Lorsqu’on reçoit une personne qui vient de débuter une relation ou des jeunes couples qui se retrouvent confrontés à leur premiers doutes, on met l’accent sur le renforcement des liens, l’établissement d’une communication sincère et libre, permettant l’acquisition d’une maturité affective, pour que la relation puisse grandir et évoluer vers une vie de couple durable et épanouie. Découvrez notre Master Class pour devenir un Fantastic Couple.
Ne pas se perdre dans l’euphorisation
Tourbillon de sentiments, d’émotions, d’excitation peuvent générer précipitation et fougue incontrôlée. Mais les premiers moments sont aussi ceux qui induisent une multitude de questionnements, d’attentes et d’espoirs qui nous brouillent la vue.
Ne fusionnez pas !
Dans cette euphorie et cette plénitude du coeur des premiers instants, cette erreur est à ne pas commettre pour que la relation naissante ne pâtisse pas de ce trop plein qui submerge…la chute libre est si vite arrivée. En effet, il est parfaitement humain et naturel en début de relation d’éprouver le besoin de se voir souvent et de créer un petit cocon osmotique. Erreur, danger ! La proximité excessive des débuts peut très vite propulser les partenaires dans une forme de réalité fantasmée et utopique en dehors du principe même de réalité. Le désir fait palpiter les corps et les coeurs et voilà que la fusion s’instaure et semble naturelle. On a le sentiment qu’elle durera toujours. Si ces débuts de relation sont extrêmement forts, beaux et passionnels, ils n’en deviennent pas moins très vite étouffants. Oui, étouffants au point de faire naitre un sentiment de peur et de fuite chez l’un des partenaires.
Laisser s’oxygéner la relation.
L’un des deux se réveille un matin avec moins d’envie. Il s’est beaucoup donné, a bouleversé son agenda, l’autre lui semble tout d’un coup moins indispensable puisqu’il est acquis, qu’il n’est pas si complexe qu’on l’imaginait. Pas si inaccessible. Un sentiment de déception s’instaure alors.
Tout amour naissant finit par se consumer si l’on n’a pas cherché à le solidifier dès le départ. Et pour cela, il faut maintenir le canal émotionnel toujours ouvert ; Découvrez la Méthode Florence pour une relation construite pour comprendre comment laisser opérer ce phénomène.
Voici aussi ici la suite pour se prémunir (ou ne pas générer ) une overdose prématurée de l’autre et de ne pas passer à côté d’une belle histoire. Alors quel espace pour oxygéner une relation ? et la laisser gentiment se déployer ?
Que veut dire ne pas précipiter les discussions « engageantes »
Une propension typiquement féminine pousse bien souvent à se projeter très vite, très loin dans de beaux projets de vie communs que le partenaire masculin est, naturellement, beaucoup moins enclin à entendre et à appréhender comme tel. Expliciter ses envies et aspirations personnelles futures concernant les grands fondamentaux « mariage, famille, enfants » est une chose tout à fait censée qu’il faut néanmoins savoir aborder avec subtilité et discernement. Il est fondamental de pouvoir se situer par rapport à l’autre en terme de valeurs lorsqu’on entend construire une histoire à long terme. Néanmoins, précipiter le partenaire dans une forme de discussion invasive et engageante peut engendrer une dynamique de fuite et de repli particulièrement ardue à pallier lorsqu’elle est installée (exemple « moi je ne veux que des relations très sérieuses »…et ce dit dès les 1ers rdv). Il est ainsi légitime d’émettre sans retenue sa conception de la vie à deux, du mariage, de la famille tout en sachant mettre une distance avec le partenaire en question pour qu’il ne se sente pas pris à partie dans ce schémas qui n’est pas nécessairement le sien à l’instant T de la relation. Par ailleurs, notons que ce genre de discussion ne doit jamais être provoquée et exige qu’on lui laisse le temps de se manifester naturellement dans un contexte qui y est propice.
Comment trouver le juste équilibre
Il est un fait avéré, l’amour ne peut naitre et fleurir dans le contrôle de soi et dans la maitrise permanente de la situation. L’un des fondamentaux d’une relation épanouissante, est bien le lâcher prise, l’authenticité de l’être et du faire. Le dosage est alors subtil à appréhender pour qu’un certain équilibre puisse s’instaurer, entre modération des passions dans les premiers émois et liberté d’être. Sachons discerner la différence entre le fait de ne pas se laisser glisser trop vite dans un mode relationnel basé sur la fusion, la projection instantanée et la passion et le fait de ne pas être, au contraire, dans une maitrise complète de soi. Libérer un canal émotionnel, d’échange et de partage avec l’autre, est la condition sine qua non à la naissance et la profusion de sentiments. Néanmoins, il faut être capable de laisser du temps au temps.
Comment exprimer ses envies de construction d’une relation
Etre animé par certains sentiments, par certaines envies, est une chose, les exposer de façon précipitée à l’autre en incarne une toute autre souvent néfaste pour la suite de la relation. Sachez libérer votre sensibilité, laisser percevoir votre fragilité, perdre le contrôle de vous même. C’est LA clé d’un juste équilibre pour qu’une relation naissante se transforme en véritable histoire d’amour. Vous avez envie de construire avec lui/elle ? Précisez par exemple « tout ce que nous faisons ensemble est bon pour faire grandir la connaissance que chacun a de l’autre. Plus on se découvre, plus on peut confirmer qu’on est bien ensemble. Mais prenons notre temps. »
Connaitre l’autre, c’est ne pas l’idéaliser
Il est une chose fondamentale dans une relation qui débute, c’est la capacité que chacun possède de percevoir l’autre tel qu’il est réellement et non tel qu’il souhaiterait qu’il soit. L’admiration et l’idéalisation sont deux aspects clés d’une histoire naissante ; elles permettent à l’attirance de grandir et à l’envie de connaitre l’autre de se manifester. Mais lorsque l’amour n’est animé que par ça, voilà qu’un prisme déformant extrêmement néfaste pour la suite de la relation s’insère dans le schémas du couple. Car aimer l’autre pour l’image que l’on s’est crée de lui est une très mauvaise façon d’aimer qui finit tôt ou tard par se confronter à la réalité. Connaitre l’autre, c’est donc précisément renoncer aux premières apparences, renoncer aux exigences et fantasmes qui nous animent intrinsèquement, pour accepter de voir en lui une entité multiple, complexe et absolument imparfaite que l’on sera à même d’aimer dans ses faiblesses, dans ses aspérités, dans ses travers.
Savoir trouver sa place
ll est un dernier point essentiel lorsque l’on entame une relation, c’est la question du positionnement de chacun dans cette nouvelle dynamique où il faut désormais composer avec la dualité. Il est toujours délicat dans les premiers instants de percevoir la personnalité du partenaire et de s’y accorder parfaitement. Là encore, il s’agit de trouver un dosage subtil entre acceptation du mode de fonctionnement de l’autre et non renoncement à celui qui nous constitue. Il est coutume dans les couples naissants de voir l’un des deux partenaires renoncer à son mode d’être et de faire, pour satisfaire l’autre pleinement. S’il est sain et positif de savoir concéder du terrain à son partenaire, il est néanmoins extrêmement toxique de renoncer à soi, à ses attentes intimes, envies ou plaisirs personnels. Car l’être a besoin de s’épanouir au contact de l’autre, de s’éveiller et d’exister. Vivre aux travers des plaisirs du partenaire incarne une forme d’abandon et de don de soi dans laquelle l’on fini par annihiler une part de cette unicité, de cette richesse et de cette vibration intérieure dont chacun est constitué. N’oubliez pas que l’autre vous considère et vous aime pour cette différence, cette complémentarité, et qu’en renonçant à votre mode d’être, vous renoncez aussi à faire exister la personne pour qui il éprouve de l’intérêt et de futurs sentiments.
Nous vous invitons à découvrir aussi :
Etes-vous prêt à vous engager ?
J’ai fait une rencontre : comment faire pour que ça marche ?