Séparation en conscience, de l’échec d’une relation à la réussite d’une séparation

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QUAND TOUT S’EFFONDRE

Combien de faits divers, d’anecdotes, d’histoires de divorce et de séparation où l’on se déchire… entend-on partout autour de nous ? Dans notre famille, dans notre cercle d’amis, dans notre entourage professionnel…

Et combien d’histoires qui « finissent » « finissent bien » malgré la séparation » ?

Le divorce, la rupture rime dans notre inconscient avec « explosion », « déchirement », « chantage », « insultes »… L’on est spontanément « désolé », « choqué » pour le couple qui se sépare. Et bien souvent, il y a de quoi l’être.

Quand rien ne va plus, quand la relation est asphyxiée et sclérosée au point d’en venir à la rupture, le chaos s’installe. Les cris et les désaccords rythment la vie du couple qui n’en est plus un. L’on se bat alors pour l’écran plat acheté 6 mois plus tôt, pour le tableau caché derrière la porte que personne ne contemplait jamais, pour le chat, le chien, la maison de campagne dont personne ne voulait s’occuper. De futiles préoccupations prennent une ampleur démesurée tant l’ego se retrouve face au mur quand il subit une séparation, un abandon, un échec émotionnel.

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SE DÉCHIRER POUR MIEUX ACCEPTER L’ÉCHEC

La plupart des couples qui se séparent réécrivent l’histoire de leur relation pour qu’elle fasse écho à la rupture qu’ils traversent. L’on en vient à oublier les moments de bonheur vécus, la maturité acquise, la force que l’union à deux procurait.

La rupture, le divorce, noircissent peu à peu le livre des souvenirs que le couple avait écrit.

Car il est surement moins douloureux de renoncer à quelque chose qui ne brille plus qu’à quelque chose dont on est nostalgique et pleinement conscient de la beauté mais qui ne fonctionne plus.

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UN STRATAGÈME ÉMOTIONNEL

Se séparer dans le déchirement et le chaos relèverait presque d’un stratagème émotionnel, d’un mécanisme psychique de défense pour mieux accepter qu’on ne perd rien, qu’on ne renonce pas à quelque chose qui avait de la valeur.

Alors on ampute le bonheur que procure la pensée de l’existence de cette relation.

Mais qu’adviendrait-il si l’on décidait de ne pas laisser le chaos s’installer ? Si l’on se résignait à l’acceptation de la rupture et à l’appréhender non plus comme un échec mais comme la continuité de la vie ?

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COMMENT APPRÉHENDER L’ÉCHEC AUTREMENT

Chacun aura senti en soi cette immense souffrance, cet étourdissement et ce désarroi que procure l’échec d’une relation. Il engendre un sentiment douloureux d’incomplétude, d’impuissance, de défaite profonde que le « Je » ne se résout bien souvent pas à accepter.

Car que devient le « Je » qui était « Nous » lorsque le navire prend l’eau et fait naufrage ?

Appréhendons l’échec autrement.

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L’ÉCHEC D’UNE RELATION, LE SIGNE D’UNE ÉTAPE EN COURS DANS LA CONSTRUCTION DE SOI ?

Qu’expérimente-on lorsque la vie nous amène sur le chemin de la séparation ? Et qu’apprend-on de soi…

La survenue d’une épreuve douloureuse de la vie n’est jamais anodine. Les malheurs tiennent du hasard ou de la fatalité, selon ce que l’on décide de croire. Mais ils déclenchent en chacun des processus qui permettent de ne pas stagner dans l’existence . Et donc d’évoluer !

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DE L’ÉCHEC D’UNE RELATION À LA RÉUSSITE D’UNE SÉPARATION

Dans un monde moderne où le taux de divorce explose, apprendre à se séparer et à en tirer les bons enseignements relève souvent de l’impossible. Les procédures judiciaires très onéreuses, interminables et éprouvantes qui mettent à mal l’intégrité du couple ou de la famille sont devenues si banales qu’on tend à croire qu’elles constituent le seul moyen de se séparer.

Les bagarres à répétition et les désaccords qui propulsent bien souvent le reste de l’entourage ou les enfants au coeur de la rupture, constituent les préoccupations principales pour les couples qui se séparent.

Mais qu’advient-il de soi lorsque le dur combat mené, pour la garde des enfants, pour les biens matériels, pour la maison, l’appartement ou le chien s’achève enfin ? Quel moteur reste-il alors au « Je » pour se reconstruire lorsqu’il a puisé dans ses ressources pour mener le mauvais combat (je veux gagner contre lui/elle) ?

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LA SÉPARATION EN BONNE CONSCIENCE

La séparation en bonne conscience fait écho à l’acceptation de la séparation dans une forme de résignation et d’harmonie. Elle est le chemin que le couple décidera d’emprunter, le guide qu’il suivra pour ne plus tomber dans les pièges d’une séparation destructrice qui plonge dans le désoeuvrement.

Rester connecté à soi, à la partie de soi la plus lumineuse et rayonnante pour traverser une épreuve de la vie qui plonge dans le désarroi est un grand défi de l’existence mais lorsque l’on en saisit les clefs, la séparation se transforme en réussite.

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LES BONNES CLÉFS POUR RÉUSSIR SA SÉPARATION

Comment se séparer, divorcer après des années de vie commune, sans que le monde crée autour de la relation n’en soit ébranlé et implose ? Comment conserver le cercle familial, le cercle amical, comment préserver les enfants qui se retrouvent pris dans l’étau de la rupture ?

Acceptez votre part de responsabilité dans la rupture. Votre partenaire n’est pas l’unique fautif de la situation. Prendre le temps d’accepter ses torts est essentiel. Cela permet de se tourner vers le chemin de l’acceptation. Ne blâmez pas la vie, n’acculez pas l’autre de reproches. Aller vers son partenaire et s’excuser des choses que l’on a peut être mal faites de son côté est un merveilleux moyen d’instaurer le respect, la tolérance et d’engager un dialogue constructif.

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NE LAISSEZ PAS VOTRE VISION DE L’AUTRE PÉRIR

Les désaccords, les cris et les disputes finissent souvent par altérer notre vision de l’autre. Il n’est plus perçu comme l’être parfait, comme ce pilier qu’il incarnait au sein de la relation. Il devient objet de mépris, de haine et de rancœur. N’oubliez pas que votre partenaire n’a pas toujours été votre ennemi et la cause de votre malheur. Remémorez vous ses qualités, détachez vous de cette vision obscure que vous entretenez de lui. Car l’être humain a tendance à se conformer à l’image qu’on lui renvoie de lui même. Si vous ne voyez que le mal dans votre partenaire, vous attisez le feu. Il tendra à répondre par des comportements et des réactions en accord avec la perception de lui même que vous lui renvoyez.

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SÉPAREZ VOUS EN BONNE CONSCIENCE POUR LE BIEN ÊTRE DE VOS ENFANTS

La présence d’enfants au sein d’une séparation est toujours très délicate à gérer. La clef d’une rupture réussie réside dans la façon dont vous serez capable d’en protéger ses premières victimes, les enfants. Ils incarnent le lien indéfectible que vous avez avec votre partenaire. Rassurez les, ensemble et, pour eux, travailler à garder une communication harmonieuse avec votre conjoint. Expliquez leur les raisons de votre séparation, sans blâmer qui que ce soit. Protéger les enfants peut parfois être le moteur commun d’une séparation harmonieuse en conscience.

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COMMENCEZ À VOUS OCCUPER…D’ÊTRE HEUREUX

Reconnectez vous à l’essentiel, à vos besoins et vos aspirations. Prendre du recul sur la situation en se concentrant sur ce dont on a besoin personnellement est une bonne façon d’utiliser son énergie. Energie que vous ne mettrez pas dans les cris, les reproches et les disputes. Occupez vous de reconstruire votre "Je", prenez soin de lui. Eloignez vos préoccupations quotidiennes de votre rupture, vous n’en serez que plus à même de la traverser en bonne conscience.

Bien se séparer est à la portée de chacun. Vous avez les clefs, utilisez les.