POURQUOI LES HOMMES AIMENT LES FEMMES RONDES, SAUF EN SOCIÉTÉ.

Une société qui bride les attirances

Le XXIème siècle aura fait de la minceur un véritable diktat de beauté auquel nombreuses femmes se seront soumises par nécessité et obligation d’appartenir à la norme. Pourtant les siècles précédents adulaient une autre forme de beauté féminine, celle des formes voluptueuses et généreuses. Qu’en est-t-il au milieu de ces changements de mode continuels de la véritable attirance du sexe masculin ? Lui a t-on laissé le choix ? Celui d’aimer et d’être attiré par ce qui n’est aujourd’hui pas accepté socialement, et qui est aux antipodes des critères de beauté de l’époque? Voilà l’homme bridé dans ses attirances les plus profondes, formaté à s’exposer avec un type de femme socialement admirable et répondant aux canons de féminité d’une société qui en manipule l’image au gré de ses impulsions.

Quand l’art met la femme ronde à l’honneur

Si les canons de beauté actuels ne jouent pas en sa faveur, il est un art qui en adule la beauté depuis des siècles, c’est la peinture. La femme opulente y incarne un personnage récurent dont la beauté méritait qu’on la mette en lumière et qu’on l’immortalise. Fort de cet héritage historique inconscient, l’homme n’était-il pas initialement un fervent admirateur de l’opulence et de la volupté féminine? La rondeur est associée depuis toujours à la richesse, à la santé et donc à la beauté. De Botero à la Venus de Willendorf, les artistes font éclater les formes, mettent la femme pulpeuse à l’honneur et renouent avec cette beauté toute en rondeur qui incarne LA réelle féminité.

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Pourquoi la minceur a pris le pas sur les rondeurs

Il est un fait avéré, les critères de beauté ont penché depuis plusieurs décennies en faveur de la femme mince aux courbes peu voluptueuses. Mais comment, derrière cet attrait ancestral pour la femme ronde, la minceur a-t-elle pu s’imposer comme un diktat de beauté si imprégné dans les mentalités?
L’arrivée de la médecine et du fameux précepte de vie «  un esprit sain dans un corps sain » aura eu raison des excès dont le corps féminin se façonnait tout en volupté. Voilà qu’il fallu renoncer aux plaisirs festifs, signe d’épanouissement et de richesse devenus rapidement le symptôme d’un laisser-aller et d’un manque d’éducation. Les rondeurs ne véhiculent plus le même idéal dans l’inconscient collectif qui prône une forme de santé du corps dont la minceur est devenue l’unique manifestation.

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Un fantasme de fertilité

Si le sexe masculin adule secrètement le corps des femmes rondes, c’est bien parce qu’elles sont signe de maternité, de fertilité et de procréation depuis la nuit des temps. Il est ici question de fantasmes inconscients chez l’homme qui voit dans la volupté du corps, un environnement sain pouvant porter sa progéniture. L’inconscient collectif masculin porte en lui l’image de la mère nourricière, au corps accueillant, protecteur, charnel pouvant l’accueillir et pouvant le nourrir. Lorsque l’homme se réfugie dans les courbes généreuses de la femme ronde, le petit garçon en lui se réfugie inconsciemment dans les bras protecteurs d’une mère qu’il n’a plus.

Un paroxysme de féminité

Si les femmes rondes attirent tant, c’est avant tout parce qu’elles incarnent une féminité assumée, pleine et totale que la minceur aura tenté d’évincer. Les attributs du corps féminin, lorsqu’ils sont imposants, incarnent un idéal de féminité refoulé dans les mentalités. Moins enfantines, moins androgynes, les femmes qui possèdent des formes pulpeuses sont un symbole de féminité qui se perd dans une société où les stéréotypes de genre se mélangent. L’homme subit une émasculation profonde alors que la femme tente de le rejoindre sur le chemin de l’égalité des sexes quitte à renoncer à ses attributs féminins. La minceur des corps dénature les formes charnelles, héritage d’une féminité qui s’empare d’une nouvelle image.

Le bien connu « fantasme sexuel »

Lorsque l’on parle de femme ronde, on pense inévitablement au fantasme sexuel qu’elle déclenche. C’est bien connu, les hommes qui aiment cette forme de féminité, ne l’aime que pour des moments intimes éphémères, voire des expériences sexuelles inhabituelles. Voilà que les femmes pulpeuses deviennent des objets de fantasme sans autre utilité. Supposées plus ouvertes d’esprit, plus généreuses, plus dévouées, elles incarnent un idéal sexuel que bien peu assument, tant apprécier les formes est devenue une forme de dévalorisation de la femme. Et c’est précisément cette stigmatisation qui induit ce repli chez le sexe masculin.

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Acceptez d’aimer la « différence »

Assumer le fait d’aimer les femmes rondes n’est pas chose aisée. N’oubliez pas, cependant, qu’il est tout à fait acceptable de fantasmer sur les blondes ou sur les asiatiques ; beaucoup l’assument et ça n’a rien de moins stigmatisant d’aimer les femmes aux formes généreuses. La seule chose dévalorisante ou stigmatisante qui soit pour la femme, est bien la façon dont on lui donne l’impression d’être perçue par l’extérieur. Une femme ronde qui se sent aimée dans l’intimité se sentira fortement lésée, blessée si vous n’assumez pas ce qu’elle est aux yeux des autres. Soyez fier d’aimer un type de femme qui vous plait, peu importe les stéréotypes féminins imposés par la société.