortement les comportements et attitudes amoureux d’aujourd’hui.

Pour rejoindre ce qui avait été abordé précédemment sur la recherche de soi dans l’autre, et sur la notion de critères à remplir, les sites de rencontres sont malheureusement un terreau propice au renforcement d’une position égocentrée dans la rencontre. On swipe en décortiquant tous les détails du profil, en cherchant si oui ou non la personne a tel ou tel trait de caractère, correspond à tel ou tel exigences. Et le problème N° est la défiance. On ne se livre pas, donc chacun se choisit avec moins d’infos que ce qu’il y a sur un paquet de gâteaux.


« Je sais ce que je veux » !

Savoir ce dont on a besoin dans une relation, c’est fondamental, mais les critères qu’on y applique ne sont jamais les critères fondamentaux. Ils sont trop physiques. Et la notion de charisme prend pour 70% des femmes une place tellement importante.

Se laisser toucher, surprendre par quelqu’un, c’est aussi très important pour que se mette en place un lien émotionnel de qualité.
Aussi, la quantité de personnes présentes sur les applications incite à la consommation relationnelle : si une personne n’entre pas dans nos exigences pré-établies, on peut facilement (ou au moins c’est ce qu’on croit) trouver mieux ailleurs (en une demi seconde, en consultant le profil suivant), et plus on a de choix, plus on devient exigent. On entre alors dans une habitude de consommation facile des relations.

En quête de modèle relationnel : du patriarcat à la comédie romantique

Si nous sommes heureux que certaines facettes du modèle patriarcal s’effondrent grâce au mouvement féministe, la stabilité relationnelle qu’il proposait s’est effondrée avec lui. Ainsi, ce modèle (problématique) véhiculait une image de stabilité, avec des couples qui n’étaient pas parfaits mais qui construisaient une vie à deux, et qui restaient en couple. Aujourd’hui, tout se distend, nous sommes d’avantage mis face à des couples qui se forment, des familles qui se créent, pour mieux se quitter, se décomposer et suivre le courant de la consommation relationnelle.

Un autre modèle relationnel, qui lui n’a pas disparu mais qui s’avère terriblement incomplet est celui de la comédie romantique. Ces fictions proposent un idéal amoureux, limitant la relation à cet état amoureux qui précède l’Amour, à la passion-fusion en amont de la rencontre authentique avec l’autre (lien vers un article sur l’état amoureux). Cette relation romancée, qui se situe dans le domaine du rêve, ne propose pas de passerelle avec la réalité du couple.


Pourquoi est-il plus facile d’être heureux aujourd’hui qu’hier ?

La lutte contre ce fameux modèle patriarcal, si elle a contribué à la perte de repères en termes de stabilité, a permis une plus grande liberté de mouvement, d’épanouissement des femmes au sein du couple.

En combattant et disloquant ce modèle petit à petit, il est possible d’être plus heureux qu’autrefois dans les relations : on est plus indépendant au sein du couple, la liberté et l’individualité de chacun sont plus respectées. Il est aujourd’hui fondamental que la vie personnelle, la carrière, projets, amitiés, envies, de chaque membre du couple soit respectées et mis sur un pied d’égalité. On s’éloigne de plus en plus de la dynamique de la partenaire qui se sacrifie pour son compagnon.

Il est important de mettre sur le même plan cette liberté nouvelle, ce respect de la vie personnelle de chaque membre du couple essentiel au bien fondée de la relation, et la vie de la relation, en la nourrissant, en lui donnant de la valeur. Pour ne pas retomber dans le schéma du développement personnel au premier plan, et de la relation comme béquille ou tremplin à la réalisation personnelle.
Pour cela, il est plus qu’essentiel d’avoir les clefs pour faire vivre la relation, pour l’entretenir avec soin. Ces clefs sont celles de la maturité affective, qui s’acquiert au travers de l’éducation émotionnelle et relationnelle (article sur la maturité affective).

Aujourd’hui, avec les enjeux relationnels auxquels fait face la société en France, aimer semble peut-être plus difficile qu’hier, mais ETRE HEUREUX en amour est plus aisé, grâce aux avancées sociétales invitant à plus d’équilibre et de liberté.

Cependant, quelque chose de fondamental semble manquer cruellement dans nos vies de couple, qu’on se situe du temps de nos parents ou du nôtre...


Un déficit en termes d’éducation affective

Oui, c’est ce que nous constatons chez Love Intelligence, depuis notre observatoire des relations d’hier et d’aujourd’hui : quelques soient les époques, il y a un déficit dans le domaine des connaissances affectives.

Rarement dans les familles, plus rarement encore à l’école, on nous offre l’opportunité d’un apprentissage relationnel. Alors on apprend en marchant, et on se casse souvent la figure.

Pour parler au présent, la tendance actuelle de surconsommation relationnelle est le lieu de carences en termes de repères affectifs.

Il est pourtant vital pour l’épanouissement amoureux d’apprendre la communication émotionnelle, de comprendre les stades de l’évolution d’une relation, de faire le deuil de l’état amoureux, de comprendre qu’il ne fait pas tout, et que ce n’est pas parce que on est tombé amoureux que la relation va fonctionner, de comprendre qu’il faut nourrir le lien et d’apprendre comment faire. D’avoir la bonne attitude pour faire des rencontres, une attitude d’ouverture à l’autre, d’accueil de l’autre dans sa singularité. Apprendre à l’écouter. Se laisser surprendre. Montrer sa vulnérabilité et établir des connexions émotionnelles fortes, savoir les entretenir sur la durée, laisser de la place à ses envies propres et à celles de son ou sa partenaire. Acquérir une profonde maturité affective, qui est la fondation du couple.


On a besoin d’éducation affective, pour que se dessine un nouveau modèle amoureux.

L’amour est à réinventer, dans un espace où se rencontre une stabilité et une maturité émotionnelle, permises par la connaissance et la mise en pratique de bons repères et des bons réflexes qui les accompagnent, et un équilibre entre individualité, respect de la vie personnelle propre à chaque membre du couple (amis, vie professionnelle, envie…) et une préservation active de la vie de couple.

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Isabelle

J'avais fait 50 rencontres via les applis, je n'en pouvais plus. Vous m'avez accueilli en colère contre les hommes, les applis, la sté. Je suis mariée depuis 2 ans et cette vie d'avant, je ne la regrette pas car je me suis bien amusée finalement, mais il était temps pour moi de basculer. Un grand merci. Incontournable pour moi

Céline

Divorcée, il m'a fallu 10 ans pour accepter de me faire aider car je me refermai comme une coquille; Merci Love Intelligence pour le programme d'accompagnement bien structuré, à ma coach aussi qui a été très patiente tout en me bousculant comme il fallait, je savais mes résistances en tant que psy moi même

Psyfui

J'ai été surprise au début par tant de travail. Puis j'ai compris l'intelligence des questions et l'importance de ne pas lâcher, de ne pas trop réfléchir et de suivre la bonne piste,c elle des échanges qui permettent le déclic. Moi, bonne élève, j'ai suivi car j'y ai cru et je transmets à mes amies maintenant.

Servanne

TB, utile, drivant. Un vrai réveil pour moi qui était célibataire depuis longtemps. C'est l'étape 3 de la méthode en ligne qui m'a aidé le plus. J'ai compris que chercher à comprendre une femme n'était pas crucial. Je ne livrais pas ce qu'il fallait. J'étais vraiment loin de comprendre comment fonctionne l'amour. Merci pour votre expertise

Nicolas

Toute la promo 2023 a été passionnée par la formation. Innovante, structurée. beaucoup d'expériences et une vraie méthodologie. Un grand merci.

Caroline

Content ! Permet au couple de faire le point et de se "mettre à jour" car on comprend que le couple , ça s'apprend. C'est bien dans la lignée de Love Intelligence que je suis depuis longtemps. J'ai eu envie que ma femme s'implique plus dans une démarche de com, de progrès, d'intimité, et ce support est pensé pour cela. ça nous a bien fait bouger, merci.

Louis

Profondeur de la masterclasse impressionnante. Je ne savais plus pourquoi je l'aime. lui non plus d'ailleurs. Et pourtant on s'aime. Fantastic nous aide à aller à l'essentiel, à parler de nous en bien, et surtout nous donne de la profondeur ds nos échanges.

Marie et Guirec

Franchement je donne mon avis car je pense quon ne peut pas critiquer le programme il est fait par des personnes qui accompagnent les gens dans leur vie de couple sans pour autant avoir une approche psy.

Gaëlle