La bisexualité chez les hommes, où bien comment vivre avec une identité sexuelle oscillant entre homosexualité et hétérosexualité.

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Est-ce normal de conjuguer de l’attirance pour hommes et femmes ?

Etre bisexuel n’est pas un phénomène anormal en soi. La bisexualité se définit par le plaisir d’une sexualité et d’amitiés définis selon les événements qui ont jalonné notre propre vie ; et non pas répondant à une détermination d’ordre psychologique ou biologique. Plus clairement, « être bi » ne relève pas d’un choix, mais résulte d’expériences de vie passées.

Nous dégageons 4 types de caractéristiques expliquant la bisexualité chez les hommes :

1. Attirance sexuelle double due à la recherche de relations différentes avec l’homme d’avec la femme :

La recherche d’un plaisir purement physique envers les hommes ;

La recherche d’une relation plus spirituelle ou platonique avec la gente féminine.

2. Rapport des familles peu enclines à accepter l’homosexualité de ses proches. Il en va de même pour les amis hétéros qui ne seraient pas prêts à accepter un ami gay. Une peur de rejet de vos proches amène la bisexualité à être vécu comme un certain refuge entre des désirs homosexuels et le fait de satisfaire ses proches en engageant une relation hétérosexuelle. Payant à partir d’ici

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LA DOUBLE ATTIRANCE VÉCUE DE MANIÈRE SEREINE.

Libre d’aimer les femmes, mais aussi les hommes, sans pour autant désirer leur genre, David Bowie était le mythe parfait de la bisexualité. David Bowie n’en avait que faire des étiquetages et des classifications. Le chanteur androgyne se situait au-delà des clivages relatifs au sexe biologique (homme/femme/intersexe), au genre (masculin/féminin/transgenre) ainsi qu’aux orientations sexuelles (homo/hétéro/bi).

On retrouve l’idée à travers le profil de Bowie, d’une sexualité assumée, mais le refus de se forger une identité par le prisme de sa sexualité. Cet exemple revêt un caractère spécial, tant le chanteur avait une personnalité singulière qui ne représente pas la majorité des cas de personnes bisexuelles.

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BISEXUALITÉ CURIEUSE ET LÉGÈRE

Ou tout simplement, un homme hétérosexuel, ouvert et tolérant, qui désire tester pour le plaisir, par curiosité. La bisexualité peut-être vécue de manière légère. Les problèmes interviennent davantage lorsqu’un homme se définit entièrement en tant que bi.

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QUAND LE BISEXUALITÉ FAIT SOUFFRIR

La bisexualité peut donc être vécue de manière sereine et assumée, mais la plupart du temps elle peut être vectrice de souffrance, du fait de l’absence d’une identité sexuelle solide. La bisexualité se caractérise par une ambivalence entre ces deux types de sexualité, qui en général amène une instabilité psychologique.

Quand le bisexualité devient elle inquiétante

Etre bisexuel, avoir des relations amoureuses et sexuelles, n’est pas inquiétant en soi. Le but étant de ne pas être bisexuel de manière pragmatique.

En effet, l’incertitude ou l’angoisse générée par cette ambivalence peut accroître la fréquence de « plans cul » gays. Ce n’est pas un problème en soi, mais ces situations peuvent être mal vécues. Certains hommes vont se définir comme bi, alors qu’en réalité ils fantasment sur les femmes sans avoir de vrai désir sexuel (une fois le rapport sexuel imminent).

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LE REFUGE MORAL DE LA BISEXUALITÉ POUR MIEUX VIVRE SA VIE

Vous pouvez voir dans la bisexualité un refuge moral, dans lequel vous, homme, vous accrochez au désir des femmes, par peur de vous’affirmer comme simplement gay, et de se représenter une vie entière composée de relations avec des hommes.

Dans ce cadre-là, la bisexualité peut être inquiétante psychologiquement et moralement : nier ou relativiser n’amène rien de bon, juste de l’instabilité émotionnelle, et un mal-être lié à une identité mal cernée.

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BISEXUALITÉ AVEC : LE CAS D’UNE CONJOINTE HÉTÉROSEXUELLE.

Créer une connexion, une vraie communication de couple est le pilier d’un couple heureux. Une homme-bi qui ne s’assume pas vraiment, voudra souvent éviter de traiter le sujet avec son amie, de peur d’être une nouvelle fois mis de côté. Cela entraîne naturellement un mal-être dans le couple. Le mal-être personnel de l’homme en proie à ses doutes, va déteindre sur son couple faute de communication.

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PEUT-ON EN PARLER À SA CONJOINTE HÉTÉROSEXUELLE ?

Si vous êtes prêt à vous revendiquer bi auprès de sa copine, un autre problème peut apparaitre. Les femmes sont souvent confrontées à des inquiétudes lorsque leur ami/copain a une sexualité peu cernée, car elles ont l’idée qu’à tout moment ces hommes les quitteront pour une relation homosexuelle.

Les femmes ont de manière générale une plus grande ouverture d’esprit sur la cause gay/bi. Cependant, le fait d’être en couple avec un homme gay/bi génère chez elle de l’incertitude, qui n’amène rien de bon.

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COMING-OUT : LA FAMILLE EST INFLUENÇANTE, ET EN PARLER EST INÉVITABLE

Assumer votre sexualité est un élément majeur de votre bien-être. Par ailleurs, la famille est un groupe social influençant grandement vos valeurs, vos pratiques (voir le concept de « L’habitus » du sociologue Pierre Bourdieu), c’est pourquoi certaines de nos décisions de vie peuvent être délégitimées par notre famille : l’opinion familiale nous impacte grandement sur la façon dont nous abordons notre vie.

Le soutien de la famille, sa tolérance est importante. Si quand bien même, vous êtes dans une famille qui ne tolère pas toute relation homosexuelle ; il est toujours important d’en parler. Les non-dits familiaux sont connus pour être vecteurs de grands déséquilibres émotionnels et psychologiques. Se reconnaître bi, oser en parler en face de sa famille mène à une certaine paix intérieure nécessaire à votre équilibre.

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L’AVANTAGE DU COMING OUT AVEC LES AMIS

De même, il est important d’être honnête avec vos amis, et ainsi d’être honnête avec vous-même.

• Si le groupe d’amis est très intolérant, le bonheur ne grandira jamais en vous, car pour être accepté il faudra se refouler continuellement, ce qui est assez ravageur sur le moral. Mais il faudra expliquer et beaucoup parler.

• Si le groupe d’amis est tolérant, il y a fort à parier qu’ils puissent être surpris, mais qu’ils vous acceptent tel quel. Le coming-out, ou tout du moins de reconnaître une attirance envers d’autres hommes, est souvent libérateur, un poids sur la conscience s’efface.