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En couple avec une personne malade

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17/8/2023
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Apprendre que la personne que l’on aime est atteinte d’une maladie grave, un cancer par exemple, provoque un choc violent. Comment vivre avec la maladie de l’autre, l’aider à la surmonter, l’accompagner même dans ses moments de découragement ?

Love Intelligence vous explique en quoi la maladie vient modifier vos relations puis vous donne des clefs pour vivre cette épreuve au mieux et faire en sorte qu’elle renforce votre couple.

Aimer quelqu’un peut rendre malade, mais peut-on aimer et rester avec quelqu’un qui est malade ? La maladie peut rebuter, on préfère évidemment être avec quelqu’un de bien portant.

Certains se bloquent, ne donnent pas leur chance et peuvent rater quelque chose, d’autres ne prennent pas assez en compte conséquences dont ils finissent par pâtir. La peur de voir l’autre diminuer de plus en plus. La crainte de le perdre peut insécuriser et rendre la relation incertaine.

Est-il possible d’aimer en toutes circonstances, malgré nos anciennes promesses où nous étions si bien portants ?

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Couple touché par la maladieAccompagner son conjoint dans la maladie

Maladies physiologiques et troubles psychiques

Une maladie est une altération de la santé de quelqu’un.

Elle fait partie intégrante de la vie, des interactions avec le milieu social et environnemental.

4Nombreuses sont les maladies d’ordre physiologique comme le cancer, le SIDA, le diabète, les infections, la maladie de Chone, les maladies auto-immunes, la sclérose en plaque, l’hépatite, l’asthme, le psoriasis, la névrodermite (maladie de la peau), l’hyper-thyroïdie, l’obésité, l’herpès…

Dans toutes ces maladies, il y a une souffrance physique à laquelle se rajoute une souffrance psychologique.

On peut poser souvent poser des mots sur les troubles organiques mais cela est plus difficile concernant les troubles psychologiques, citons les principaux :

 Les psychoses (hallucinatoire, bouffées délirantes aigues, schizophrénie…) : dans ces troubles mentaux, le malade perd contact avec la réalité, a des délires.

 Les névroses (hystérique, phobique, maniaco-dépressif) : plus bénignes mais peuvent entrainer une grande souffrance et une gène sociale.

 La dépression : trouble de l’humeur où la personne perd sa motivation, son élan vital, son estime de soi ; elle peut devenir anxieuse, fatiguée, triste, avoir des idées noires voire suicidaires.

 Les troubles du comportement : alimentaire, social (dépendance affective…), personnalité borderline (grande instabilité et manque affectif), psychopathie, pervers…

Les conséquences d’une maladie sur le couple

Quand le couple apprend que l’un des deux a une maladie, cela ne signe pas forcément la fin du couple mais le fait est qu’avec cette épreuve, la relation ne sera plus exactement comme avant.

Il y a plusieurs cas de figure mais dans tous les cas le conjoint est tiraillé : Le non-malade se demande si la relation est encore possible et culpabilise de penser à quitter le malade (parfois dans le cas d’une jeune relation) tandis que le malade culpabilise de son état et peut lui-même souhaiter la rupture, pour ne pas gâcher la vie de l’autre, même s’il l’aime.

Lorsqu’on est amoureux, on pense que l’on aimera toujours l’autre. Nous sommes dans une certaine fusion, une idéalisation de la relation.

L’annonce d’une maladie grave va briser les illusions et mettre le couple devant un choix : affronter ensemble ou se séparer. Certains savent rapidement et font le choix de rester avec la personne malade et de la soutenir, d’autres ne savent que faire ou finissent par quitter l’autre car c’est trop dur.

Le conjoint malade peut lui-même vouloir la séparation afin de ne pas faire souffrir l’autre ou parce qu’il préfère ne pas ressentir la pitié de l’autre ou son soutien par devoir..

Quand la maladie rapproche

Il faut savoir que la maladie peut rapprocher, unir le couple. L’affronter ensemble peut être une épreuve qui va faire grandir le couple et l’amour. Au début de la maladie, le couple aura toujours besoin d’un certain temps d’acceptation. Mais la force de l’épreuve va créer des liens si forts que le couple en ressort grandit.

Réactions de l’entourage : Savoir que quelqu’un est malade peut avoir des conséquences sur la vie sociale et susciter la crainte, le rejet, l’exclusion au travail. Le statut social de la personne concernée peut en prendre un coup. Les conséquences peuvent aussi être d’ordre économique : baisse de revenu… et d’ordre psychologique : perte de confiance en soi, peur de son avenir et de celui de ses proches, émotivité…

CONSULTER UN THÉRAPEUTE/CONSEILLER CONJUGAL

Si la situation devient trop lourde, consulter un professionnel de la relation de couple et des relations intrafamiliales peut être une bonne idée. Il vous recevra lors d’entretiens individuels ou en couple et vous permettra de faire le point, d’analyser votre situation, d’exprimer vos sentiments, vos attentes et vos besoins, d’apprendre à mieux communiquer, à travers une réflexion et un accompagnement personnalisé.

Par conséquent, il ne faut pas hésiter à se faire aider psychologiquement si on en éprouve le besoin. Dans une telle situation il est normal d’avoir recours à une personne spécialisée et qui sera donc à même de vous soutenir.

Certains centres de soins, proposent des consultations spécialisées.

Des groupes de parole sont mis en place qui permettent de partager et de se rendre compte que l’on n’est pas tout seul à éprouver ces tourments. Le proche aide le malade et il a aussi besoin de se confier, d’être épaulé et écouté car ce qu’il porte est lourd.

Ainsi, Consulter un thérapeute permet aux deux partenaires d’accepter une autre réalité pour leur couple, de mettre en mots, d’exprimer ce qu’ils ressentent et de réajuster leur relation dans cette période où le destin du couple est plus incertain.

Explique comment on choisit son conseiller conjugal. Donne 3 organismes, le Cler.. ;et demande à Sonia par mail des coordonnées

SI LE COUPLE EST JEUNE OU LES DIFFICULTÉS TROP PRÉSENTES, COMMENT PRENDRE LA BONNE DÉCISION, PARTIR OU RESTER ?

Prenez le temps avant de faire le choix de rester avec votre conjoint ou de le/la quitter (si votre relation est jeune ou bien s’il y avait déjà de grandes difficultés dans le couple). Choisir c’est renoncer : si vous restez avec la personne, vous passez par des moments difficiles. Mais il faut bien comprendre que tout est dans la volonté.

Aimer, c’est vouloir aimer.

Si vous êtes deux à vouloir vous aimer, vous pourrez surmonter les épreuves et, quelle que soit l’issue, vous ne regretterez pas l’intensité de ce passage de vie.

Relisez « lettres à un jeune poète » Rainer Maria Rilke (pages 80 et suivantes de la collection de poche).

Il vous explique comment, à travers la difficulté, on approfondit les choses et l’on grandit. Si vous le/la quittez, vous serez plus libre mais vous perdez quelqu’un à qui vous tenez.

La culpabilité sera peut être dure à porter. Prenez de la hauteur, n’hésitez pas à partir si possible seul une semaine pour y réfléchir tranquillement.

Comprenez que le « vouloir », dans cette épreuve donne l’orientation de votre décision. Si vous voulez que votre relation soit belle malgré l’épreuve (et l’autre aussi). Alors c’est possible. Si vous n’êtes là que par devoir, la relation va être très difficile à supporter.

COMMENT COMMUNIQUER POUR QUE CETTE ÉPREUVE RÉVÈLE AUSSI SA PART DE BEAUTÉ !

Les « mots apaisent les maux », encouragez votre conjoint à vous dire ce qu’il ressent et respectez son silence lorsqu’il ne veut pas parler.

Pour exprimer ce que vous ressentez vous-même, choisissez le moment en fonction de l’état dans lequel vous le voyez, et ne vous formalisez pas pour un mot ou un geste d’impatience que vous ressentez agressif. Rajouter une phrase sur ce qu’apporte la communication de couple.

Adoptez la bonne position avec le malade :

Il est juste de se positionner comme le conjoint du malade mais non son médecin ou son infirmier.

Le conjoint malade peut se sentir coupable de « pourrir la vie » de l’autre ; aussi il peut être utile de lui préciser que prendre soin de lui est votre choix. Ce choix toutefois ne vous empêche pas d’être, vous-même, parfois très fatigué(e).

Il vaut mieux alors le lui dire humblement plutôt que de le lui faire sentir. VOUS avez le droit, aussi, d’être épuisé(e)…irrité.

Et d’avoir de temps à autre besoin de prendre le large. Conserver ses activités de loisirs (et son travail), savoir s’échapper quelques heures, sortir de la pathologie, sont des impératifs qui permettent de récupérer et de reprendre des forces. Il faut pouvoir continuer à penser un peu à soi égoïstement, c’est nécessaire pour mieux soutenir l’autre.

Ce n’est pas en sacrifiant tout que l’on a encore de l’énergie à transmettre.

SOUTENEZ VOTRE CONJOINT ET SACHEZ VOUS RESSOURCER :

Il faut le soutenir, lui affirmer votre attachement et le rassurer. Ne vous culpabilisez pas de sa maladie.

Si la situation est devenue impossible il faut prendre un peu de distance pour ne pas vous-même devenir malade.

Idéalement, il faut écouter l’autre et accueillir quotidiennement sa souffrance.

Quelques touches d’humour peuvent parfois faire baisser la pression mais dans les périodes de très grande souffrance, il ne faut pas en rajouter. Le conjoint a un rôle d’accompagnant, de compagnon de route.

Si vous avez à tenir dans la durée, il faut vous ressourcer continuellement. Si vous restez avec lui/elle, ne faites pas comme si tout était normal, ne vivez pas dans la honte mais assumez le fait qu’il/elle soit maladie et les répercussions que cela implique.


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CONSERVEZ VOTRE COMPLICITÉ

Chacun peut connaître des moments de grand découragement et d’épuisement qui sont légitimes. Il ne faut pas pour autant se couper de ses émotions et sentiments, masquer son chagrin ou ses angoisses, juste pour ne pas inquiéter le malade. En effet, on risque alors de s’isoler dans sa souffrance.

Or, l’enjeu de la maladie, de l’épreuve qu’elle induit, c’est de la partager, de la traverser ensemble. Cela demande que l’on accepte d’entendre les craintes de l’être touché, l’idée de la mort qui rôde : écouter, mais aussi oser dire son ressenti, même si c’est dans les larmes et les émotions fortes. Rien n’est tabou, tout peut être verbalisé, même sa peur, même ses difficultés personnelles, et même ses envies de fuir la maladie…

Il faut éviter les non-dits, libérer ce que l’on a sur le cœur, pour ne plus être encombré par ses émotions, quitte à le faire dans un lieu spécifique (le cabinet d’un spécialiste par exemple, ou un groupe de parole). Enfin, il faut accepter le fait qu’on ne puisse se battre sur tous les fronts en même temps.

Ne laissez pas la maladie prendre toute la place au sein de votre couple : ne la laissez pas envahir votre quotidien et vous faire perdre tous vos repères.

La relation que vous avez construite au fil des ans avec votre conjoint est précieuse. Tentez au maximum de poursuivre ensemble les activités physiques, sociales, culturelles, etc.

En fonction des capacités de votre conjoint, de l’évolution de sa maladie, de vos envies communes, essayez de continuer à vivre comme avant.

Peut être même découvrirez-vous de nouvelles choses à faire ensemble : activité physique, cinéma, théâtre, visites de musées, d’expositions, conférences, lectures, jeux de société, d’esprit, créations artistiques, sorties avec d’autres couples…

L’essentiel est d’essayer au mieux de maintenir la relation avec le malade, telle qu’elle était auparavant.

Il ne faut surtout pas devenir le parent du malade mais toujours veiller à garder son statut de conjoint. Tout l’enjeu de l’accompagnement est d’être ensemble, vivre ensemble dans l’épreuve, comme on l’a fait avant celle-ci, et comme on le fera après la maladie.

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