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Comment s’arrêter de manger ? Dénicher ce qui n’est pas « réglé » en moi pour me libérer d’une alimentation compulsive.

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L’été ? Les magazines ont tous leur couverture unique, titrée le « nouveau régime de l’été » accompagnés de photographies de très jeunes femmes à la peau ambrée, aux fesses impeccablement galbées, dans un mini bikini blanc ! Bref, tout à fait nous ! Jamais la tyrannie de l’image n’a été aussi forte.

De Magali Taieb

On ne maigrit vraiment que si on comprend ce qui nous pousse à manger, à grignoter.

A l’intérieur de ces magazines, on retrouve les régimes les plus farfelus et qui ne peuvent être efficaces qu’à très court terme : paléolithique, Okinawa, sans gluten, hyper protéiné, ne boire que des jus de fruits, et pourquoi pas se faire coller les dents pendant quinze jours, se nourrir par intraveineuse… Pour conclure sur la formule classique à peine revisitée : alimentation équilibrée et exercice physique, accompagnée de sa batterie de menus à faire mourir d’ennui ! Filet de poisson blanc sur lit d’épinards ! Comme si nous ne le savions pas ! Non, le régime chips-frites-cacahuètes-Nutella n’a toujours pas été accrédité par nos talentueux nutritionnistes ? Quel dommage !

Se faire nourrir par l’Autre

Suivre un régime, c’est redevenir dans notre rapport à la nourriture totalement passif. Un Autre a décidé pour nous de ce que nous allons manger, a élaboré les menus, les quantités. Cela ne vous rappelle rien ? Eh oui ! Rien de nouveau sous le soleil : Maman ! C’est bien de Maman dont il s’agit. Tous les troubles du comportement alimentaire, toutes les addictions, toutes les intoxications de bouche : nourriture, tabac, alcool se rattachent à une unique problématique : le sevrage, le maintien de la relation mère-bébé, une sorte de cordon ombilical buccal que l’on maintient psychiquement.

Trop manger nous protège de quoi ?

Du vide, de l’absence, de la solitude… De ce sentiment d’abandon que le départ de Maman suscitait et suscite toujours un peu en nous. Quand nous disons Maman, nous parlons, adulte, également, de tous ses substituts, ceux avec lesquels nous construisons une relation fusionnelle : amis, maris, enfants etc. Et trop manger nous permet de nous mettre, de manière illusoire, à l’abri du manque, de l’insécurité, de la douleur de notre mère ou de ses substituts … L’anorexie, est l’option radicale, dans ce cas, je suis addict au… rien. Ainsi, je ne risque pas de manquer de quoi que ce soit !

Le trop mangé est un déficit de Parole

Sous le signe de l’oralité ! Parler d’oralité désigne tout ce qui a trait à la zone buccale. Que faisons-nous avec notre bouche ? Principalement deux choses : nous absorbons des aliments, des liquides… et nous parlons. Il y aurait donc un rapport de transition entre ces deux fonctions : nous nous remplissons d’aliments lorsque nous sommes dans l’incapacité de nous exprimer comme nous le souhaiterions. Le trop mangé est un déficit de paroles, d’expression de soi à un moment de la journée !

Lire la suite de l’article :

  1. On ne maigrit vraiment que si on comprend ce qui nous pousse à manger, à grignoter.
  2. Etat de détresse quand nous avons faim, que n’arrivons-nous pas à exprimer ?
  3. Quelles réponses maternelles avons-nous reçu ?
  4. Quand on sort de la dépendance.
  5. Quelles traces gardons-nous de notre rapport à la nourriture enfant ?
  6. Une mère trop… ? Qui ne respecte pas notre place d’individu autonome ?
  7. Avez-vous eu le droit à la parole ?
  8. Avez-vous été considéré plus souvent comme « sujet autonome » ou « subissant » ?
  9. Le rôle du père dans notre manière de manger. Nous a-t-il rendu sujet autonome ?
  10. La mère est dévorante et le père creuse la place à l’enfant.
  11. Je suis un yoyo ! Mes résolutions, ma motivation ne peuvent pas durer trop longtemps, pourquoi ?
  12. Quel événement mineur ou déception ouvrent un gouffre qui anéantit notre régime ?
  13. Pourquoi manger dans ces moments n’est plus du réconfort ? A quoi cela nous renvoie-t-il ? Que mettons-nous de côté dans ces moments-là ?
  14. Comment un enfant « normal » se rend maître de ces manquements maternels ?
  15. Ajourner une satisfaction immédiate de notre besoin pulsionnel.
  16. La compulsion intérieure qui nous dépasse a pour objectif de nous affranchir d’un vécu de dépendance.
  17. Pour parvenir à éloigner notre mère, encore aurait-il fallu qu’elle soit solide.
  18. Ces événements de l’enfance qui ont fait de nous des enfants qui ont renoncé à une part de leur individualité… compensée, adulte, par cette petite part auto destructrice…qui mange, parfois, trop.
  19. Le Cas qui sauve : Marie-Anne mange tout le temps léger et sain… sauf à 21H30. Comment éviter ce vide ?
  20. Le cas qui éclaire : Sophia, en comprenant ce qu’elle « réparait » chez sa mère…a repris une alimentation non compulsive.
  21. L’exercice qui change tout et vous met sur la piste :
  22. Validation des acquis :


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Avis des internautes sur cet article :

  1. Lou

    Bonjour.

    J’ai en ce moment de gros complexes sur mon corps, je me trouve trop grosse. Je fais 1m64 pour 51kg ; j’ai 14 ans.

    J’essaye de me rationner, car je mange la plupart du temps compulsivement et sans faim. Je fais du sport presque tous les jours, badminton, renforcement musculaire et footing.

    Pouvez vous m’aider, car ce complexe vire en obsession. Il est apparu il y a à peu prés deux ans, mais depuis les 4 derniers mois, c’est de pire en pire. Je ne pense plus qu’à ça. Ce qui me déprime et préoccupe le plus, c’est que je fis très attention à ce que je mange, je mange plus équilibré que les aurres gens de mon âge, je trouve, je fais du sport (plus que la moyenne également, il me semble) et pourtant, je suis plus enveloppée que la moyenne.

    Je n’ose pas en parler à une personne que je connais, c’est pour ça que je me tourne vers vous.

    Merci pour votre lecture et pour l’aide que vous pourrez m’apporter.

 
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