Une Working girl qui « ne peut pas toujours tout avoir »
Anne Marie Slaughter, grande figure de l’élite politique sous les ordres d’Hillary Clinton et mère de deux enfants est l’une des premières à remettre les pendules à l’heure. Non la femme « ne peut pas toujours tout avoir ». Elle ne peut pas avoir une grande carrière professionnelle et gérer avec succès sa vie familiale en parallèle. Pourtant c’est bien l’inverse selon Anne Marie Slaughter qu’on entend faire croire. Sorte de mantra transmis d’une génération à une autre qui anime tout un monde de femmes en véhiculant une forme de rêve presque inaccessible.
Anne Marie Slaughter aura fait grand bruit aux Etats Unies tant il est impensable « pour une femme » de quitter le cercle du pouvoir politique pour se consacrer à la sphère familiale. Pourtant son choix se sera définit comme tel. Le succès professionnel ne se fera pas aux dépends de la réussite de sa vie familiale. Véritable modèle et inspiration pour toutes ces femmes que la société aura volontairement rendu carriéristes et qui peinent souvent à déceler les priorités réelles et garantes de leur épanouissement personnel.
« Les femmes qui ont réussi à la fois à être mère et à être au top de leur carrière professionnelle sont surhumaines, riches, ou auto entrepreneur » écrit-elle comme signal d’alarme.
Une Working girl qui peut tout avoir par l’ambition
Une autre figure de proue américaine, femme d’affaire et directrice des opérations chez Facebook, Sheryl Sandberg aura ébranlé les médias en s’opposant à cette idée que la femme ne peut pas mener de front deux combats différents. C’est dans son livre « Lean in : women, work and the will to lead » qu’elle défend la femme à la fois carriériste et mère de famille.
La femme d’aujourd’hui est confrontée à un monde du travail toujours régit par les hommes. Et c’est pour cela qu’elle doit, plus que jamais montrer qu’elle est capable d’allier succès professionnel et succès familial. Sheryl Sandberg met en exergue la propension de toute femme au moment de concevoir une famille, à renoncer à sa carrière, à la mettre en suspens. Pour elle, il faut allier les deux, par respect pour celles avant nous, qui se seront battues. Car « nous nous tenons sur les épaules des femmes qui ont eu à se battre pour les droits que l’on considère aujourd’hui comme acquis ».
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