Comment passer le cap d’une rupture difficile ?

Est-ce l’homme ou la femme de ma vie, une bonne question à se poser ?

Pourquoi nous posons-nous d’emblée la question de savoir si la personne que nous venons juste de rencontrer et qui nous a plu, est la femme ou l’homme de notre vie ?
Cela a pour effet de nous faire adopter une mauvaise habitude : celle de calquer notre idéal sur cette personne sans même prendre le temps de la découvrir.

Pour nous en assurer, nous l’observons… jusqu’à son premier faux pas ! Un faux pas que n’aurait pas commis notre « être idéal ». Nous concluons donc, à tort, que cet amoureux potentiel n’est pas le bon et décidons d’abandonner l’histoire naissante.
Nous condamnons par contumace, sans véritable fondement.

Cela occasionne du stress inutile et des déceptions souvent injustifiées.
Il faut savoir nous donner le temps de vivre une relation que ce soit avec notre âme sœur ou non. Nous ne laissons pas la possibilité à l’alchimie d’agir ni à l’autre le temps de se laisser découvrir…

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Est-ce l’homme ou la femme de ma vie, une bonne question à se poser ?

Pourquoi nous posons-nous d’emblée la question de savoir si la personne que nous venons juste de rencontrer et qui nous a plu, est la femme ou l’homme de notre vie ?
Cela a pour effet de nous faire adopter une mauvaise habitude : celle de calquer notre idéal sur cette personne sans même prendre le temps de la découvrir.

Pour nous en assurer, nous l’observons… jusqu’à son premier faux pas ! Un faux pas que n’aurait pas commis notre « être idéal ». Nous concluons donc, à tort, que cet amoureux potentiel n’est pas le bon et décidons d’abandonner l’histoire naissante.
Nous condamnons par contumace, sans véritable fondement.

Cela occasionne du stress inutile et des déceptions souvent injustifiées.
Il faut savoir nous donner le temps de vivre une relation que ce soit avec notre âme sœur ou non. Nous ne laissons pas la possibilité à l’alchimie d’agir ni à l’autre le temps de se laisser découvrir…

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Mettons-nous toutes les chances de notre côté ?

Dans un premier temps, rappelons-le : aimer une personne n’implique pas forcément qu’il soit la femme ou l’homme de notre vie. C’est LA confusion que font beaucoup de célibataires dès qu’ils tombent amoureux.
Ils se mettent la pression car ils n’ont pas de temps à perdre. Du coup, rien de bon ne peut vraiment éclore de cette relation. En cas de rupture, certains pensent même qu’ils n’étaient pas vraiment aimés. Ils se sentent trahis. Or, il n’en est rien.

En effet, il arrive que nous ne soyons finalement pas faits l’un pour l’autre. Mais ce qui compte est d’avoir été vraiment ouverts à ce qu’était l’autre. Nous l’avons laissé exprimer sa personnalité. Nous ne l’avons pas bridé en exprimant nos exigences.

Si c’est le cas, il ne faut pas regretter : nous avons donné toutes les chances à la relation d’éclore mais nos personnalités ne sont tout simplement pas compatibles.
L’un des deux partenaires doit avoir le courage de parler, de s’en ouvrir à l’autre. Mieux vaut une discussion délicate à des non-dits qui s’accumulent : les ruptures agressives et violentes font naître et grandir la rancœur.
Elles nous empêchent de nous libérer de certaines réactions nocives et donc, de poursuivre notre chemin vers de meilleurs horizons.
Il faudrait chercher à nous séparer sans se déchirer, avec une sincérité et un respect mutuel.

En quelques mots simples, on pourrait dire : nous avons essayé, nous avons passé un bon moment mais cela ne peut fonctionner à long terme, mieux vaut arrêter là.

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Savons-nous découvrir l’autre ?

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Nous projetons sur l’autre notre propre idéal sans prendre la peine de le connaître.

Nous oublions complètement de vivre la situation amoureuse et son instant présent. Nous devrions nous sentir heureux et légers, sans se soucier du lendemain. C’est bien meilleur pour la relation.

Nous nous transformons, inconsciemment, en juges ! Il /elle est « trop ceci » « trop cela »… ; il (elle) n’a pas été comme cela à ce moment-là.

Pourtant, nous sommes-nous déjà demandés ce que nous, lui avions apporté dans la relation ? Et si nous ne l’avions pas déçu(e) par notre comportement. Ou si son comportement n’était pas que la pure réaction à notre façon avec lui / elle.

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Le droit à la maladresse

Nous avons tendance naturellement à sombrer dans la facilité, à voir le vase à moitié vide : nous remarquons surtout les qualités dont l’autre est dépourvu.
Alors qu’il serait bien plus intéressant de se laisser séduire par celles qu’il possède. Le résultat ne se fait pas attendre : nous mettons un terme à la liaison avant même qu’elle ne commence.

Pour dépasser ce stade un peu « simpliste » de la relation, posons-nous avec humour et distance, la question de savoir si, nous aussi, nous ne sommes pas un peu « trop ceci » ou « trop cela » ?
Heureusement, nous ne sommes pas parfaits. Sinon comment avoir le désir de nous améliorer et de nous dépasser ?

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Pourquoi ne pas se laisser une chance ?

Pourquoi certains cherchent chez l’autre, inconsciemment, la moindre petite chose qui pourrait « déplaire » ? Ce ne sont que des excuses pour ne pas s’engager, souvent par peur de souffrir ou par manque de confiance en soi.

Quand nous sommes très critiques à l’égard de l’autre c’est parce que nous manquons de confiance en nous-mêmes sur certains domaines. Une personne qui a pleinement confiance en elle ne va pas demander à l’autre d’être à tel ou tel niveau sur tel ou tel plan (intellectuel, sociabilité …).
Elle accepte les différences, les éventuelles insuffisances, cela ne la gêne pas parce qu’elle n’a pas besoin que l’autre « répare » son manque de confiance en elle.

En revanche, les gens critiques en amour veulent inconsciemment que leur partenaire leur permettre d’atteindre un but qu’ils ne peuvent atteindre seuls. C’est bien tout le problème !

Exemple :
Prenons le cas de Jérôme, qui est avec Amélie. Il ne supporte pas chez elle ses approximations ou son manque de précision lorsqu’elle relate leur dernière visite dans un monument historique.
Jérôme ne peut s’empêcher de se crisper, l’interrompre devant tout le monde, de faire remarquer : « Mais comment tu racontes cette visite, à croire qu’on n’a pas visité le même château ! » Et de reprendre la description avec toute la précision et la justesse qui le caractérise et dont il est si fier.
Il se trouve qu’ils se sont quittés : lui parce que les imprécisions d’Amélie lui gâchait tout le reste de ses qualités et elle, parce qu’elle ne se sentait pas aimée, souvent dévalorisée et pas appréciée pour sa valeur.

Elle a rencontré Laurent, un homme bien dans sa peau qui aime tout autant que Jérôme les récits précis et juste. Mais c’est avec bienveillance qu’il l’écoute quand elle se prend à raconter des histoires et s’il veut apporter une précision ou une correction il le fait sans la dévaloriser.

Il est vrai qu’il existe toujours un risque dans une entreprise à deux. Et si le risque était tout simplement que le couple potentiel fonctionne ? N’est-ce pas un risque délicieux ?
On ne sait jamais ce que la vie nous réserve, alors donnons une chance à celui / celle qui a su arrêter notre regard.

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Evitons de tomber dans des attentes affectives irréalistes

Evitons de tomber dans des attentes affectives trop irréalistes. Il nous arrive, bien trop vite, de demander à quelqu’un de s’engager dans une relation qui n’existe pas encore.
Cela a pour conséquence de former une barrière avec la réalité et donc, avec l’autre.

Certains fixent seuls le scénario du bon déroulement de l’histoire amoureuse. Et si l’autre n’apporte pas les bonnes réponses :

• soit il se voit harcelé dans l’espoir qu’il prononce les mots tant attendus (mais qu’il ignore)
• soit il se voit remercié purement et simplement.

Dans les deux cas, ce comportement est excessif et injustifié. D’ailleurs, il est souvent dû à un manque de confiance en soi comme nous l’avons expliqué.
Il faut aussi savoir se laisser porter : une histoire non scénarisée est bien plus prometteuse et plus riche en surprises.

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Le bonheur ? Je dis oui !

Certaines personnes ont l’idée que le bonheur serait pour certains et pas pour d’autres !
L’amour est comme une préparation sportive. Pour gagner, il faut y croire.

Effectivement, quand on part gagnant, on arrive gagnant. Il faut être prêt psychologiquement.

Exemple :

• Une jeune femme se plaignait que son travail ne lui permettait pas de faire des rencontres masculines. Elle travaille dans un institut de beauté et s’occupe des manucures. Elle ne voit dit-elle jamais d’hommes.
  Or, à la fin de son service elle entend une voix masculine demander s’il est encore possible de faire une manucure.
• Sans se retourner et d’un ton sec elle lui répond, non. « Pour qui se prend-t-il ! ». Le monsieur s’en va.
• C’est alors qu’elle se retourne et aperçoit un charmant jeune homme et peut-être une possibilité qui vient de s’évanouir juste devant ses yeux…
  Dans l’instant, elle regrette sa réponse et souhaiterait revenir en arrière.

Cet exemple paraît simple mais il est révélateur : elle a « jugé » avant même « d’accueillir ».
Comme le dit si bien Leil Lowndes :

« Il faut garder les yeux ouverts, en tout temps pour saisir de telles occasions. »

Pour peu que nous acceptions d’ouvrir la porte au bonheur… Le reste suivra… et vous serez bien étonnés de tous ces cadeaux que peut offrir la vie !